SATAN LE GRAND DIEU CACHÉ DES SUMÉRIENS ET ÉGYPTIENS

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LIEN DE CE LIVRE AVEC TOUTE LA SÉRIE  LITTÉRAIRE  « LA VÉRITABLE HISTOIRE DES RELIGIONS DE L’HUMANITÉ »

 

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INTRODUCTION / STRUCTURATION ET CONTENU

 

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Table des matières

Peut-être doutez-vous de son existence ?

Qu’il soit un dieu de si grands mystères ?

Qu’il ait été totalement méconnu des civilisations sumériennes et égyptiennes ?

Nous aurons largement l’occasion de développer dans ce volume 2 que l’une de ses caractéristiques est, entre autres, celle d’être un dieu caché.

Et s’il se cache, ce n’est pas en application du proverbe « pour vivre heureux, restez caché », mais plus simplement parce qu’il sait parfaitement qu’en agissant de la sorte son entreprise sera beaucoup plus efficace.

Ce volume aura donc pour conséquence de le dévoiler complètement, aux yeux et à la face du monde, de sorte qu’aucun de ses mystères et mensonges associés ne reste encore incompris et méconnu.

Mais qu’est ce qui peut, d’entrée de jeu, puisque je parle de lui, laisser déjà quelque peut suggérer qu’il était bel et bien connu, comme je viens de le sous-entendre, des élites religieuses des temps archaïques et un dieu de mystères ?

Tournons-nous, s’il vous plaît quelques instants ensemble vers l’étymologie de son nom et vous commencerez sans doute à comprendre…

L’étymologie de Satan

Si vous vous tournez vers les étymologies communes du nom de Satan, voici ce que vous allez plus ou moins trouver :

Le nom « satan » apparaît d’abord dans la Bible hébraïque, en hébreu שָׂטָן (śāṭān).

La signification de la racine ŚṬN ne peut être déterminée qu’à partir de ses occurrences dans le texte biblique. Son sens semble être « être un adversaire » ou « accuser », avec la nuance de « diffamer ». Des tentatives ont été faites pour la rapprocher de racines connues en supposant que la lettre finale noun ne faisait pas partie de la racine. Ces tentatives proposent de relier śāṭān à des racines sémitiques ayant une lettre faible telle que ŚṬH (« dévier, trahir ») ou SWṬ (« s’écarter ») ; pour Daniel E. Gershenson, il existe une « forte possibilité » pour que le nom « satan » provienne du grec et son étymologie serait « Titan », c’est-à-dire « celui qui habite dans les cieux » [2].

Constat sur l’étymologie connue du nom de Satan

Cette étymologie est malheureusement très incomplète, très pauvre.

Pour comprendre le sens profond et polysémique de son nom, il est en fait particulièrement essentiel de se tourner vers le hiéroglyphique et le sumérien qui ont gardé la trace mémorielle des raisons pour lesquelles ce nom lui a été donné.

Vous constaterez que vous ne trouverez l’ensemble des explications qui vont suivre nulle part, et qu’elles constituent d’ores et déjà en soi une réelle découverte, même si elles ne sont, je vous l’assure, vraiment pas grand-chose en comparaison de tout ce qui va être dit et démontré.

Ce n’est qu’un point de départ assimilable au dernier point de la ligne précédente qui doit vous permettre d’imaginer tout ce que ce volume contient à vous faire découvrir.

Et si l’analyse étymologique de son nom qui va suivre est, vous le verrez, en fait de « point » peut-être un peu longue pour être placée ici en introduction, elle aura je le crois, néanmoins,  deux grands mérites :

Celui de vous permettre de tout de suite prendre conscience qu’il n’est objectivement pas raisonnable de penser un seul instant que les élites religieuses égyptiennes et sumériennes ne connaissaient ni on existence ni son nom et que leur seul « méchant serpent » était aApp, Apophis[3].

Et de commencer à comprendre aussi que Satan était visiblement dans cette religion bien enveloppée de ténèbres et de mystères sacrés, mystères qu’il va donc s’agir pour moi de totalement dévoiler dans ce très grand volume.

Étymologie hiéroglyphique

Voyons tout d’abord si vous le voulez bien l’étymologie hiéroglyphique de son nom :

Un opposant résolu, un agresseur, un attaquant qui cause un massacre, un carnage, la terreur

En effet, si, en hiéroglyphique, Satan signifie un opposant, c’est parce que son nom est notamment, en partie, construit sur la racine itn ou iTn « s’opposer à »[4] (itnw ou iTnw est un adversaire, un ennemi[5]) faisant de lui par siTn celui qui assujettit, soumet, contraint[6]

C’est aussi quelqu’un qui humilie sid[7], construit sur base de id[8] ou Ad(w)[9] ou At[10], qui désignent un agresseur, un attaquant. Le d et le t étant un bêtacisme usuel en hiéroglyphique, fondamentalement, sid/sAd/sAt nous renvoie ainsi à un agresseur, un attaquant. D’ailleurs, sat est un couteau, un carnage, un massacre, une terreur[11].

Ainsi, la conjonction sat/sAt/sAd/sid + itn/iTn convoie l’imagerie d’un opposant, d’un agresseur, d’un attaquant qui cause un carnage, un massacre, la terreur.

On peut rajouter qu’en arabe Satan s’écrit  الشيطان en arabe et se prononce Sheitan, Cheitan, Chaytan, Shaitan.

Or, si l’on se tourne vers les logogrammes de type sh/shA ou XA[12], sh désigne le fait de terroriser[13], shA est l’hostilité (et celui qui confond), sHDn ou sHTn (à cause du bêtacisme D/T) signifie contrarier, fâcher[14] ; XAA est quelqu’un de résolu, déterminé[15] à XAy contrecarrer, contrarier[16] (autrement dit, s’opposer) avec pour conséquence XAyt ou XAT un massacre, un carnage, un tas, un monceau de cadavres[17]

Sous cette forme aussi donc, sh/shA/XA correspondant au sh/ch/chay/shay arabe translitéré, nous retrouvons bien strictement les mêmes sens qu’avec sat/sAt/sAd/sid savoir l’image d’un opposant hostile fermement résolu qui terrorise et cause un massacre, l’opposition étant tout comme dans Sa-t/T(a)n doublement véhiculé dans le mot Chayt/T(a)n par le rajout du logogramme itn/iTn « s’opposer à » (itnw ou iTnw est un adversaire, un ennemi ).

Un destructeur, un exterminateur ; un insulteur et calomniateur :

Ce massacre, ce carnage a lieu, car Satan est aussi par sHtm[18] / sHtm(w)[19] ou sHtn (étant donné que m / n peuvent parfois se substituer en position suffixe[20]) un destructeur, un exterminateur. sD / sT (par bêtacisme D/T) désigne le fait de casser, briser. 

Si cette idée d’hostilité, d’être querelleur est aussi véhiculée par Stm[21] / Stn (étant donné que m / n peuvent parfois se substituer en position suffixe[22])  je trouve intéressant d’ajouter que cela convoie aussi le fait d’insulter, de calomnier, car en arabe, شَتَمَ, shatama a le sens d’insulter.

Ce qui nous renvoie au sens de Diable qui désigne un calomniateur.

Un être qui a dévié s’est détourné dans les ténèbres

Satan emporte aussi l’idée de quelqu’un qui s’est détourné, qui a dévié, sur base de la racine tnm[23] ou tn (étant donné que nm est équivalent de n[24]) associé à tnmw l’obscurité et les ténèbres[25]. On retrouve d’ailleurs dans le mot tnbX qui signifie se détourner, s’écarter, s’égarer[26] le logogramme tn potentiellement constitutif du nom de Satan.

Un père fondateur à l’origine du monde

Satan fait aussi référence au fait que c’est un père fondateur.

En effet sti désigne quelqu’un qui engendre, féconde[27] stit une semence, une postérité[28]sDn / sTn (de par le bêtacisme D/T) quelqu’un qui porte un enfant[29], st est aussi des fondations, un trône[30] snT / sTn (de par l’inversion de type imA, iAm) celui qui fonde, façonne[31] qui fait des sntt, snTt des fondations, des plans[32].

Un vieillard, un aîné, associé à la pourriture

La racine tni emporte aussi le sens d’un vieillard, d’un aîné[33] ce qui rejoint le sens de Ad pourrir, se putréfier, se dégrader, Ad étant associé aux logogrammes id[34] ou Ad(w)[35] ou At[36] que nous avons vu dans la partie précédente sous l’opposant, l’agresseur.

Nous aurons dans le cadre de ce volume l’occasion de voir bien plus avant que la pourriture est étroitement associée au père des dieux considéré comme un vieillard et pourquoi.

Un être qui s’est distingué, promu, élevé, auto-déifié

La racine Tni emporte quant à elle le sens de quelqu’un qui s’est distingué, promu, élevé[37]. Tnw désigne la supériorité, la distinction[38]. C’est en phase avec le hiéroglyphe stwA qui signifie celui qui fait lever, soulever[39].

Ainsi, la conjonction de ces deux logogrammes sous par exemple la forme st(wA) – Tn(i) emporte la double idée, accentuée de celui qui s’est élevé, promu, distingué, autant de mots associés à la divinité puisque le fait d’être élevé ou mis en haut est l’un des sens de la déification, en l’occurrence ici et dans le cas de Satan, l’autodéification.

Associé indirectement à la prudence du serpent de l’Eden et à la sagesse du chérubin de la sagesse

Par sAt, Satan est aussi associé à la prudence et à la sagesse[40].

Ce qui est tout à logique, car il est de ce fait associé au serpent qui était en Eden un animal considéré comme la bête la plus prudente de la Terre d’autant que sAtw désigne la terre, le sol[41] sur lequel le serpent après la faute fut condamné à ramper.

Satan était aussi selon toute évidence, avant sa rébellion, nous le verrons, vraisemblablement le chérubin de la sagesse.

Ce n’est ainsi pas non plus pour rien si sA-tA désigne un serpent (en étant littéralement sA le fils de tA la Terre)[42], que sAA signifie être sage ou le sage[43] ou que l’action de ramper sAi[44] soit associée à sAi la sagesse[45]

Un être caché, associé au secret, aux mystères, à la dissimulation

Son nom évoque aussi… le secret, le mystère.

En effet, StA a le sens de mystérieux, secret, caché, difficile[46], par StAw et StA de mystères religieux[47] ; StAt sont des secrets[48]. sStA (avec le causatif, s placé devant) a le sens de rendre secret, mystérieux; rendre inaccessible ; de secret, mystère[49].

Notez que même itnw ou iTnw que nous avons déjà cité pour être un adversaire, un ennemi a aussi le sens de secret, de mystère[50]

Gardez ensuite présent que l’inversion StA -) SAt est possible en hiéroglyphique (sur base par exemple de l’équivalence observée entre iAm et imA l’arbre)[51], de sorte que la conjonction des deux logogrammes SAt-(i)tn(w) évoque doublement et incontestablement un être caché, mystérieux, secret et sources de mystères.

De manière plus lointaine, les logogrammes sdx[52] et sdg[53] montrent que l’action de cacher, dissimuler est attaché au logogramme racine sd ou st (avec le bêtacisme d/t)

Un être qui cache et /ou se cache par un vêtement, un voile et qui entraîne, traîne, tire comme avec des cordes

J’attire aussi à ce propos votre attention sur le fait que ST est aussi le fait d’être vêtu, revêtu[54], idée que l’on retrouve avec snd un vêtement ou snD[55] un vêtement pour idole. sTn (par inversion snD/sDn et bêtacisme de type d/D avec t/T) désignera alors « celui qui est vêtu ou revêtu (ou qui revêt) d’un vêtement d’idole » avec, notamment, l’idée de rester caché.

Cette analyse est confortée par le fait que sATA ou sTA désigne l’action de tisser, filer (un vêtement) avec le double sens d’entraîner, d’emmener[56]. Ceci nous renvoie au double symbolisme que nous verrons de la fileuse et de celui/celle qui attache avec des cordes, avec pour symbole animal emblématique l’araignée.

Concernant l’action de filer tisser un vêtement, sTAm est le verbe causatif de Tam qui se signifie se voiler[57]. Ainsi, sTAm est celui ou celle qui se fait se voiler. Or, étant donné que m / n peuvent parfois se substituer en position suffixe[58] sTAn a donc le sens de celui qui se fait se voiler, se cacher.

L’action d’entraîner, d’emmener véhiculé par sATA ou sTA est quant à elle confortée par le logogramme sti[59] qui fait référence à un harponneur, qui jette, lance, tire et stit qui signifie comme sTA traîner, tirer[60].

Un être qui met le feu symbole du rebelle et du dieu de la guerre

Il faut aussi relever que Satan emporte aussi l’idée de celui qui enflamme, met le feu, qui, nous le verrons, est une allégorie symbolique de la rébellion et de dieu de la guerre. En effet, sti signifie aussi allumer[61], stA chauffer, allumer et si l’on ne perd pas de vue que tA signifie un four, l’Égypte, mais aussi la Terre, le monde terrestre[62], alors la racine stA de Satan signifie aussi « celui qui a mis le feu à la Terre » dans son sens symbolique de rébellion et de fauteur de guerres ; et si l’on veut coller à l’actualité climatique, on pourrait même ajouter dans son sens littéral…

De manière un peu plus lointaine, on peut aussi citer snDnDn qui signifie enflammer et aussi inciter[63], ce qui associe les deux concepts déjà vus de mettre le feu et d’attacher, d’entraîner, de tirer.

Étymologie sumérienne

Voyons maintenant s’il vous plaît l’étymologie sumérienne probable de son nom.

Concernant son étymologie sumérienne, on peut décomposer son nom en ša / sa / Tán voire aussi en uš / šu / Tán

Concernant le sens de Tán il désigne un personnage « ta » du ciel « an »[64], à rapprocher du sens hiéroglyphique de celui qui s’est élevé au ciel, autodéifié et que l’on retrouve dans le sens grec donné au nom de Titan.

Concernant les logogrammes ša / sa nous aurons l’occasion de voir combien en sumérien ils sont très chargés symboliquement.

Nous verrons ainsi dans l’analyse semitico-hébraïque d’Adam que le couple de logogrammes sa / ša[65] à lui tout seul, parce que ša4 (še13, su9) signifie notamment « ocre rouge »[66] et son équivalent, sa11 (si4, su4) « rouge »[67], ou sa5 « brun rouge[68] » suffisent à le désigner comme « le père rouge ».

C’est de là d’où le diable aussi tire sa représentation en rouge.

De plus, sa par sa12 »  est un leader (donc un dirigeant), un individu de premier ordre ou de première classe[69].

Une autre correspondance est donc aussi celle avec les logogrammes « uš/šu » couplés avec Tán.

Ce qui me laisse conclure que uš/šu lui sont aussi directement associés est le fait qu’en sumérien le terme « dragon » que nous savons être une figure éminemment symbolique du diable se dit ušum, ušu[70]. Le terme ušumgal qui lui est associé signifie aussi le grand dragon et le seigneur de toutes choses, le souverain.[71]

Si l’on se tourne vers les sens de uš/šu, on s’aperçoit que :

ou ús au nominatif signifient une fondation et dans son sens verbal, soutenir, soulever, se tenir sur. De même, 8 signifie un lieu de fondation, une base.

désigne la mort et le fait de tuer[72]

šu2 quant à lui désigne le fait de renverser, abattre, tomber, rendre sombre, devenir sombre et de couvrir (d’ombre)[73]

Par l’équivalence que nous avons relevée plus haut entre su9 et ša4 (še13) pour « ocre rouge »[74] et et entre  su4 et sa11 (si4,) pour « rouge »[75], le couple de logogrammes uš/šu (étant donné le bêtacisme s/š déjà relevé) fait donc aussi de ce grand dragon, « un grand dragon rouge » strictement le même que dans l’Apocalypse / Révélation biblique[76].  

Nous voyons bien que non seulement nous retrouvons avec l’étymologie sumérienne des sens parfaitement intriqués avec certains de l’étymologie hiéroglyphique égyptienne, mais nous sommes aussi en plein cœur d’une des pures représentations symboliques bibliques de Satan.

Bref constat intermédiaire sur l’étymologie sumérienne et hiéroglyphique

D’entrée de jeu, nous comprenons bien avec cette double analyse étymologique que ce n’est assurément pas dans le grec ou le latin ou toute autre langue que nous allons trouver les clefs des mystères sacrés, mais bel et bien dans les langues bien plus anciennes que sont le sumérien et le hiéroglyphique.

D’ailleurs, puisque nous y sommes et à titre de preuve ultérieure, si l’on veut comprendre le sens caché du mot grec Titan il ne faudra pas non plus se tourner vers le grec… :

Étymologie de Titan

Étymologie hiéroglyphique égyptienne

Un transgresseur, un attaquant, un trompeur, quelqu’un qui induit en erreur, égare… sont les sens du logogramme thi[77], tiy est un souverain, un monarque[78] titi signifie piétiner, écraser, fouler aux pieds, tit est un pilon[79] .

Il se dégage des mots l’image identique à celle que nous avons vue dans l’analyse de Satan.

Étymologie sumérienne

En sumérien, ti peut aussi convoyer l’idée d’un attaquant, d’un assaillant[80].

Étymologie chaldéenne

Enfin, à titre indicatif, voici ce que A.Hislop nous dit au sujet de Titan[81] :

« Teitan est précisément la forme chaldéenne de Sheitan[82] le nom même sous lequel Satan était désigné de temps immémorial par les adorateurs du démon dans le Kurdistan; et depuis l’Arménie ou le Kurdistan ce culte du démon symbolisé dans les mystères chaldéens, vint en Asie Mineure, et de là en Étrurie et à Rome. « … » Il est donc hors de doute que Titan, dans la croyance païenne, était identique au dragon ou Satan. Dans les mystères, nous l’avons vu, un important changement se produisit dès que tout fut préparé pour le permettre. Tout d’abord, Tammuz fut adoré comme étant celui qui écrase la tête du serpent ; on montrait par là qu’il était le destructeur annoncé du royaume de Satan. Alors on accorda au dragon lui-même ou à Satan une certaine apparence de culte, pour le consoler, disaient les païens, de la perte de son pouvoir, et pour l’empêcher de leur nuire, et enfin le dragon ou Teitan, ou Satan, devint le suprême objet de culte, les Titania, ou rites de Titan, occupaient en effet une place importante dans les mystères égyptiens, et aussi dans ceux de la Grèce ».

A.Hislop nous donne aussi l’indication étymologique suivante quant au sens du chaldéen Tit lorsqu’il traite de l’étymologie chaldéenne de Tithonius, le mari d’Aurora : « Tithonus, celui qui allume la lumière ou qui met en feu » avec pour note associée : « De Tzet ou Tzit, allumer, ou mettre à feu, en chaldéen Tit, et Thon, donner. »

Cette explication rejoint ce que nous avons vu dans l’étymologie égyptienne de Satan avec le logogramme sti « allumer » stA, « chauffer, allumer » comme racines de son nom.

Constat

Après cette analyse du nom de Satan et de Titan, nous comprenons bien maintenant qu’indiscutablement les mystères sacrés par son nom SAt-(i)tn(w) lui sont étroitement associés.

Nous comprenons aussi, je pense, qu’il y a quelque chose de pour le moins d’étrange que son nom soit aussi extraordinairement explicite dans chacune de ces deux langues.

Qu’est-ce donc ce que tout cela cache sous le boisseau ? Pour reprendre l’expression de Champollion..

Est-ce à dire, comme je l’entends déjà d’ici,  que le récit de la Genèse s’avérera n’être qu’un simple récit mythologique plus récent, d’inspiration égyptienne ? Ou sumérienne ? Comme je le lis aussi souvent ici ou là dans toutes sortes de publications ou sites détracteurs du récit biblique, qu’il s’agisse d’ailleurs de chercheurs archéologues ou bien, à l’autre bout du spectre, de supporters par exemple des thèses de Zecaria Sitchin qui invoquent les dieux Annunaki comme étant à l’origine de l’homme.

Même si ce n’est pas le but du volume 2, qui est simplement d’exposer la vérité historique, l’une de ses conséquences sera de totalement et définitivement infirmer les uns et les autres sur toute la largeur du spectre de ce révisionnisme biblique.

Il est bien sûr parfaitement de votre droit d’adhérer pour l’heure à l’un de ces positionnements, mais pour vous en assurer, ou pas, pour en avoir le coeur net il ne va pas falloir se contenter de constats ou d’assertions superficiels ou de la lecture de leurs écrits, mais il va nous, vous falloir plonger avec moi dans les profondeurs du passé, dans l’étymologie de ces langues et de tout ce qu’elles ont à nous raconter.. Et vous verrez combien le résultat est juste incroyable et le résultat, pour toutes ces théories, assez impitoyable.

 

 FIN DE L’EXTRAIT 

 

 

Si vous souhaitez avoir une plus grande visibilité sur les matières qui seront traitées dans ce livre, je vous invite à consulter le sommaire  ci-dessous :

  

 

SOMMAIRE COMPLET DU VOLUME 2 LIVRE 2

SITE INTERNET.. 4

INTRODUCTION VOLUME 2.. 11

La raison d’être de son titre.. 11

L’étymologie de Satan.. 14

Constat sur l’étymologie connue de Satan.. 14

Étymologie hiéroglyphique.. 15

Un opposant résolu, un agresseur, un attaquant qui cause un massacre, un carnage, la terreur.. 15

Un destructeur, un exterminateur ; un insulteur et calomniateur :  16

Un être qui a dévié s’est détourné dans les ténèbres.. 16

Un père fondateur à l’origine du monde.. 17

Un vieillard, un ainé, associé à la pourriture.. 17

Un être qui s’est distingué, promu, élevé, auto-déifié.. 17

Associé indirectement à la prudence du serpent de l’Eden et à la sagesse du chérubin de la sagesse.. 18

Un être caché, associé au secret, aux mystères, à la dissimulation   19

Un être qui cache et /ou se cache par un vêtement, un voile et qui entraîne, traîne, tire comme avec des cordes.. 19

Un être qui met le feu symbole du rebelle et du dieu de la guerre   20

Étymologie sumérienne.. 21

Bref constat intermédiaire sur l’étymologie sumérienne et hiéroglyphique   23

Étymologie de Titan.. 23

Étymologie hiéroglyphique égyptienne.. 23

Étymologie sumérienne.. 24

Étymologie chaldéenne.. 24

Constat.. 25

Quelques aspects linguistiques préliminaires pour une meilleure future compréhension.. 26

Les règles de translittération phonétique du sumérien et du hiéroglyphique égyptien.. 26

Prononciation de l’alphabet sumérien translitéré.. 26

Prononciation de l’alphabet hiéroglyphique translitéré.. 27

Sur les termes utilisés.. 28

Structuration du volume 2 et modalité de présentation des matières   29

Le livre 1.. 29

Les livres 2 à 12.. 32

Modalités de présentation des matières des livres 2 à 12.. 34

Synthèse comparative de la religion mythologique versus la religion de la genèse biblique.. 35

Concernant l’opposition sur la nature de Dieu :. 36

la raison de la création des êtres et leur finalité :. 37

Sur la question de la conséquence de la faute édénique et le moyen de la réparer.. 38

le retour au grand tout par la voie du mal.. 38

Le retour au grand tout par la voie du nihilisme.. 39

le retour au grand tout par la voie du bien.. 39

COUVERTURE DU LIVRE  2 : DE DIEU A LA CRÉATION D’ADAM    46

TITRE DU VOLUME 2 / LIVRE 2 :. 47

SOMMAIRE.. 48

LIVRE 2 : DE DIEU A LA CRÉATION D’ADAM    79

LA NATURE DE DIEU.. 79

Le point de vue de la Bible : un Dieu unique une personne aux qualités absolues.. 79

Le point de vue de la religion mythologique.. 79

Il y a eu un grand dieu primordial.. 79

Une reconnaissance directe de son existence.. 80

Des reconnaissances indirectes de son existence.. 86

Conclusion sur la nature de dieu. 167

Le point de vue générique de la religion mythologique sur la nature profonde de Dieu. 167

LE NOM DE DIEU.. 173

Le point de vue de la Bible. 173

YHWH ou l’être suprême qui (se) fait tout ce qu’il juge nécessaire pour réaliser sa volonté. 173

Le point de vue de la mythologie. 174

La non-prononciation du nom ineffable : une pratique de la religion mythologique. 175

Les noms de divinités. 177

Les symboles en relation avec le nom divin. 178

Le vol du nom de dieu par ses divinités adversaires a été célébré dans le mythe. 179

DIEU DÉCIDE DE CRÉER.. 184

Un symbolisme de la bouche : la toute-puissance du créateur par l’expression de sa volonté émanation de sa pensée  184

Le point de vue de la Bible. 184

Le point de vue de la mythologie.. 187

MICKAËL L’ARCHANGE. SON IDENTITÉ SES RÔLES. 193

Le point de vue de la Bible. 193

Un habile ouvrier ou maître d’œuvre. 194

Le Logos. 195

Le point de vue de la mythologie. 195

trois symboles mythologiques de Mickaël sous l’habile ouvrier et le logos : l’abeille, le renard et le chacal 196

un symbolisme de l’abeille : Mickaël 196

Un symbolisme du renard : Mickaël 198

Association du renard avec le chacal ou chien du désert comme symbole de Mickaël 200

Constat 207

LA CRÉATION DES CIEUX ET DE LA TERRE.. 209

La création des cieux, du cosmos. 209

Le point de vue de la Bible. 209

Mon point de vue personnel 213

Le point de vue de la mythologie.. 221

DU GRAND TOUT A LA CRÉATION DU COSMOS OU L’APPORT DES DIFFÉRENTS SENS DES SYMBOLES MAJEURS DU COSMOS.. 225

Des symbolismes de l’œuf.. 225

Introduction au symbolisme de l’œuf.. 225

L’apport de l’étymologie sumérienne.. 226

ÉTYMOLOGIES hiÉROGLYPHIQUES ÉGYPTIENNES.. 240

L’apport de la mythologie comparée.. 242

Des symbolismes de l’habitation, de la maison.. 257

Introduction au symbolisme de l’habitation.. 257

L’apport de l’étymologie sumérienne.. 257

L’apport de l’étymologie hiéroglyphique égyptienne.. 263

L’apport de la mythologie et de la symbologie comparées.. 268

Conclusion sur des symbolismes de l’habitation.. 269

Des symbolismes du centre.. 269

Introduction au symbolisme du centre, du point, de l’omphalos.. 269

L’apport de l’étymologie sumérienne.. 269

L’apport de l’étymologie hiéroglyphique Égyptienne.. 270

L’apport de la symbologie et mythologie comparée.. 270

Des symbolismes de l’axe.. 270

Introduction au symbolisme de l’axe.. 270

L’apport de l’étymologie sumérienne.. 271

L’apport de l’Étymologie hiÉroglyphique Égyptienne.. 275

Conclusion sur l’apport de l’étymologie sumérienne et hiéroglyphique   281

L’apport de la symbologie comparée.. 282

Conclusion intermédiaire.. 284

Un symbolisme du phallus : le père des dieux.. 284

Introduction au symbolisme du phallus.. 285

L’apport de l’Étymologie grÉco-latine.. 285

L’apport de l’étymologie sumérienne.. 285

L’apport de l’étymologie hiéroglyphique égyptienne.. 288

L’apport de la symbologie comparée.. 289

Un symbolisme de la queue de l’animal : association au symbolisme du phallus   290

Introduction au symbolisme de la queue.. 290

L’apport de l’étymologie sumérienne.. 290

Apport de l’étymologie hiéroglyphique égyptienne.. 291

L’apport de la symbologie comparée.. 293

Un symbolisme de la position ithyphallique.. 293

Introduction au symbolisme de l’ityphallisme.. 293

L’apport de la mythologie comparée.. 294

Conclusion sur le symbolisme du phallus, de la queue de l’ityphallisme associe à l’axe.. 297

Des symbolismes du cercle.. 299

Introduction au symbolisme du cercle.. 299

L’apport de l’Étymologie sumérienne.. 299

L’apport de l’étymologie hiéroglyphique Égyptienne.. 302

Conclusion sur l’apport de l’étymologie.. 303

L’apport de la mythologie et de la symbologie comparées.. 303

Un symbolisme du cercle : le père des dieux primordial.. 304

Un symbolisme du cercle :  le cosmos physique, l’univers.. 306

Un symbolisme du cercle : le cycle du temps.. 307

Conclusion sur des symbolismes du cercle.. 307

Des symbolismes du globe et de la sphÈre.. 308

Introduction au symbolisme du globe et de la sphère.. 308

L’apport de l’étymologie sumérienne.. 308

L’apport de l’étymologie hiéroglyphique égyptienne.. 309

Constat sur l’apport de l’étymologie.. 309

L’apport de la symbologie comparée.. 310

Conclusion sur des symbolismes de la sphère, du globe.. 313

Des symbolismes de l’étoile.. 314

Introduction au symbolisme de l’étoile.. 314

L’apport de l’étymologie sumérienne.. 314

L’apport de l’étymologie hiéroglyphique égyptienne.. 319

Constat sur l’apport de l’étymologie sumérienne et hiéroglyphique   323

L’apport de l’étymologie sumérienne.. 324

L’apport de la mythologie / symbologie comparée.. 324

Conclusion sur des symbolismes de l’Étoile.. 333

Des symbolismes de la roue.. 333

Introduction au symbolisme de la roue.. 333

L’apport de l’étymologie sumérienne.. 333

L’apport de l’étymologie hiéroglyphique Égyptienne.. 336

L’apport de la symbologie et mythologie comparée.. 338

Conclusion sur des symbolismes de la roue.. 343

Des symbolismes de l’œil.. 344

Introduction au symbolisme de l’oeil.. 344

L’apport de l’étymologie sumérienne.. 345

L’apport de l’étymologie hiéroglyphique égyptienne.. 347

L’apport de la symbologie et mythologie comparée.. 350

Des symbolismes de la caverne.. 370

Introduction au symbolisme de la caverne.. 370

L’apport de l’étymologie sumérienne.. 370

L’apport de l’étymologie hiéroglyphique Égyptienne.. 370

L’apport de la symbologie et mythologie comparée.. 370

Des symbolismes de la voûte, du dôme.. 400

Introduction au symbolisme de la voûte et du dôme.. 400

L’apport de l’étymologie sumérienne.. 400

L’apport de l’étymologie hiéroglyphique Égyptienne.. 400

L’apport de la symbologie et mythologie comparée.. 400

Des symbolismes du carré.. 439

Introduction au symbolisme du carré.. 439

L’apport de l’étymologie sumérienne.. 439

L’apport de l’étymologie hiéroglyphique égyptienne.. 439

L’apport de la symbologie et mythologie comparée.. 439

Des symbolismes du temple.. 440

Introduction au symbolisme du temple et du tholos.. 440

L’apport de l’étymologie sumérienne.. 440

L’apport de l’Étymologie hiéroglyphique égyptienne.. 440

L’apport de la symbologie et mythologie comparée.. 441

Rappel du symbolisme de la totalité.. 452

CONCLUSION DU LIVRE 2.. 452

 

 

RÉFÉRENCES ET NOTES DE BAS DE PAGE DE CET EXTRAIT

[1] Dupont-Sommer André. Champollion et ses amis. In: Comptes rendus des séances de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 116ᵉ année, N. 4, 1972. pp. 689;

doi : https://doi.org/10.3406/crai.1972.12815

https://www.persee.fr/doc/crai_0065-0536_1972_num_116_4_12815

[2] https://fr.wikipedia.org/wiki/Satan

[3] aApp Apophis (Faulkner, réed.2017, p. 47)

[4] itn  iTn  soleil ; disque solaire; Aton itn s’opposer à; opposer (Faulkner, réed.2017, p. 39) it C2 / an C3B

[5] itnw  iTnw  adversaire, ennemi itnw  secret, mystère (Faulkner, réed.2017, p. 39) it C2 / an C3B

[6] siTn subordonner; assujettir, soumettre, contraindre ; vb. caus. (cf. itn s’opposer à, opposer) (Faulkner, réed.2017, p. 264) ; s (C3A) aT (C1) an (C3B)

[7] sid  réduire à l’impuissance, humilier ; vb. caus. (cf. id agresser, attaquer) (Faulkner, réed.2017, p. 264) ; s (C3A) aT (C1) an (C3B)

[8] id  jeune homme, adolescent  agresser, attaquer; être violent  taureau (Faulkner, réed.2017, p. 41) ; C1

[9] Ad  être féroce, agressif, en colère ; attaquer ; colère / (Faulkner, réed.2017, p. 8) ; C1

Adw un agresseur / (Faulkner, réed.2017, p. 8) ; C1

[10] At variation de adw agresseur (Faulkner, réed.2017, p. 7) ; C1

[11] Sat couteau carnage, massacre; terreur   sommet du pilier

Djed document (Faulkner, réed.2017, p. 321) ; s (C3A) at (C1)

[12] Rappel : « X » = (ventre d’un mammifère) = Prononciation : le h allemand de ich ; en phonétique ç

[13] sh terroriser (Faulkner, réed.2017, p. 291) ; s (C3A) ; h (C1)

[14] sHDn contrarier, fâcher ; vb. caus. (cf. HDn être réticent, désapprouver) (Faulkner, réed.2017, p. 294) ; s (C3A) H (C1) tm/d/dn (C1)

[15] XAA  résolu, déterminé (Faulkner, réed.2017, p. 247) ; XA (C3C)

[16] XAy   contrecarrer, contrarier (Faulkner, réed.2017, p. 247) ; XA (C3C)

[17] XAyt  XAt  tas, monceau de cadavres ; Voir aussi xAyt massacre, carnage (Faulkner, réed.2017, p. 247) ; XA (C3C)

[18] sHtm détruire ; vb. caus. (cf. Htm être détruit) (Faulkner, réed.2017, p. 294) ; s (C3A) H (C1) tm/d/dn (C1)

[19] sHtmw destructeur, exterminateur ; Cf. sHtm détruire (Faulkner, réed.2017, p. 294); s (C3A) H (C1) tm/d/dn (C1)

[20] Exemple d’équivalence suffixe m / n  :

DAmw  DAnw jeunes gens, troupes (Faulkner, réed.2017, p. 395)

[21] Stm être querelleur; hostilité (Faulkner, réed.2017, p. 333) S (C3A) / tm (C1)

[22] Exemple d’équivalence suffixe m / n  :

DAmw  DAnw jeunes gens, troupes (Faulkner, réed.2017, p. 395)

[23] tnm se détourner; s’égarer; dévier; ne mener nulle part ; aussi Tnm (Faulkner, réed.2017, p. 368) at (C1) an (C3B) am (C1)

[24] Équivalence nm = n

wnmw  wnw nourriture, subsistance (Faulkner, réed.2017, p. 76)

[25] tnmw obscurité, ténèbres            bière (Faulkner, réed.2017, p. 368)

[26] tnbX   se détourner, s’écarter, se dérober, courir au hasard, s’égarer (Faulkner, réed.2017, p. 368) at (C1) an (C3B) ab (C2) X (C3C)

[27] sti  successeur tirer ; jeter, lancer; enfoncer; harponner, allumer; … féconder; engendrer (Faulkner, réed.2017, p. 309) ; s(C3A) ta/ti/ty/tw/twa (C1)

[28] styt  semence, postérité (Faulkner, réed.2017, p. 309) ; s(C3A) ta/ti/ty/tw/twa (C1)

[29] sDn  porter (un enfant) ; aussi sdn, swDn, sDnn (Faulkner, réed.2017, p. 317) ; S (C3A) ; Dn (C1)

[30] st blessure  siège, trône; endroit, place, lieu; fondations, terrains; service, bureau, administration; magasin; rang, fonction (Faulkner, réed.2017, p. 313) ; s(C3A) ta/ti/ty/tw/twa (C1)

[31] snT  mesurer; fonder; façonner; replacer, refixer (Faulkner, réed.2017, p. 288) s (C3A) / an (C3B) / at/T/d/D (C1)

[32] sntt, snTt fondations, plan (Faulkner, réed.2017, p. 288) s (C3A) / an (C3B) / at/T/d/D (C1)

[33] tni devenir vieux, âgé; vieillesse, grand âge  signes de vieillesse  vieillard, aîné (Faulkner, réed.2017, p. 367) ; at (C1) an (C3B)

[34] id  jeune homme, adolescent  agresser, attaquer; être violent  taureau (Faulkner, réed.2017, p. 41) ; C1

[35] Ad  être féroce, agressif, en colère ; attaquer ; colère / (Faulkner, réed.2017, p. 8) ; C1

Adw un agresseur / (Faulkner, réed.2017, p. 8) ; C1

[36] At variation de adw agresseur (Faulkner, réed.2017, p. 7) ; C1

[37] Tni  élever; promouvoir; distinguer; se distinguer ; aussi tni (Faulkner, réed.2017, p. 376) ; at (C1) an (C3B)

[38] Tnw  distinction, choix, supériorité  nombre; compte, dénombrement; chaque, tout; chaque fois que (Faulkner, réed.2017, p. 376) ; at (C1) an (C3B)

[39] stwA faire lever, soulever, se mouvoir, marcher ; vb. caus. (cf. twA lever, soulever) (Faulkner, réed.2017, p. 310) ; s(C3A) ta/ti/ty/tw/twa (C1)

[40] sAt  mur, muraille, paroi prudence, sagesse (Faulkner, réed.2017, p. 258) ; s (C3A) at (C1)

[41] sAtw (zAtw) terrain; terre; sol ; plancher plancher, revêtement de sol (Faulkner, réed.2017, p. 257) ; s (C3A) at (C1)

[42] sA-tA (zA-tA)  serpent ; Cf. sA fils et tA terre (Faulkner, réed.2017, p. 261)

[43] sAA être sage, comprendre; sagesse  sage (le) (Faulkner, réed.2017, p. 258)

[44] sAi (zAi) s’attarder, attendre, ramper (Faulkner, réed.2017, p. 258)

[45] sAi être sage; être satisfait; être rassasié tamiser ; aussi sAiw ;

[46] StA  mystérieux; secret; caché; difficile ; aussi StAy ; StA  taillis, broussailles; bois mort (Faulkner, réed.2017, p. 333) ; S (C3A) / tA (C1)

[47] StAw  secrets; mystères ; aussi StA  mystères (religieux) (var.) (Faulkner, réed.2017, p. 333) ; S (C3A) / tA (C1)

[48] StAt  secrets ; aussi Styt (Faulkner, réed.2017, p. 333) ; S (C3A) / tA (C1)

[49] sStA rendre secret, mystérieux; rendre inaccessible; secret (adj.); secret (n.), affaire confidentielle, mystère, problème ; vb. caus. (cf. StA mystérieux, secret) (Faulkner, réed.2017, p. 305) sS (C3A) t/d (C1)

[50] itnw  iTnw  adversaire, ennemi itnw  secret, mystère (Faulkner, réed.2017, p. 39) it C2 / an C3B

[51] Cf Volume 4 / Lexique hiéroglyphes-français / règles observables / inversion de type Am, mA : Voici quelques exemples dans différents hiéroglyphes :

imA arbre ; gentil ; bien disposé ; plaisant; être plein de grâce; être enchanté (Faulkner, réed.2017, p. 24) cf iAm  ; iAm  : arbre (variante de imA arbre) (Faulkner, réed.2017, p. 11)

imAw, imw, iAmw  éclat, splendeur  tente, hutte (Faulkner, réed.2017, p. 24)

[52] sdx  cacher ; vb. caus. (cf. dx se cacher) puits, trou d’eau (Faulkner, réed.2017, p. 315) s (C3A) ad (C1) ax (C3C)

[53] sdg  endroit caché (Faulkner, réed.2017, p. 315) ; s(C3A) ad (C1) ag (C3B)

sdgi  cacher, dissimuler ; vb. caus. 3 inf. (cf. dgi se cacher) (Faulkner, réed.2017, p. 315) ; s(C3A) ad (C1) ag (C3B)

sdgw  choses cachées (Faulkner, réed.2017, p. 315) ; ; s(C3A) ad (C1) ag (C3B)

[54] ST équiper (?), parer, vêtir, revêtir sacoche, musette, sac (Faulkner, réed.2017, p. 333) ; S (C3A) ; T (C1)

[55] snd  un vêtement ; cf snD vêtement pour idoles (Faulkner, réed.2017, p. 289) ; s (C3A) / an (C3B) / at/T/d/D (C1)

[56] sTA  tisser, filer  traîner; tirer; extraire, retirer; résorber, réduire; prélever; entraîner, emmener; admettre, introduire; amener; s’écouler ; aussi sATA  (Faulkner, réed.2017, p. 312) s (C3A) TA (C1)

[57] sTAm  panser ; vb. caus. (cf. Tam se voiler) (Faulkner, réed.2017, p. 313) ; s (C3A) TA (C1) Am (C1)

[58] Exemple d’équivalence suffixe m / n  :

DAmw  DAnw jeunes gens, troupes (Faulkner, réed.2017, p. 395)

[59] sti  successeur tirer ; jeter, lancer; enfoncer; harponner, allumer; … féconder; engendrer (Faulkner, réed.2017, p. 309) ; s(C3A) ta/ti/ty/tw/twa (C1)

[60] stit traîner; tirer; extraire, retirer; résorber, réduire; prélever; entraîner, emmener; admettre, introduire; amener; s’écouler ; variante de sTA https://www.hierogl.ch/hiero/stit ; s(C3A) ta/ti/ty/tw/twa (C1)

[61] sti  successeur tirer ; jeter, lancer; enfoncer; harponner, allumer; … féconder; engendrer (Faulkner, réed.2017, p. 309) s(C3A) ta/ti/ty/tw/twa (C1)

[62] tA terre, monde terrestre ; terres émergentes ; pays; sol; Égypte (duel); pays plat (Faulkner, réed.2017, p. 359) tA  four tA  chaud, brûlant ; emporté, colérique (Faulkner, réed.2017, p. 360) tA  rideau, tenture (porte de temple) Gardiner p. 494, O16

[63] snDnDn    enflammer; inciter ; vb caus. (cf. DnDnt feu) (Faulkner, réed.2017, p. 289) ; sa (C3A) an (C3B) dm/dn (C1)

[64] Tán [MEN] : to become clean, clear, light, free (ta, ‘nature, character’ + an, ‘sky, heaven’) (A.Halloran, 1999, p. 38) ; Volume 4 / Lexique sumérien/français :   Tán [MEN] = devenir propre, clair, lumineux, libre (ta « nature, personnage » + an « ciel »).

[65] Une équivalence (ou bêtacisme) de type s/š est observable avec par exemple les termes sar šar šur qui désignent tous trois un homme puissant (d’où d’ailleurs le terme ashur qui sera plus tard le nom d’un assyrien) ou bien ušar2,3,4, ušur2,3,4, usar qui signifient tous trois une compagne, un voisin…

[66] ša4, še13 = cf., su9 = su9 ; ša4, = n., red ocher. v., to mourn, grieve (A.Halloran, 1999, pp. 15,16) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français : ša4, še13 = cf., su9 = su9 ; ša4, = ocre rouge, se lamenter, avoir de la peine

[67] si4, su4, sa11 = red (A.Halloran, 1999, p. 15) ; Volume 4 / Lexique sumérien/français :  si4, su4, sa11 = rouge

[68] sa5 =  n., red ocher.adj., red, red-brown.(A.Halloran, 1999, p. 48) ; Cf  Volume 4 / Lexique sumérien-français : sa5 = ocre rouge. Adjectifs : rouge, brun-rouge

[69] sa12 = voir sañ = sañ, sa12 = tête, point, leader, présent, un cadeau, un esclave, un humain, un individu (, « équivaloir ; sa4, « nommer » + ñe26, ñá « moi-même »). Adjectif : premier, première classe, principal ou de premier ordre. Préposition : en face de. (A.Halloran, 1999, p. 28)

[70] ušum, ušu : n., dragon, composite creature (uš11, ‘snake venom’, + am, ‘wild ox’) ; adj., solitary, alone. (A.Halloran, 1999, p. 70) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français : ušum, ušu = dragon, un dragon, littéralement un bœuf sauvage avec du venin de serpent (uš11, « venin de serpent, + am, « bœuf sauvage »). Adjectifs : solitaire, seul.

[71] ušumgal : lord of all, sovereign ; solitary; monster of composite powers, dragon (ušum, ‘dragon’, + gal, ‘great’)  (A.Halloran, 1999, p. 70) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français : ušumgal = seigneur de toutes choses, souverain ; solitaire ; monstre aux pouvoirs mixtes, pluriels, dragon  (ušum, « dragon » + gal « grand »)

[72] úš: n., blood; blood vessel; death [? zatu-644]. v., to die; to kill; to block (singular hamtu stem). adj., dead (A.Halloran, 1999, p. 8) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français : = nominatif : sang, vaisseau sanguin, mort/Verbes : mourir, tuer ; bloquer/adjectif : mort (zatu sign)

[73] šu2,4, šuš2 :  to overthrow; to throw down; to go down; to set, become dark, be overcast (said of the  sun); to cover (with -da-)  (reduplicated šu, ‘hand’; cf., šub). (A.Halloran, 1999, p. 48) Volume 4 / Lexique sumérien-français : 

šu2,4, šuš2, = renverser, abattre, tomber, rendre sombre, devenir sombre, devenir couvert (dit du soleil); couvrir (avec -da-) (répétition de šu, “main”; cf., šub

[74] ša4, še13 = cf., su9 = su9 ; ša4, = n., red ocher. v., to mourn, grieve (A.Halloran, 1999, pp. 15,16) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français : ša4, še13 = cf., su9 = su9 ; ša4, = ocre rouge, se lamenter, avoir de la peine

[75] si4, su4, sa11 = red (A.Halloran, 1999, p. 15) ; Volume 4 / Lexique sumérien/français :  si4, su4, sa11 = rouge

[76] « Un autre signe parut encore dans le ciel ; et voici, c’était un grand dragon rouge, ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes. Sa queue entraînait le tiers des étoiles du ciel, et les jetait sur la terre. Le dragon se tint devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer son enfant, lorsqu’elle aurait enfanté. » — La Bible (trad. Louis Segond), Ap 12:3-4

[77] thi se perdre, transgresser, pénétrer illégalement dans (un endroit) s’attaquer à, se tromper ; induire en erreur, égarer, enfreindre, désobéir à, mettre en question (son caractère) ; falsifier (?) (un compte), négliger (des dates fixées), rejeter (des requêtes), profaner (un cadavre) (Faulkner, réed.2017, p. 369) ; at (C1) h(C1)

thw transgresseur, délinquant, scélérat (Faulkner, réed.2017, p. 369) ; at (C1) h(C1) aw (C1)

[78] tiy souverain, monarque (Faulkner, réed.2017, p. 361)

[79] tit pilon amulette tyet, nœud d’Isis  image; forme; figure; projet; signe ; aussi Tit (Faulkner, réed.2017, p. 361)

titi piétiner, écraser, fouler aux pieds (Faulkner, réed.2017, p. 361)

[80] te, de4, ti = Verbes : approcher, rencontrer (quelqu’un : datif) ; attaquer, assaillir ; être effrayé (page 17)

[81] (A.HISLOP, p. 205)

[82] Note de A.HISLOP : Le lecteur éclairé n’a pas besoin d’exemples pour avoir la preuve de cette transformation fréquent du Shou S en T; mais je puis ajourter ceci pour le lecteur ordinaire: l’hébreu Shekel, peser devient en chaldéen Tekel; Shabar, briser, Tabar; Séraphim, devient en chaldéen Teraphim, contrafaçon Babylonienne des divins Chérubins ou Séraphins; hébreu Asar, être riche, chaldéen, Atar; hébreu Shani, second, chaldéen Tanin, etc.

BIBLIOGRAPHIE

 

 Proto-sumérien :

CNIL. Full list of proto-cuneiform signs

& Falkenstein, A. (1936). Archaische Texte aus Uruk. https://www.cdli.ox.ac.uk/wiki/doku.php?id=late_uruk_period :

Sumérien :

A.Halloran, J. [1999]. Lexique Sumérien 3.0.

Héroglyphique :

Faulkner. [réed.2017]. Concise dictionary of Middle Egyptian.

Hiero (hierogl.ch) (Hiero – Pierre Besson)

Démotique :

 The Demotic Dictionary of the Institute for the Study of Ancient Cultures of the University of Chicago | Institute for the Study of Ancient Cultures (uchicago.edu)

Hittite hiéroglyphique :

 Mnamon / Antiche scritture del Mediterraneo Guida critica alle risorse elettroniche / Luvio geroglifico – 1300 a.C. (ca.) – 600 a.C.

https://mnamon.sns.it/index.php?page=Scrittura&id=46

https://www.hethport.uni-wuerzburg.de/luwglyph/Signlist_2012.pdf

Archéologie :

Leroi-Gourhan, A. (1958). Le symbolisme des grands signes dans l’art pariétal paléolithique. Bulletin de la Société préhistorique française Année 55-7-8 pp. 384-398.

G.& S Sauvet et André Wlodarczyk (1977) : Essai de sémiologie préhistorique (pour une théorie des premiers signes de l’homme). Bulletin de la société préhistorique française / année 1977 / E&T 47-2 / p.545-558

Science des Symboles :

Chevalier-Gheebrant [2005]. Dictionnaire des Symboles. Paris: Robert Laffont.

Les mythologies  :

Guirand, J. [1996]. Mythes et Mythologie. Paris ; Larousse

Lien entre le chaldéen et la religion catholique :

A.Hislop. [s.d.]. Les deux Babylones.

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