OBJECTIF DE CE LIVRE :
Ce premier livre, première étape du volume 2 intitulée « La Bible de/vs la Mythologie » fait l’analyse comparée de la religion mythologique versus la religion biblique en traitant dans l’ordre chronologique les évènements allant « de l’existence de Dieu à la création d’Adam »
Table des matières
LIEN DE CE LIVRE AVEC TOUTE LA SÉRIE LITTÉRAIRE « LA VÉRITABLE HISTOIRE DES RELIGIONS DE L’HUMANITÉ »
Cet extrait est tiré du livre bientôt disponible à la vente sur ce site (au format PDF et numérique).
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DE DIEU À LA CRÉATION D’ADAM
Livre que vous pourrez aussi trouver à la rubrique :
Livres déjà parus
Pour bien comprendre la raison d’être de ce livre au sein de la série littéraire la véritable histoire des religions de l’humanité, rendez-vous à la page :
Introduction / Structuration et contenu
VOLUME 2 : HOMO SAPIENS ? SA MÉMOIRE RETROUVÉE
SON LANGAGE SES SYMBOLES SES MYTHES SES RELIGIONS SON HISTOIRE
LIVRE 2 DU VOLUME 2 : DE L’EXISTENCE DE DIEU A LA CRÉATION D’ADAM
YVAR BREGEANT AUTEUR DE LA SÉRIE : LA VÉRITABLE HISTOIRE DES RELIGIONS DE L’HUMANITÉ
SITE INTERNET
Pour la parfaite compréhension de la série La Véritable Histoire des Religions de l’Humanité, de son objectif, de la structuration de ses volumes et de leur contenu, je vous invite à vous rendre sur le site :
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Vous y trouverez en page d’accueil les objectifs de la série
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La préface de toute la série
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La structuration de la série avec le contenu respectif, l’apport spécifique de chaque livre :
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Les livres déjà parus :
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© YVAR BREGEANT, 2024
Dépôt légal : Septembre 2024
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SOURCES DESSIN DE COUVERTURE
Yvar Bregeant
VOLUME 2 : HOMO SAPIENS ? SA MÉMOIRE RETROUVÉE
SON LANGAGE SES SYMBOLES SES MYTHES SES RELIGIONS SON HISTOIRE
Début de l’introduction
Homo Sapiens…
L’homme qui sait… l’homme sage…
Mais que sait-il exactement Sapiens, ce sachant, si sage et si savant ?
Cette définition de l’espèce du genre Homo, à laquelle nous appartiendrions, porte-t-elle vraiment bien son nom ?
Il y aurait, objectivement, de nombreuses raisons de s’interroger sur ce réel « savoir » qu’il détient, homo sapiens.
On pourrait par exemple se questionner sur sa connaissance du vivant, et sur sa reconnaissance, son respect à son sujet.
L’actualité nous force à le faire.
On pourrait s’interroger sur sa réelle compréhension des lois qui régissent l’univers, la terre, le corps humain. Car le pourcentage estimé de sa connaissance du seul fonctionnement de l’univers, aussi, nous y contraint.
N’est-elle pas de seulement 5% aux dires des chercheurs? [1]
Que dire de la connaissance de ses propres facultés uniques, liées à l’esprit, la conscience, le libre arbitre ? À l’ère de l’IA qui prétend accéder à l’IAG, à l’intelligence artificielle générale, à l’équivalence de sa cognition, qu’en est-il réellement, qu’en sait-il seulement ?
Force est de constater que Sapiens ne sait pas grand-chose.
Nous pourrions alors nous intéresser aux raisons profondes pour lesquelles l’humanité s’est trouvé en ce Sapiens son ancêtre ? Au pourquoi cette théorie scientiste a émergé ?
Nous pourrions parler ensemble du contexte religieux et historique dans lequel la théorie de l’homo sapiens est apparue, en faisant des parallèles historiques explicites.
Cela serait assez révélateur des réelles raisons de son succès.
Je pourrai peut-être apporter ma petite pierre personnelle pour déconstruire le mythe scientifique de cette théorie, même si quasiment tout ou presque a déjà été écrit sur ce sujet précis.
Nous pourrions aussi nous interroger sur l’origine même du concept de la génération spontanée et d’évolution qui l’a vu émerger.
Je pourrai alors vous démontrer que Darwin n’a rien inventé, que toutes ces notions ne datent pas du 19e siècle, mais plongent bien plus tôt leurs racines dans la mythologie humaine la plus archaïque.
Nous pourrions remonter un peu plus le temps et nous interroger sur l’origine de l’enseignement de la Nature érigée en Dieu, ce grand thème de l’immanence repris par Spinoza, ce philosophe qualifié de « révolutionnaire » ! et dont on reparle tant ces derniers temps comme s’il avait inventé la poudre, au XVIIe siècle, avec sa formule « Deus sive Natura »[2].
Je pourrai alors vous démontrer que cette vision des choses plonge aussi ses racines dans la mythologie la plus archaïque.
Nous pourrions alors aller un peu plus loin dans le temps encore pour comprendre pourquoi ce nom de Sapiens lui a été donné, Sapiens, « l’homme qui sait », « l’homme sage », « l’homme qui pense ».
Je pourrai alors vous parler du Titan Chéos et du géant germain Mimir dont les noms signifient justement « celui qui pense » et de qui ils étaient les avatars, derrière les apparences.
Je pourrai vous parler du lien de Chéos avec Promethé et avec le héros Académos dont le nom fut donné par Platon à sa fameuse « Académie ».
Je me permettrai alors au passage de vous demander : combien de Sapiens y a-t-il connaissant l’origine profonde du mot Académie, celle-là même où ils se rendent pendant plusieurs années pour y apprendre l’histoire de Sapiens, celle-là même où s’en vont aussi siéger en Sapiens « immortels » les meilleurs d’entre eux, juste avant d’ailleurs, de mourir ?
Combien d’entre eux, oui, savent-ils pourquoi Platon a choisi ce nom pour son jardin ?
Ne me dites pas simplement que c’est parce qu’Academos y fut enterré, s’il vous plaît.
Je vous donnerai la réponse, mais m’en irai alors surtout vous démontrer de manière bien plus large et documentée combien le logos, la philosophie, n’est que la fille du muthos, du mythe, de la mythologie.
Et qu’ainsi, la philosophie elle aussi n’a strictement rien inventé, car elle aussi plonge ses racines dans la mythologie la plus archaïque.
Nous pourrions alors aller un peu plus loin encore dans les temps archaïques et nous interroger sur le symbolisme mythologique du singe et des sens qu’il revêt ainsi qu’au véritable personnage auquel il renvoie.
Ce serait une voie.
Mais comme vous le constatez, traiter du seul sujet du scientisme et de la théorie de l’évolution, ce serait comme commencer par la fin, alors même que pour comprendre cette fin qui nous est aujourd’hui partout imposée, il nous faut nécessairement commencer par le début, par plonger dans le passé !
Et puis, à dire vrai, ne traiter que de ce seul sujet, ce serait trop réducteur.
Car le sujet de ce volume est, oui, assurément bien plus vaste que la seule infirmation de la seule théorie de l’évolution.
En effet, nous le verrons dans un volume à suivre, celle-ci n’est qu’une des dernières religions en date de l’humanité, une des dernières ramifications issues de son tronc commun de croyances que fut la religion mythologique préhistorique et antique, religion que nous allons avant ici ensemble analyser dans le détail, ce qui nous permettra de comprendre tout à la fois quelle a été la véritable origine de l’homme, mais aussi, concomitamment, quelle est l’origine même de ses croyances, de ses religions, de toutes les religions de son histoire jusqu’à donc, ses toutes dernières émanations en date, celles du scientisme moderne, du féminin sacré, du wokisme, du transhumanisme..
Ainsi, il nous faut déjà comprendre, dans cette introduction, que de tous les problèmes de Sapiens, le plus grave, le plus profond n’est pas le fait qu’il ne sache rien ou si peu de l’univers qui l’entoure, ni de son propre fonctionnement, ni même des raisons pour lesquelles il a été conduit à croire avoir été un singe produit d’une évolution déterministe et déterminée par une mère nature divine toute puissante,
Non.
Le véritable problème de Homo Sapiens : il a perdu la mémoire
Le véritable et très profond problème de Sapiens est qu’il a totalement perdu sa mémoire, la mémoire de sa propre histoire, la mémoire de ses origines.
En effet, est-ce que Sapiens se souvient de ses langues originelles ?
Celles-là mêmes qu’il utilisait pour véhiculer sa pensée, sa mémoire du passé et ses croyances à son sujet ?
Quelle trace en a-t-il conservée de cette mémoire, de ses souvenirs, qu’il a sans doute mythifiés ?
Que sait-il alors, au moins, Sapiens, de ses propres mythes, les plus archaïques et de ce qu’ils lui rappellent, de ce qu’ils lui révèlent sur sa propre origine ?
C’est toute cette mémoire de sa véritable histoire que je me propose de télécharger à travers vous, dans sa mémoire vide, mais qui, je l’espère, reste vive, par l’entremise de ce très grand volume 2.
Notez au passage que je n’emploie pas ici le mot véritable par hasard.
Tout comme le titre de Sapiens ? N’a pas été choisi pour rien.
En effet, lorsqu’on lit des livres de vulgarisation « scientifique » tel que le livre de Yoal Hariri auquel le titre de mon livre fait écho, ou bien de plus simples ouvrages scolaires fournis aux enfants, la théorie de l’évolution y est systématiquement présentée comme un fait établi au point qu’il n’est même pas jugé nécessaire de présenter une autre vision ou de s’y comparer. Et donc, il ne lui est même pas accolé le mot véritable ou la plus vraisemblable, puisque, du fait même de cette non-mention, de son point de vue, elle est la seule et l’unique.
La raison pour laquelle j’ai choisi d’intituler ma série littéraire « la véritable histoire des religions de l’humanité » est donc tout autant une marque de respect pour l’existence d’une vision différente qu’une invitation à venir examiner les raisons, les arguments pour lesquels j’en suis venu à me permettre de qualifier ainsi la vision de l’histoire de l’humanité que je vais vous présenter, par rapport à toute autre, quelle qu’elle soit.
Ceci étant dit, la question maintenant est : en quoi mon apport, ma contribution, est-elle différente de tout ce qui a pu être écrit sur le sujet ?
Sur quoi vais-je donc me baser pour parvenir à faire recouvrer à Sapiens la mémoire complète de la véritable histoire de la genèse de son humanité et de ses religions ?
Pour y parvenir, je vais recourir à une approche totalement novatrice, celle de me baser sur une quadruple approche, sur quatre socles absolument fondamentaux des sciences humaines, des sciences de l’étude du passé :
La linguistique archaïque (protosumérien, sumérien et hiéroglyphique égyptien)
La symbologie comparée
La mythologie comparée
La théologie mythologique et biblique comparée
Je précise au passage que cette série n’a donc rien d’ésotérique.
En étant fondée sur ces quatre purs socles scientifiques des sciences humaines, elle a justement pour but d’éliminer toute interprétation personnelle et subjective propre au monde ésotérique.
Je me considère comme un chercheur, de foi chrétienne, et le fait pour moi d’analyser et développer la nature profonde de la religion mythologique qui a été à la source de ce que le monde judéo-chrétien appellera plus tard le paganisme ne fait pas de moi un ésotérisme ni d’ailleurs un païen.
Le langage de nos ancêtres était, dans le domaine sacré, un langage imagé, ce que reflète bien le caractère idéographique de leur langue.
Le fait de connaître ces langues idéographiques et leur double sens ne fait donc pas de moi un ésotériste, mais juste un fin connaisseur de ces langues et de la culture religieuse qui leur est intimement associé.
À la différence de l’ésotériste qui fonde souvent ses interprétations sur base d’arguments fumeux et subjectifs, tout ce que je vais développer et démontrer se fera constamment, vous le constaterez, sur ces quatre bases documentaires, d’une manière rigoureuse et méticuleuse, de manière à justement ne laisser aucune place à la subjectivité ou à l’interprétation personnelle.
De sorte que celles et ceux qui taxeront mon travail d’ésotérisme afin de tenter de le déprécier, ce ne sera à mon sens qu’un piètre aveu de faiblesse, d’incompétence, d’ignorance triste de ces sujets.
La linguistique archaïque
Les langages archaïques de nos ancêtres étant de nature idéographique, abstraite, le premier postulat que je pose est que la linguistique archaïque, avec la connaissance intime des toutes premières langues au premier rang desquelles le protosumérien, le sumérien et le hiéroglyphique, va nous permettre de comprendre l’intégralité du langage symbolique sacré auquel a eu recours la mythologie préhistorique et antique,
Démonstration sera faite que le protosumérien et le sumérien ainsi que, dans une moindre mesure, le hiéroglyphique étaient la langue de la préhistoire.
Puisque le sumérien et le hiéroglyphique sont un héritage de la Préhistoire, leur connaissance nous permettra d’accéder au langage de nos ancêtres.
Le postulat associé est que l’encodage des symboles sacrés a été effectué en s’appuyant sur les sens synonymes ou sur les doubles sens homophoniques propres aux langues sumériennes et égyptiennes.
Connaître le sumérien et le hiéroglyphique c’est donc connaître, non seulement la langue de nos ancêtres, mais c’est aussi comprendre, décrypter le langage des symboles sacrés auxquels ils recouraient et par là, leur pensée sacrée, leur mémoire mythologique.
Certes, il faut reconnaître que beaucoup d’efforts ont été faits de la part de nombreux chercheurs pour essayer de remonter au mythe originel et de le comprendre. Le dernier ouvrage en date étant celui de Jean Loïc Le Quellec dont la méthodologie a consisté à recomposer le mythe archaïque grâce à l’analyse phylogénétique des mythes pour tenter de recomposer leur arborescence et par là de remonter à ses racines primitives.
Toutefois, force est de constater que le résultat est extrêmement ténu, assimilable à une montagne de données n’accouchant que d’une petite souris, puisque le mythe de la caverne ne serait qu’un mythe de la création du monde.
Or, la langue du mythe est un langage de symboles. Ne pas parler ce langage c’est être dans l’impossibilité de comprendre ce qu’il exprime.
Et ne pas connaître les langues qui ont composé ce langage, c’est ne pas en avoir les clefs.
Je vous invite alors au cours de la lecture de ce livre 2 de vous arrêter sur l’analyse de la caverne que j’y traiterai, car la caverne est l’un des symboles du cosmos et la création du cosmos fera partie des grands thèmes analysés.
Au cours de cette lecture de l’analyse de la caverne, vous verrez l’apport absolument extraordinaire que la connaissance intime des langues sumérienne et hiéroglyphique nous permet assez simplement d’obtenir, juste en se reposant sur l’étymologie, qui est la langue des hommes et des anciens, plutôt qu’en nous reposant sur la froide machine de la technologie, aussi affûtée soit-elle.. En pénétrant dans cet univers de la grotte, de la caverne, dont tous les mots qui la désignent ont été chargés des sens de son symbole, vous accéderez à une connaissance exhaustive, complète, fine de ce que représentait réellement la caverne pour nos ancêtres.
Il est bien sûr évident que sans cette connaissance contextuelle de la caverne, il est parfaitement impossible d’envisager une seule seconde de comprendre les raisons profondes pour lesquelles nos ancêtres s’y rendaient comme celles des rites et représentations ou fresques rupestres qu’ils y effectuaient.
En ce sens, l’apport de cet ouvrage est très important, car il permet de déchiffrer et comprendre exhaustivement ce qui n’avait jamais pu l’être jusqu’à présent, et la caverne en est l’un des nombreux exemples patents.
Un autre exemple majeur de l’apport de la linguistique quant au monde sacré sera aussi celui du sens profond du nom de Gizeh donné au site des pyramides du même nom.
Non pas tant parce que cet exemple est plus important que toutes les explications qui seront données dans ce livre que pour le caractère particulièrement emblématique de ce site et le fait qu’il soit davantage médiatisé.
Je pose la question : Combien d’homo sapiens peuvent-ils se prévaloir de connaître l’essence, les sens de ce mot et des raisons profondes pour lesquelles il a été choisi ?
Vous l’apprendrez aussi à la lecture de ce livre, lorsque, dans la partie dédiée aux symbolismes allant du dieu suprême à celui du cosmos, je traiterai le symbolisme du centre.
D’un point de vue purement linguistique, nous serons aussi forcés de constater un fait particulièrement contre-intuitif qui interpellera, je le crois, tant les linguistes que les esprits curieux savoir que le sumérien et le hiéroglyphique sont en fait deux langues intriquées, avec beaucoup de liens entre elles, ce qui aura, vous verrez, de nombreuses et profondes répercussions sur le plan sacré et cultuel et notre connaissance de ces deux civilisations.
Ce fait pourra surprendre de prime abord les néophytes en ces langues voire leurs experts respectifs, étant donné qu’il est admis que chacune de ces langues recourt à un système d’écriture différent (hiéroglyphique vs cunéiforme) ou parce qu’elles sont apparemment trop distantes géographiquement. Toutefois la connaissance et l’analyse conjointe de ces deux écritures ne laisseront pas de place au doute quant à cette affirmation.
Cette connaissance de la linguistique nous permettra de comprendre non seulement le langage symbolique préhistorique et de déchiffrer la mythologie préhistorique, mais aussi celle de Sumer et de l’Égypte qui en ont entièrement hérité, comme celles de toutes les mythologies qui leur ont succédé, Sumer et l’Égypte ayant servi en tant que les deux premiers centres névralgiques religieux de l’époque dite historique de point relais entre la Préhistoire et l’Histoire
En effet, mon postulat est que le langage symbolique sacré de Sumer et de l’Égypte, hérité de la Préhistoire a à son tour innervé celui de toutes les mythologies des autres civilisations. Nous aurons amplement l’occasion de le vérifier dans l’analyse des noms de divinités ou de lieux sacrés. Je précise bien dans le domaine sacré. Je ne suis pas de l’avis que le sumérien ou le hiéroglyphique soient par exemple les langues sources ou mères de toutes les autres langues. C’est uniquement leur influence dans le domaine linguistique et symbolique sacré dont il est question ici.
Nous allons donc, si vous le voulez bien, oublier les croyances de la civilisation européenne, oublier le grec et le latin, comme si ces langues avaient été les premières à véhiculer le fondement de la pensée humaine.
Nous allons marcher dans les pas de tous les hommes illustres qui ont consacré leur vie à comprendre la raison d’être profonde des civilisations anciennes, dans les traces de Champollion et de tous les traducteurs qui ont permis la traduction des langues antiques.
Mais, grâce à eux et grâce à Dieu, nous irons au-delà, bien au-delà.
Nous allons aller, en effet, au-delà du fait de déchiffrer une langue pour traduire des textes anciens. Car ce n’était là en vérité qu’un premier rideau de mystères et de difficultés. Nous allons pénétrer dans le « très saint » de la religion mythologique originelle universelle, plonger dans ces langues davantage en profondeur et les utiliser pour décrypter la véritable langue qu’elle cache derrière un deuxième rideau de mystères et de secrets, tout aussi épais et opaque que le premier : la langue symbolique sacrée qui sous-tend tout l’édifice religieux universel mondial
Nous allons aller au-delà aussi dans notre champ d’investigation, car nous décrypterons tous les mystères de l’ancienne Égypte, tous les mystères de Sumer, mais aussi, par extension, celui de toutes les autres civilisations connues.
Nous allons aller au-delà aussi dans le temps, car cette base de connaissance nous permettra de résoudre tous les mystères des civilisations préhistoriques, des temples, des croyances, des rites et pratiques des hommes dits du Paléolithique et du Néolithique qui ont façonné en amont la pensée des Sumériens et des Égyptiens qui, les premiers, utilisèrent une forme d’écriture nous y donnant accès, une écriture qui était de l’aveu même de Champollion « un système complexe, une écriture tout à la fois figurative, symbolique et phonétique, dans un même texte, une même phrase, je dirais presque dans un même mot. »
Êtes-vous alors prêts, s’il vous plaît, à ouvrir votre esprit à un langage pour vous nouveau, parce qu’un langage oublié, un langage fait de symboles et de figures ?
Êtes-vous prêt à voir comment fonctionnent les clefs sacrées secrètes des écritures sumérienne et égyptienne permettant de casser le code du double langage des symboles et enfin décrypter, faire parler l’intégralité du langage symbolique des mythes ?
La symbologie comparée
La symbologie comparée va quant à elle nous permettre de confirmer, de corroborer, parfois d’affiner, la justesse du décryptage du langage symbolique mythologique opérée grâce à la linguistique.
En comprenant parfaitement ce langage symbolique, vous serez à même de déchiffrer le langage symbolique de tous les récits mythologiques de toutes les civilisations connues de l’époque historique antique et verrez émerger l’Histoire archaïque de l’humanité et de la religion derrière les récits apparemment abscons de ses dieux, héros, animaux et personnages.
La connaissance fine de ce langage symbolique vous permettra aussi de comprendre la raison d’être de l’architecture, du mobilier sacré, des ornementations, des rites propres à tous les temples, qu’il s’agisse des premiers sanctuaires, les cavernes avec leurs fresques rupestres, mais aussi de tous les temples postérieurs, les grands sites mégalithiques, les temples antiques jusqu’à ceux des religions plus récentes.
La mythologie comparée
La mythologie comparée va quant à elle nous permettre de totalement mettre à nu le mythe archaïque originel, déjà partiellement révélé par l’analyse linguistique idéographique des sites préhistoriques.
Le postulat étant en la matière que les grands mythes civilisationnels constituent une arborescence, donc chaque civilisation a été une déclinaison, mais dont le tronc se situe en Sumer et en Égypte et plongent ses racines dans la Préhistoire.
Le principe étant que les évènements et les personnages primitifs, primordiaux, peuvent être reconstitués, en isolant les structures narratives communes à tous les mythes en filtrant, en faisant abstraction des particularismes naturels de leurs différentes déclinaisons et réadaptations locales.
La mythologie comparée va donc nous permettre d’accéder au récit mémoriel des origines, à la profonde trace mnésique que celui-ci a gravée dans le mythe, à la croyance du mythe originel, et même si celui-ci sera exprimé en un langage symbolique, puisque ce dernier a été entièrement décrypté par la linguistique et la symbologie comparative, cette mémoire deviendra, pour la première fois de l’histoire, parfaitement lisible.
En décryptant les langages symboliques des civilisations anciennes, notamment par le sumérien et l’égyptien hiéroglyphique, il sera démontré que les mythes fondateurs de l’humanité partagent une origine commune et révèlent une histoire bien différente de celle qui nous est enseignée traditionnellement
Nous verrons émerger grâce à ces deux facettes d’une même pièce, l’Étymologie sacrée et la Mythologie avec son langage symbolique, tous les détails de la puissante trace mnésique que les évènements de la Genèse de l’humanité ont indiscutablement gravés dans la mémoire de l’humanité.
La mythologie comparée au récit de la Genèse
La comparaison entre, d’un côté, le récit des évènements, les personnages et les doctrines de la religion mythologique avec, d’un autre côté, ceux de la Genèse biblique va quant à elle nous permettre de réaliser que l’histoire primitive que ces deux grands récits qui ont façonné notre monde est strictement la même, bien que, comme nous le verrons, chacun de ces deux grands systèmes religieux en a livré une version, une interprétation différente.
Cette comparaison nous permettra déjà, d’un strict point de vue historique, d’attester de l’historicité des évènements de l’Eden et de ses personnages.
D’un point de vue religieux, elle nous permettra parallèlement de parfaitement comprendre les enseignements propres à chacun de ces deux grands systèmes de pensée, et, pour ce qui est de la Mythologie notamment, en quoi elle a par la suite innervé toutes les religions du monde de sa lignée.
Nous verrons en effet, progressivement, que la Mythologie a enseigné une version antagoniste, contradictoire, des évènements de l’Eden par rapport à celle portée par le récit biblique, et qu’ainsi, même si les évènements que tous deux énumèrent se recoupent d’un point de vue historique, ils n’y ont pas été présentés et interprétés de la même manière, ce qui a eu pour effet de générer, dès le départ, deux religions principales primordiales antagonistes.
Nous examinerons dans le détail quels étaient les enseignements de la religion mythologique en commençant par la mythologie préhistorique, historique et classique et nous verrons en quoi ils divergent frontalement de l’enseignement biblique.
Cette base nous permettra ensuite de mieux comprendre dans les volumes suivants l’intime filiation entre la religion mythologique préhistorique et tous les cultes de la Terre qui s’en sont ensuivis.
Les questions que cela soulève
Il est indéniable qu’à l’énoncé de ces postulats et de la méthodologie adoptée, de très nombreuses questions vous sont venues à l’esprit quant à leur bien-fondé.
Hormis, cet homme a-t-il bien toute sa raison ? on peut énumérer, je pense, les suivantes :
Pourquoi peut-on dire que la mythologie est un langage symbolique, une imagerie mentale susceptible de véhiculer notre histoire, la mémoire de l’histoire de nos ancêtres ?
Le mythe n’est-il pas, par définition, qu’une pure invention sans aucun lien avec des faits réels ?
Et pourquoi peut-on dire que les symboles sont vraiment des éléments de langage, les briques composantes de la langue symbolique, préhistorique et antique ?
D’autre part, en quoi la méthodologie que j’ai adoptée pour reconstituer le mythe originel diffère-t-elle de celles et ceux qui se sont attaqués à ce problème avant moi ?
N’y a-t-il donc rien que les mythologues et spécialistes en symbologie, par leurs propres recherches en étymologie et analyse comparative des mythes, cultes et religions n’aient découvert jusqu’ici ?
Et si oui, quelles sont les limites de leurs découvertes que ce cycle d’ouvrages a donc la prétention de si largement repousser ?
En quoi la méthodologie que j’ai suivie est-elle meilleure ou pourquoi ce volume et son cycle d’ouvrages permettront-ils donc de faire parler les mythes de manière exacte et exhaustive comme jamais auparavant ?
Pourquoi postuler que la clef de cryptage des symboles mythologiques est la langue sumérienne et hiéroglyphique ?
En quoi le protosumérien, sumérien et hiéroglyphique, quand bien même elles sont certes nos langues les plus anciennes pourraient-elles être une fenêtre ouvrant sur une mythologie et une histoire préhistorique remontant elle à des dizaines ou centaines de milliers d’années comme cela est communément admis ?
Le fossé temporel n’est-il pas rédhibitoire ?
De la même manière, quel sens cela a-t-il de comparer la pensée mythologique préhistorique et historique de l’époque de Sumer et de l’Égypte à celle de la genèse biblique considérée comme bien plus récente ?
Le fait qu’ils vont converger tous deux pour nous livrer la même histoire originelle, si tant est que cela soit avéré, ne sera-t-il pas, au final, juste la preuve que la Bible est un récit emprunté à des civilisations plus anciennes ? En quoi cela atteste-t-il de l’historicité des faits relatés ?
La conception visant à concevoir au fond, la Mythologie et la Genèse biblique comme les deux faces d’un même mythe, d’une même légende, plutôt que le récit de faits réels, n’en ressortira-t-elle pas que plus renforcée ? Pourquoi penser le contraire ?
S’il sera certes passionnant d’examiner les preuves que la mythologie préhistorique et antique a pu innerver à ce point le monde des religions, jusqu’à nos dernières en date, l’intérêt, même s’il est certes majeur, ne reste-t-il pas cantonné à l’étude des religions, et non à l’histoire de l’humanité, de ses réelles origines et de son futur qu’elles projettent ?
Toutes ces questions et toutes les questions connexes qu’elles soulèvent, qui ont surgi dans votre esprit à la lecture de la présentation de ma méthodologie appelle une réponse.
Elles sont en effet parfaitement légitimes.
La réponse à chacune d’entre elles est prête, mais vous les fournir en introduction de cet ouvrage serait beaucoup trop long.
La matière du cœur du livre étant déjà substantielle, je préfère ne pas vous contraindre à devoir passer par une longue introduction explicative.
Je vous les fournirai donc en annexe à la toute fin du dernier livre du volume 2.
Ne pensez donc pas que je veuille éluder ces questions, mais, me les étant moi-même posées, il est naturel et nécessaire qu’elles soient toutes dûment traitées.
Je dois aussi ajouter que ce qui me fait repousser ces questions en annexe, outre l’important développement qu’elles requièrent, est juste le fait que, comme l’on dit communément, une image vaut mille mots.
Autrement dit, je suis par-dessus tout convaincu que le développement du résultat de mes recherches sera bien plus parlant, bien plus révélateur, pour vous convaincre que je ne me suis pas trompé, ni ne vous ai trompé dans mes postulats et mes propos.
Mais vouloir présager du résultat et déjà en discuter, avant même de vous l’avoir exposé, n’a en soi, j’espère que vous êtes d’accord avec moi, pas vraiment de sens non plus.
Nous allons donc commencer dans l’ordre, par le début :
Je vais d’abord vous présenter progressivement le résultat de mes travaux !
Je suis convaincu que lorsque je vous aurais développé l’intégralité de l’image reconstituée de l’origine de l’humanité et de ses croyances, pixel après pixel, évènement après évènement, personnage après personnage, vous serez d’accord avec ce positionnement.
La portée de l’ouvrage
Un mot concernant la portée de cet ouvrage.
Parce qu’il est à la confluence de la religion, de l’histoire et des sciences humaines, la portée de cet ouvrage est considérable.
Il ouvre en effet une porte fascinante sur le monde de nos ancêtres, sur leur vision du monde, leur mémoire, leur histoire, qu’ils nous ont racontée et transmise depuis la nuit des temps au moyen de leurs récits, qu’ils soient écrits sous forme idéographique ou symbolique ou par les récits qui nous sont parvenus.
Parce qu’il explore l’origine de l’homme et de la religion avec une approche linguistique et comparative novatrice et démontre l’unicité du langage et de la mythologie entre la Préhistoire et l’Histoire, il unifie définitivement les mondes de la Préhistoire et de l’Histoire trop souvent comprises comme des entités périodiques sans lien entre elles.
Parce qu’il explique, développe et compare la religion mythologique préhistorique et antique, il pose le fondement de la compréhension de tous les cultes, religions, rites et pratiques que le monde a connus, depuis la préhistoire en passant par le néolithique, l’époque historique, l’émergence de la philosophie, les grandes religions encore en place jusqu’aux dernières qui ont émergé.
Parce qu’il compare la religion mythologique préhistorique et antique à la religion biblique primitive et met en évidence leur profonde divergence d’interprétation des mêmes évènements primordiaux, il nous met en conscience, sur le plan religieux, face à un choix, savoir laquelle des deux versions de l’histoire est la bonne, la vraie.
Parce qu’il démontre que le récit de l’Eden s’est gravé dans l’étymologie des langues anciennes comme dans la mythologie préhistorique et antique il soulève des questions de fond quant à l’historicité de ces récits croisés qui nous sont parvenus.
Ce faisant, il se veut une réponse extrêmement documentée méticuleuse et définitive en réponse aux détracteurs du récit biblique, qu’il s’agisse d’archéologues, de scientistes, de partisans du paganisme, de la gnose, de l‘ésotérisme, des extra-terrestres Annunaki (Sythchin, A.Parks) et de leurs thèses respectives, et plus généralement toutes les personnes qui pensent peut-être que la genèse n’est qu’un mythe sans valeur historique, un mythe d’ordre secondaire emprunté à des mythes antérieurs de Sumer ou d’ailleurs.
Pour les personnes qui sont à la recherche d’une vérité religieuse, j’ai aussi envie de comparer mon travail de recherches à une toute nouvelle technique médicale, mais appliquée dans le domaine de la religion. Force est en effet de constater que le phénomène religieux peut se révéler lorsque perverti et détourné de son objet, un véritable cancer pour l’humanité. Pour traiter le cancer, les médecins recourraient jusqu’à présent à la chimiothérapie, mais cette thérapie a pour effet de détruire tout à la fois les cellules tubéreuses et les cellules saines. L’immunothérapie, une nouvelle technique plus récente, permet de stimuler les défenses de l’organisme pour que celui-ci identifie et ne s’attaque qu’aux cellules cancéreuses. Mon travail de recherches va, je le crois, je l’espère en tous cas, s’apparenter à une immunothérapie religieuse en ce qu’elle va permettre à l’humanité d’attaquer le mal à la racine en identifiant les racines profondes des religions, en en délivrant dans tous les cœurs et les esprits une connaissance extrêmement pointue, et par là, la pleine capacité auto-immune d’immédiatement en identifier les enseignements trompeurs et de les rejeter, de les éliminer d’avec toutes leurs conséquences humaines dévastatrices dont l’histoire, nous sommes d’accord, regorge.
Son public
La destination de ce livre est une adresse universelle.
Tant par son contenu, que par sa présentation très précise et factuelle, sans que mon point de vue personnel chrétien ne soit excessivement prégnant, ce volume s’adresse de facto à un très large public, athée, agnostique ou croyant, d’une manière générale à tous celles et ceux dotés d’un esprit curieux de ces sujets et disposés à ouvrir le champ de leur réflexion même si cela nécessite parfois de s’exposer à un point de vue final d’auteur divergent. Mais comme je ne suis pas une IA, il est tout de même naturel que j’aie moi-même un avis, une conclusion sur mes recherches et que j’en fasse part de temps en temps.
Cette série interpellera donc, tout le monde, car il a une portée universelle.
Aussi bien les croyants, en les renforçant dans leur foi et en les aidant à se repositionner, que les personnes agnostiques, athées, en leur apportant un éclairage totalement nouveau et parfaitement inattendu.
D’une certaine manière, cet ouvrage ne s’adresse pas pour autant à tous les publics.
En effet, comme vous pourrez le constater, il est extrêmement dense du fait même du recours constant à l’étymologie (sumérienne et hiéroglyphique) et aux analyses comparatives symbolique et mythologique.
C’est pourquoi je me suis efforcé d’utiliser un style clair et concis pour faciliter la compréhension des matières traitées.
Mais ce volume n’est donc pas vraiment un livre de chevet qu’on lit pour se détendre après une dure journée.
C’est plutôt un livre que l’on prend le matin après 2, 3 bons cafés !
Ce n’est pas du feel good, c’est plutôt du feel God en mode densifié !
Mais le résultat en vaut la peine, je peux vous l’assurer !
L’avantage de cet ouvrage
L’avantage de cet ouvrage est qu’il vous raconte une histoire, notre histoire, avec ses évènements, ses personnages, ses enseignements.
Quelque soit l’endroit où vous vous y trouvez, et même si, certes, souvent, les matières sont denses et requièrent de la concentration, vous ne vous y sentez jamais perdus pour autant, car elles sont toutes reliées par un fil d’Ariane conducteur, celui de notre histoire, déroulée de manière progressive, pour vous guider, je l’espère, vers la lumière de la Vérité.
Si je devais en effet résumer ce que ce livre est en termes de matières traitées, cela pourrait en fait s’avérer rédhibitoire pour un grand nombre de personnes.
Car il est en terme de fond documentaire, la fusion d’un dictionnaire (proto)sumérien français, hiéroglyphique-français, d’une thèse d’archéologie, d’un dictionnaire des symboles (que je vais produire par ailleurs), d’un dictionnaire de la mythologie et d’une Bible.
Dis comme cela, cela ne fait pas très envie n’est-ce pas ?
Mais tout l’intérêt de cet ouvrage est de fusionner tout ce beau monde en le rendant vivant, en faisant que chaque pièce de ce si vaste puzzle une fois chacune remise correctement à sa place nous fournit une image vivante, une succession d’images vivantes, un film de notre histoire qui nous parle à toutes et à tous.
Quel est mon positionnement personnel ? Qu’est-ce qui m’a incité à faire cette recherche ?
Fondamentalement, ce qui m’a conduit à cette recherche est le fait que la Raison pure n’est pas le monopole, ni des déistes, ni des athées.
Je me considère comme un chrétien véritable (encore ce véritable me direz-vous !) et en tant que tel, il m’est demandé de faire usage de ma raison et pas seulement de ma capacité à exercer la foi.
La foi, en effet, n’a sa place que là où s’arrête la raison pure, elle est ce 1% qui reste qui nous fait nous jeter en arrière dans les bras d’un ami qui, 99 fois, ne nous a jamais menti.
Si Dieu a donné un cerveau à l’humain, cerveau que les chercheurs de tous les pays s’acharnent à reproduire, c’est sans guère de doute pour s’en servir.
S’il lui a donné un cœur, c’est afin qu’il ait foi, confiance en son Père et en les siens quand la raison ne suffit plus.
C’est pourquoi la Bible n’oppose pas foi et raison, mais, bien au contraire, elle les considère comme parfaitement complémentaires.
C’est pourquoi elle invite instamment le chrétien à faire preuve de raison[3], à s’émerveiller et explorer l’univers qui l’entoure à constamment repousser les limites de ses connaissances des choses, même si, au final, certaines finissent par ne plus pouvoir relever que de la foi en leur seule existence, lorsque sa cognition n’est plus à même de les appréhender.
En l’occurrence, l’usage de ma raison m’a donc conduit à me poser la question suivante :
Est-il raisonnable de croire que, si l’histoire d’Adam et Eve de la Genèse biblique a réellement existé, que cette histoire ne soit relatée par aucune autre culture que la culture judéo-chrétienne ?
Si telle a été la genèse de l’humanité, ne doit-on pas raisonnablement s’attendre à retrouver la trace de ce récit, de ses personnages principaux, de ses évènements primordiaux, de ses enseignements, dans les cultures et civilisations préhistoriques et les plus archaïques, avec une diffusion massive à travers le globe, même si avec, logiquement, une grande diversité d’applications locales ?
C’est la raison première pour laquelle je me suis engagé sur cette voie de la recherche, afin de vérifier, remettre en jeu, ce qui était ma conviction profonde.
C’est une démarche que j’ai jugé nécessaire et qui m’a, pour ma part, au final, conforté dans ma foi et dans mon choix de religion, même si ce n’était pas là l’objectif de départ.
Bien que je ferai part ici ou là de ma propre opinion, je m’efforcerai de rester le plus souvent neutre afin de permettre à chacun d’accumuler toutes les connaissances que j’ai pu rassembler sur la question pour lui permettre de se forger une fois, je l’espère, plus parfaitement éclairé sur le plan historique et religieux, sa propre opinion sur la question et, au final, de juger du bien-fondé de ma propre conclusion (ou pas !).
Ainsi, bien que je ferai état de mon propre positionnement, vous constaterez que j’analyserai et développerai bien davantage la version contraire de ma foi, la religion mythologique avec toutes ses ramifications dans le but, encore une fois, afin que toutes et tous puissent faire le choix le plus éclairé possible sur ses implications et conséquences. C’est, je pense, un gage d’honnêteté intellectuelle sans laquelle aucune réflexion et donc décision majeure ne peut se faire.
Je considère en effet qu’il ne peut y avoir de choix sain en quelque matière sans une information fiable et exhaustive, et mon devoir en tant que chrétien est d’avoir l’honnêteté intellectuelle de vous confronter de manière neutre et objective aux mêmes informations que celles que j’ai accumulées afin que vous vous forgiez votre propre avis final qui, peut-être divergera du mien.
Quelque soit celui-ci alors, une seule chose est d’ores et déjà certaine : cette série se révélera unique pour démystifier tout ce que vous avez lu et connu jusqu’ici sur ces sujets et vous permettre ainsi de vous assurer d’un choix éclairé.
Car aucun choix libre pris par un cœur sage et intelligent n’est possible sans connaître ces deux[4] voies majeures que je vais par le menu vous exposer.
Une portée essentielle pour le futur
Alors que nous sommes parvenus aujourd’hui à un moment crucial de l’histoire humaine, cette série a aussi pour objectif premier et final de contribuer à fournir au plus grand nombre de personnes possibles, sans distinction de couleur, de races, de croyance et de classes sociales, un meilleur futur, car il est à mon sens impossible d’en envisager un sans une intime connaissance du passé pour ne pas en réitérer les erreurs.
Et Dieu sait que dans le domaine de la religion, elles sont légion, avec des conséquences incalculables pour le genre humain.
Pardon, pour homo sapiens.
Quel est l’apport tout particulier de ce volume pour les passionnés d’Égyptologie ?
Il s’avère que ce volume sera une véritable Bible de l’étymologie sacrée sumérienne et égyptienne, en ce qu’elle va montrer comment ces deux langues, tout à la fois, portent en elles le récit des origines et sous-tendent tout l’édifice de la langue symbolique qui est le langage du mythe.
En ce sens, ce sera une découverte encore plus importante que celle des hiéroglyphes puisque nous pourrons accéder à l’histoire sacrée qu’ils recèlent, que Champollion avait compris, qu’il considérât qu’il fallait cacher ou taire et qu’il n’a pas voulu, pu ou eu le temps de révéler.
Quel Sapiens en effet parce qu’il a accès aux textes sacrés de ces deux civilisations en a pour autant compris le sens profond ?
Quel Sapiens est capable de dire quelle était la nature profonde de leurs croyances et de le démontrer ?
Même après avoir lu dans les hiéroglyphes comme dans un livre et les avoir révélés à tous, Champollion n’a-t-il pas dit à son frère qu’il avait découvert des choses qu’il « fallait cacher sous le boisseau » ?
Quel Sapiens sait de quoi il voulait parler ?
Voici ce que déclare la source citée en référence à ce sujet :
« En fait, il se rendait bien compte que les monuments, que les inscriptions de l’ancienne Égypte nous renseignaient sur l’histoire humaine bien avant le temps d’Abraham et que la « chronologie sacrée » devait être, qu’on le veuille ou non, sérieusement remise en question. Contemplant, durant son voyage d’Égypte, les témoins innombrables des époques pharaoniques, il se plaignait à son frère d’avoir trouvé des lumières et d’être obligé de les mettre sous le boisseau. L’avènement de Louis-Philippe fit luire pour la nouvelle science l’aube d’un jour nouveau : en 1831, Champollion présenta devant l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, dont il était devenu membre, son admirable mémoire sur La notation graphique des divisions civiles du temps chez les Égyptiens, mémoire qui amène l’historien, enfin libre d’exprimer toute sa pensée, à pénétrer jusqu’aux temps les plus reculés de l’histoire de l’ancienne Égypte. Mais bientôt une mort précoce allait le condamner définitivement au silence »[5].
Il est donc bien question, non pas seulement de la « simple » traduction d’un texte fait d’idéogrammes, mais aussi, et surtout de décrypter ce que ce texte véhicule comme enseignement profond et qui est resté caché.
Vous allez me dire que le décryptage des hiéroglyphes a permis oui de comprendre leur religion. On connaît le nom de leurs dieux, leurs rites, leur croyance en l’au-delà….
Oui, mais par religion et sens profond ce n’est pas cela dont je parle.
Ce dont je parle est : qui se cache derrière Osiris ? Qui se cache derrière Isis ? Qui se cache derrière Horus ? Qui se cache derrière Seth ? Que signifient un par un tous les évènements majeurs de leurs mythes ? Quelle est la structure archaïque du mythe que la branche égyptienne a décliné dans son pays ?
Ce dont je vous parle n’est pas la connaissance superficielle, la lecture littérale du mythe ou des modalités de leur culte, des noms de leurs dieux, que les hiéroglyphes nous révèlent, mais la connaissance du double sens de l’histoire cryptée qu’ils cachent.
Vous comprenez ?
C’est cela même que Champollion a perçu, et qui va bien au-delà de la lecture des textes et de la révélation des noms de leurs dieux et de la nature quotidienne et apparente du culte qui leur était rendu.
J’ai pour ma part la prétention d’avoir accédé à cette histoire et à vous la révéler au moyen de ce volume.
C’est aussi là une conséquence, un résultat de ce travail de décryptage de l’intégralité de la langue symbolique utilisée pour masquer et véhiculer le mythe archaïque primordial puisqu’il a servi de trame sous-jacente à ses déclinaisons sumérienne et égyptienne comme à toutes les civilisations.
C’est aussi ce résultat pour les passionnés d‘égyptologie que je me propose de soumettre à votre jugement.
D’ailleurs, à cet égard, permettez-moi de vous soumettre un exemple illustratif qui sera, je le crois très parlant …
[1] Une estimation souvent citée par les scientifiques est que nous ne connaissons que 5% de l’univers.
Les 95% restants seraient constitués de matière noire et d’énergie noire.
Il est important de noter que ce chiffre est une estimation très approximative et fait l’objet de nombreux débats au sein de la communauté scientifique.
Pourquoi ce chiffre de 5% ?
La matière visible: Les étoiles, les galaxies, les planètes et tout ce que nous pouvons observer directement ne représentent qu’environ 5% de la masse et de l’énergie de l’univers.
Les effets gravitationnels : La matière noire et l’énergie noire sont déduites de leurs effets gravitationnels sur la matière visible.
[2] « Dieu ou la Nature »
[3] Romains 12 :1
[4] Trois si l’on considère l’évolutionnisme-scientiste comme une troisième voie.
[5] Dupont-Sommer André. Champollion et ses amis. In: Comptes rendus des séances de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 116ᵉ année, N. 4, 1972. pp. 689;
doi : https://doi.org/10.3406/crai.1972.12815
https://www.persee.fr/doc/crai_0065-0536_1972_num_116_4_12815
L’étymologie de Satan
Si vous vous tournez vers les étymologies communes du nom de Satan, voici ce que vous allez plus ou moins trouver :
Le nom « satan » apparaît d’abord dans la Bible hébraïque, en hébreu שָׂטָן (śāṭān).
La signification de la racine ŚṬN ne peut être déterminée qu’à partir de ses occurrences dans le texte biblique. Son sens semble être « être un adversaire » ou « accuser », avec la nuance de « diffamer ». Des tentatives ont été faites pour la rapprocher de racines connues en supposant que la lettre finale noun ne faisait pas partie de la racine. Ces tentatives proposent de relier śāṭān à des racines sémitiques ayant une lettre faible telle que ŚṬH (« dévier, trahir ») ou SWṬ (« s’écarter ») ; pour Daniel E. Gershenson, il existe une « forte possibilité » pour que le nom « satan » provienne du grec et son étymologie serait « Titan », c’est-à-dire « celui qui habite dans les cieux » [2].
Constat sur l’étymologie connue du nom de Satan
Cette étymologie est malheureusement très incomplète, très pauvre.
Pour comprendre le sens profond et polysémique de son nom, il est en fait particulièrement essentiel de se tourner vers le hiéroglyphique et le sumérien qui ont gardé la trace mémorielle des raisons pour lesquelles ce nom lui a été donné.
Vous constaterez que vous ne trouverez l’ensemble des explications qui vont suivre nulle part, et qu’elles constituent d’ores et déjà en soi une réelle découverte, même si elles ne sont, je vous l’assure, vraiment pas grand-chose en comparaison de tout ce qui va être dit et démontré.
Ce n’est qu’un point de départ assimilable au dernier point de la ligne précédente qui doit vous permettre d’imaginer tout ce que ce volume contient à vous faire découvrir.
Et si l’analyse étymologique de son nom qui va suivre est, vous le verrez, en fait de « point » peut-être un peu longue pour être placée ici en introduction, elle aura je le crois, néanmoins, deux grands mérites :
Celui de vous permettre de tout de suite prendre conscience qu’il n’est objectivement pas raisonnable de penser un seul instant que les élites religieuses égyptiennes et sumériennes ne connaissaient ni on existence ni son nom et que leur seul « méchant serpent » était aApp, Apophis[3].
Et de commencer à comprendre aussi que Satan était visiblement dans cette religion bien enveloppée de ténèbres et de mystères sacrés, mystères qu’il va donc s’agir pour moi de totalement dévoiler dans ce très grand volume.
Étymologie hiéroglyphique
Voyons tout d’abord si vous le voulez bien l’étymologie hiéroglyphique de son nom :
Un opposant résolu, un agresseur, un attaquant qui cause un massacre, un carnage, la terreur
En effet, si, en hiéroglyphique, Satan signifie un opposant, c’est parce que son nom est notamment, en partie, construit sur la racine itn ou iTn « s’opposer à »[4] (itnw ou iTnw est un adversaire, un ennemi[5]) faisant de lui par siTn celui qui assujettit, soumet, contraint[6]
C’est aussi quelqu’un qui humilie sid[7], construit sur base de id[8] ou Ad(w)[9] ou At[10], qui désignent un agresseur, un attaquant. Le d et le t étant un bêtacisme usuel en hiéroglyphique, fondamentalement, sid/sAd/sAt nous renvoie ainsi à un agresseur, un attaquant. D’ailleurs, sat est un couteau, un carnage, un massacre, une terreur[11].
Ainsi, la conjonction sat/sAt/sAd/sid + itn/iTn convoie l’imagerie d’un opposant, d’un agresseur, d’un attaquant qui cause un carnage, un massacre, la terreur.
On peut rajouter qu’en arabe Satan s’écrit الشيطان en arabe et se prononce Sheitan, Cheitan, Chaytan, Shaitan.
Or, si l’on se tourne vers les logogrammes de type sh/shA ou XA[12], sh désigne le fait de terroriser[13], shA est l’hostilité (et celui qui confond), sHDn ou sHTn (à cause du bêtacisme D/T) signifie contrarier, fâcher[14] ; XAA est quelqu’un de résolu, déterminé[15] à XAy contrecarrer, contrarier[16] (autrement dit, s’opposer) avec pour conséquence XAyt ou XAT un massacre, un carnage, un tas, un monceau de cadavres[17]…
Sous cette forme aussi donc, sh/shA/XA correspondant au sh/ch/chay/shay arabe translitéré, nous retrouvons bien strictement les mêmes sens qu’avec sat/sAt/sAd/sid savoir l’image d’un opposant hostile fermement résolu qui terrorise et cause un massacre, l’opposition étant tout comme dans Sa-t/T(a)n doublement véhiculé dans le mot Chay–t/T(a)n par le rajout du logogramme itn/iTn « s’opposer à » (itnw ou iTnw est un adversaire, un ennemi ).
Un destructeur, un exterminateur ; un insulteur et calomniateur :
Ce massacre, ce carnage a lieu, car Satan est aussi par sHtm[18] / sHtm(w)[19] ou sHtn (étant donné que m / n peuvent parfois se substituer en position suffixe[20]) un destructeur, un exterminateur. sD / sT (par bêtacisme D/T) désigne le fait de casser, briser.
Si cette idée d’hostilité, d’être querelleur est aussi véhiculée par Stm[21] / Stn (étant donné que m / n peuvent parfois se substituer en position suffixe[22]) je trouve intéressant d’ajouter que cela convoie aussi le fait d’insulter, de calomnier, car en arabe, شَتَمَ, shatama a le sens d’insulter.
Ce qui nous renvoie au sens de Diable qui désigne un calomniateur.
Un être qui a dévié s’est détourné dans les ténèbres
Satan emporte aussi l’idée de quelqu’un qui s’est détourné, qui a dévié, sur base de la racine tnm[23] ou tn (étant donné que nm est équivalent de n[24]) associé à tnmw l’obscurité et les ténèbres[25]. On retrouve d’ailleurs dans le mot tnbX qui signifie se détourner, s’écarter, s’égarer[26] le logogramme tn potentiellement constitutif du nom de Satan.
Un père fondateur à l’origine du monde
Satan fait aussi référence au fait que c’est un père fondateur.
En effet sti désigne quelqu’un qui engendre, féconde[27] stit une semence, une postérité[28], sDn / sTn (de par le bêtacisme D/T) quelqu’un qui porte un enfant[29], st est aussi des fondations, un trône[30] snT / sTn (de par l’inversion de type imA, iAm) celui qui fonde, façonne[31] qui fait des sntt, snTt des fondations, des plans[32].
Un vieillard, un aîné, associé à la pourriture
La racine tni emporte aussi le sens d’un vieillard, d’un aîné[33] ce qui rejoint le sens de Ad pourrir, se putréfier, se dégrader, Ad étant associé aux logogrammes id[34] ou Ad(w)[35] ou At[36] que nous avons vu dans la partie précédente sous l’opposant, l’agresseur.
Nous aurons dans le cadre de ce volume l’occasion de voir bien plus avant que la pourriture est étroitement associée au père des dieux considéré comme un vieillard et pourquoi.
Un être qui s’est distingué, promu, élevé, auto-déifié
La racine Tni emporte quant à elle le sens de quelqu’un qui s’est distingué, promu, élevé[37]. Tnw désigne la supériorité, la distinction[38]. C’est en phase avec le hiéroglyphe stwA qui signifie celui qui fait lever, soulever[39].
Ainsi, la conjonction de ces deux logogrammes sous par exemple la forme st(wA) – Tn(i) emporte la double idée, accentuée de celui qui s’est élevé, promu, distingué, autant de mots associés à la divinité puisque le fait d’être élevé ou mis en haut est l’un des sens de la déification, en l’occurrence ici et dans le cas de Satan, l’autodéification.
Associé indirectement à la prudence du serpent de l’Eden et à la sagesse du chérubin de la sagesse
Par sAt, Satan est aussi associé à la prudence et à la sagesse[40].
Ce qui est tout à logique, car il est de ce fait associé au serpent qui était en Eden un animal considéré comme la bête la plus prudente de la Terre d’autant que sAtw désigne la terre, le sol[41] sur lequel le serpent après la faute fut condamné à ramper.
Satan était aussi selon toute évidence, avant sa rébellion, nous le verrons, vraisemblablement le chérubin de la sagesse.
Ce n’est ainsi pas non plus pour rien si sA-tA désigne un serpent (en étant littéralement sA le fils de tA la Terre)[42], que sAA signifie être sage ou le sage[43] ou que l’action de ramper sAi[44] soit associée à sAi la sagesse[45]…
Un être caché, associé au secret, aux mystères, à la dissimulation
Son nom évoque aussi… le secret, le mystère.
En effet, StA a le sens de mystérieux, secret, caché, difficile[46], par StAw et StA de mystères religieux[47] ; StAt sont des secrets[48]. sStA (avec le causatif, s placé devant) a le sens de rendre secret, mystérieux; rendre inaccessible ; de secret, mystère[49].
Notez que même itnw ou iTnw que nous avons déjà cité pour être un adversaire, un ennemi a aussi le sens de secret, de mystère[50]
Gardez ensuite présent que l’inversion StA -) SAt est possible en hiéroglyphique (sur base par exemple de l’équivalence observée entre iAm et imA l’arbre)[51], de sorte que la conjonction des deux logogrammes SAt-(i)tn(w) évoque doublement et incontestablement un être caché, mystérieux, secret et sources de mystères.
De manière plus lointaine, les logogrammes sdx[52] et sdg[53] montrent que l’action de cacher, dissimuler est attaché au logogramme racine sd ou st (avec le bêtacisme d/t)
Un être qui cache et /ou se cache par un vêtement, un voile et qui entraîne, traîne, tire comme avec des cordes
J’attire aussi à ce propos votre attention sur le fait que ST est aussi le fait d’être vêtu, revêtu[54], idée que l’on retrouve avec snd un vêtement ou snD[55] un vêtement pour idole. sTn (par inversion snD/sDn et bêtacisme de type d/D avec t/T) désignera alors « celui qui est vêtu ou revêtu (ou qui revêt) d’un vêtement d’idole » avec, notamment, l’idée de rester caché.
Cette analyse est confortée par le fait que sATA ou sTA désigne l’action de tisser, filer (un vêtement) avec le double sens d’entraîner, d’emmener[56]. Ceci nous renvoie au double symbolisme que nous verrons de la fileuse et de celui/celle qui attache avec des cordes, avec pour symbole animal emblématique l’araignée.
Concernant l’action de filer tisser un vêtement, sTAm est le verbe causatif de Tam qui se signifie se voiler[57]. Ainsi, sTAm est celui ou celle qui se fait se voiler. Or, étant donné que m / n peuvent parfois se substituer en position suffixe[58] sTAn a donc le sens de celui qui se fait se voiler, se cacher.
L’action d’entraîner, d’emmener véhiculé par sATA ou sTA est quant à elle confortée par le logogramme sti[59] qui fait référence à un harponneur, qui jette, lance, tire et stit qui signifie comme sTA traîner, tirer[60].
Un être qui met le feu symbole du rebelle et du dieu de la guerre
Il faut aussi relever que Satan emporte aussi l’idée de celui qui enflamme, met le feu, qui, nous le verrons, est une allégorie symbolique de la rébellion et de dieu de la guerre. En effet, sti signifie aussi allumer[61], stA chauffer, allumer et si l’on ne perd pas de vue que tA signifie un four, l’Égypte, mais aussi la Terre, le monde terrestre[62], alors la racine stA de Satan signifie aussi « celui qui a mis le feu à la Terre » dans son sens symbolique de rébellion et de fauteur de guerres ; et si l’on veut coller à l’actualité climatique, on pourrait même ajouter dans son sens littéral…
De manière un peu plus lointaine, on peut aussi citer snDnDn qui signifie enflammer et aussi inciter[63], ce qui associe les deux concepts déjà vus de mettre le feu et d’attacher, d’entraîner, de tirer.
Étymologie sumérienne
Voyons maintenant s’il vous plaît l’étymologie sumérienne probable de son nom.
Concernant son étymologie sumérienne, on peut décomposer son nom en ša / sa / Tán voire aussi en uš / šu / Tán
Concernant le sens de Tán il désigne un personnage « ta » du ciel « an »[64], à rapprocher du sens hiéroglyphique de celui qui s’est élevé au ciel, autodéifié et que l’on retrouve dans le sens grec donné au nom de Titan.
Concernant les logogrammes ša / sa nous aurons l’occasion de voir combien en sumérien ils sont très chargés symboliquement.
Nous verrons ainsi dans l’analyse semitico-hébraïque d’Adam que le couple de logogrammes sa / ša[65] à lui tout seul, parce que ša4 (še13, su9) signifie notamment « ocre rouge »[66] et son équivalent, sa11 (si4, su4) « rouge »[67], ou sa5 « brun rouge[68] » suffisent à le désigner comme « le père rouge ».
C’est de là d’où le diable aussi tire sa représentation en rouge.
De plus, sa par sa12 » est un leader (donc un dirigeant), un individu de premier ordre ou de première classe[69].
Une autre correspondance est donc aussi celle avec les logogrammes « uš/šu » couplés avec Tán.
Ce qui me laisse conclure que uš/šu lui sont aussi directement associés est le fait qu’en sumérien le terme « dragon » que nous savons être une figure éminemment symbolique du diable se dit ušum, ušu[70]. Le terme ušumgal qui lui est associé signifie aussi le grand dragon et le seigneur de toutes choses, le souverain.[71]
Si l’on se tourne vers les sens de uš/šu, on s’aperçoit que :
uš ou ús au nominatif signifient une fondation et dans son sens verbal, soutenir, soulever, se tenir sur. De même, uš8 signifie un lieu de fondation, une base.
uš désigne la mort et le fait de tuer[72]
šu2 quant à lui désigne le fait de renverser, abattre, tomber, rendre sombre, devenir sombre et de couvrir (d’ombre)[73]
Par l’équivalence que nous avons relevée plus haut entre su9 et ša4 (še13) pour « ocre rouge »[74] et et entre su4 et sa11 (si4,) pour « rouge »[75], le couple de logogrammes uš/šu (étant donné le bêtacisme s/š déjà relevé) fait donc aussi de ce grand dragon, « un grand dragon rouge » strictement le même que dans l’Apocalypse / Révélation biblique[76].
Nous voyons bien que non seulement nous retrouvons avec l’étymologie sumérienne des sens parfaitement intriqués avec certains de l’étymologie hiéroglyphique égyptienne, mais nous sommes aussi en plein cœur d’une des pures représentations symboliques bibliques de Satan.
Bref constat intermédiaire sur l’étymologie sumérienne et hiéroglyphique
D’entrée de jeu, nous comprenons bien avec cette double analyse étymologique que ce n’est assurément pas dans le grec ou le latin ou toute autre langue que nous allons trouver les clefs des mystères sacrés, mais bel et bien dans les langues bien plus anciennes que sont le sumérien et le hiéroglyphique.
D’ailleurs, puisque nous y sommes et à titre de preuve ultérieure, si l’on veut comprendre le sens caché du mot grec Titan il ne faudra pas non plus se tourner vers le grec… :
Étymologie de Titan
Étymologie hiéroglyphique égyptienne
Un transgresseur, un attaquant, un trompeur, quelqu’un qui induit en erreur, égare… sont les sens du logogramme thi[77], tiy est un souverain, un monarque[78] titi signifie piétiner, écraser, fouler aux pieds, tit est un pilon[79] .
Il se dégage des mots l’image identique à celle que nous avons vue dans l’analyse de Satan.
Étymologie sumérienne
En sumérien, ti peut aussi convoyer l’idée d’un attaquant, d’un assaillant[80].
Étymologie chaldéenne
Enfin, à titre indicatif, voici ce que A.Hislop nous dit au sujet de Titan[81] :
« Teitan est précisément la forme chaldéenne de Sheitan[82] le nom même sous lequel Satan était désigné de temps immémorial par les adorateurs du démon dans le Kurdistan; et depuis l’Arménie ou le Kurdistan ce culte du démon symbolisé dans les mystères chaldéens, vint en Asie Mineure, et de là en Étrurie et à Rome. « … » Il est donc hors de doute que Titan, dans la croyance païenne, était identique au dragon ou Satan. Dans les mystères, nous l’avons vu, un important changement se produisit dès que tout fut préparé pour le permettre. Tout d’abord, Tammuz fut adoré comme étant celui qui écrase la tête du serpent ; on montrait par là qu’il était le destructeur annoncé du royaume de Satan. Alors on accorda au dragon lui-même ou à Satan une certaine apparence de culte, pour le consoler, disaient les païens, de la perte de son pouvoir, et pour l’empêcher de leur nuire, et enfin le dragon ou Teitan, ou Satan, devint le suprême objet de culte, les Titania, ou rites de Titan, occupaient en effet une place importante dans les mystères égyptiens, et aussi dans ceux de la Grèce ».
A.Hislop nous donne aussi l’indication étymologique suivante quant au sens du chaldéen Tit lorsqu’il traite de l’étymologie chaldéenne de Tithonius, le mari d’Aurora : « Tithonus, celui qui allume la lumière ou qui met en feu » avec pour note associée : « De Tzet ou Tzit, allumer, ou mettre à feu, en chaldéen Tit, et Thon, donner. »
Cette explication rejoint ce que nous avons vu dans l’étymologie égyptienne de Satan avec le logogramme sti « allumer » stA, « chauffer, allumer » comme racines de son nom.
Constat
Après cette analyse du nom de Satan et de Titan, nous comprenons bien maintenant qu’indiscutablement les mystères sacrés par son nom SAt-(i)tn(w) lui sont étroitement associés.
Nous comprenons aussi, je pense, qu’il y a quelque chose de pour le moins d’étrange que son nom soit aussi extraordinairement explicite dans chacune de ces deux langues.
Qu’est-ce donc ce que tout cela cache sous le boisseau ? Pour reprendre l’expression de Champollion..
Est-ce à dire, comme je l’entends déjà d’ici, que le récit de la Genèse s’avérera n’être qu’un simple récit mythologique plus récent, d’inspiration égyptienne ? Ou sumérienne ? Comme je le lis aussi souvent ici ou là dans toutes sortes de publications ou sites détracteurs du récit biblique, qu’il s’agisse d’ailleurs de chercheurs archéologues ou bien, à l’autre bout du spectre, de supporters par exemple des thèses de Zecaria Sitchin qui invoquent les dieux Annunaki comme étant à l’origine de l’homme.
Même si ce n’est pas le but du volume 2, qui est simplement d’exposer la vérité historique, l’une de ses conséquences sera de totalement et définitivement infirmer les uns et les autres sur toute la largeur du spectre de ce révisionnisme biblique.
Il est bien sûr parfaitement de votre droit d’adhérer pour l’heure à l’un de ces positionnements, mais pour vous en assurer, ou pas, pour en avoir le coeur net il ne va pas falloir se contenter de constats ou d’assertions superficiels ou de la lectue de leurs écrits, mais il va nous, vous falloir plonger avec moi dans les profondeurs du passé, dans l’étymologie de ces langues et de tout ce qu’elles ont à nous raconter.. Et vous verrez combien le résultat est juste incroyable et le résultat, pour toutes ces théories, assez impitoyable.
Mais, plutôt que de longs discours quittons, commençons si vous le voulez bien cette gigantesque analyse comparative de ce que chacune des deux versions de nos origines, de la genèse du monde, la biblique et la mythologique, ont donc à nous raconter de si commun historiquement (bien que si divergent dans leur interprétation).
Je juge simplement nécessaire avant de rentrer dans le cœur du sujet de voir ensemble trois choses :
La première consiste à vous donner la prononciation de chaque lettre translitérée de l’alphabet sumérien et de l’alphabet hiéroglyphique. Ceci vous permettra de bien prononcer chaque mot et de mieux connaître les différences entre chaque.
La deuxième va consister à vous présenter rapidement la structure de ce volume 2 et comment vont se décliner les différents livres-chapitres qui le constituent ainsi que les modalités de présentation des matières que je vais suivre.
Enfin, la troisième va vous présenter la synthèse comparative générale des enseignements et croyances de la religion biblique d’avec celle de la religion mythologique.
En effet, même si ce volume ne suit pas une structure doctrinale, mais un ordre chronologique il est important, je pense, de pouvoir d’emblée comprendre l’interprétation que chacune fait des mêmes personnages et évènements de l’Eden, de comprendre synthétiquement leur positionnement respectif face à ces évènements après quoi pourra s’ensuivre le temps absolument passionnant de la démonstration et de l’analyse dans le détail.
Quelques aspects linguistiques préliminaires pour une meilleure future compréhension
Les règles de translitération phonétique du sumérien et du hiéroglyphique égyptien
Étant donné que ce volume 2 contiendra de nombreux termes sumériens et hiéroglyphes dans leur translittération communément admise, il est, je crois, très utile de vous les indiquer en introduction pour que vous ne soyez pas pris au dépourvu sur la manière de les prononcer à chacune de leurs occurrences :
Prononciation de l’alphabet sumérien translitéré
Les cunéiformes sumériens une fois translitérés donnent les sons :
a, b, e, g, ĥ, i, k, l, m, n, ñ, p, r, s, š, t, u z
Vous remarquerez qu’à chacune de ces lettres viendront souvent associées en bas à droite des chiffres. Exemple : e4
La raison vient du fait que plusieurs signes cunéiformes sont utilisés pour désigner le même son. Le numéro sert à indiquer aux sumérologues duquel des multiples signes cunéiformes il s’agit, en vertu de la numération des multiples homophones telle qu’établie par Borger, Civil, and Ellermeier, appelée « BCE-System ».
Cette numération en position basse ne doit pas vous gêner, car elle n’affecte pas la prononciation des lettres qui reste strictement identique à la lettre affichée.
Les seules lettres nécessitant pour un français une explication de prononciation sont :
ñ : c’est une consonne gutturale, sourde, se caractérisant par une attaque en n et une fin en « g » très masqué sans doute très similaire au ña hindi (voire au ou au ). « ñ » (ñ se prononce comme « ng » dans le son « rang » en anglais). C’est une consonne dont l’homophonie de sens avec « g » et « k » sera très souvent constatable.
ĥ : Elle se prononce comme la ﺥ arabe translitérée en Ḥa, le ch allemand de ach ou la jota espagnole
š : Elle se prononce comme le « ch » de char
Prononciation de l’alphabet hiéroglyphique translitéré
« A » = (vautour) = prononciation : [ʔ], hamza (« coup de glotte»), comme en arabe.
« i » = (roseau en fleur) = prononciation : [j], le i de yacht [i], le i de « ami » ; souvent identique à A notamment au début des mots.
« y » = (double roseau en fleur) = prononciation : y
« y » = (deux traits obliques, parfois verticaux ) =
prononciation : y : [j], le i de yacht [1], [i], le i de « ami »
« a » = (avant-bras) = prononciation : a
« w » = (poussin de caille) ou
(pour l’adaptation hiéroglyphique de l’abrév. hiératique de
) = prononciation : [w], le ou de ouate ; [u], le ou de doux.
« b » = (pied) = prononciation : b
« p » = (natte ou tabouret de jonc) = prononciation : p
« f » = (Vipère à cornes « Cerastes cerastes ») = prononciation : f
« m » = (chouette) = prononciation : m
« n » = (filet d’eau, parfois vertical ) = prononciation : n
« r » = (bouche, parfois verticale ) = prononciation : r
« h » = (abri de campagne) = prononciation : h léger aspiré (le h de l’anglais hot)
« H » = (mèche de lin tordu) = Prononciation : h emphatique, ﺡ arabe aussi translitéré en Ḥa ; en phonétique ħ
« x » = (placenta humain ?) = Prononciation : la ﺥ arabe translitérée en Ḥa, le ch allemand de ach ou la jota espagnole ; correspondant du sumérien ĥ.
« X » = (ventre d’un mammifère) = Prononciation : le h allemand de ich ; en phonétique ç
« s » = (linge plié) = Prononciation : s ; le s de sac
« S » (sh) = (bassin de jardin) = Prononciation : le ch de char ; en phonétique ʃ ; correspondant du sumérien š
« q » = (Pente de colline sablonneuse, dune) = Prononciation : q, k emphatique, arabe ﻕ
« Q » = (panier de vannerie avec une poignée) = Prononciation : k
« g » = (support de vase (à anneaux) ; 2. vase en terre cuite rouge) = Prononciation : g, le g de gare
« t » = (pain) = Prononciation : t
« T » = (Corde servant à entraver un animal) = Prononciation : tj, le ti de tiers
« d » = (main) = Prononciation : d
« D » = (cobra au repos « Naja haje », gr. ἀσπίς) = Prononciation : dj, le di de dieu ; le j de l’anglais jazz en phonétique d͡ʒ
Sur les termes utilisés
Dans le cadre de la langue sumérienne, il est usuel d’utiliser le terme « logogramme » plutôt que « mot ».
Un logogramme est un signe ou un dessin représentant un élément de langage, un terme très général qui englobe les pictogrammes, les idéogrammes et les phonogrammes. (Pour mémo, un signe ou un dessin représentant un concept abstrait est un idéogramme ; un objet concret, un pictogramme ; un son, un phonogramme).
En français, le logogramme est un graphème servant à différencier les homophones, comme la particule « t » pour dissocier la différence de sens entre « sont » et « son ».
Logogramme est ainsi particulièrement adapté pour le sumérien puisqu’outre le fait qu’il recourt aux signes (cunéiformes), de nombreux cunéiformes produisent le même son.
On parlera d’homophones à l’instar par exemple des français « verre, vert, vers, ver ». J’utiliserai pour ma part le terme logogramme pour désigner la translittération souvent spécifique (avec numération) d’un signe cunéiforme.
Les signes cunéiformes ne seront pas reproduits dans les livres, mais uniquement leurs logogrammes
En revanche les hiéroglyphes seront reproduits en compagnie de leurs translittérations. J’utiliserai aussi le terme de logogrammes pour les désigner.
Structuration du volume 2 et modalité de présentation des matières
Le volume 2 a d’une manière générale pour but de vous présenter le film recomposé de notre histoire après avoir inséré chaque élément de cet immense puzzle, chaque apport de l’étymologie sumérienne et égyptienne, chaque apport de chaque sens de chaque symbole, chaque apport de chaque élément, divinité ou évènement, de chaque mythe de chaque cosmogonie, le tout dans leur ordre logique et progressif.
Pour y parvenir de manière progressive, ce Volume 2 suit quasiment pas à pas les évènements de la Genèse biblique, tels que décrits dans le volume 1 de manière simplifiée, et fait la démonstration que chacun de ces évènements a été conjointement rapporté dans la Mythologie.
Il vous révèle les équivalences des deux récits biblique et mythologique, mais aussi là où résident leurs points de divergence, là où ils s’opposent dans leur formulation et leur interprétation des mêmes évènements. Vous verrez alors progressivement émerger, depuis le départ, ces deux interprétations différentes des mêmes évènements, comme deux véritables religions archaïques sœurs ennemies.
Dans ce volume, nous allons nous livrer à une analyse comparative des évènements tels que décrits dans la Genèse, dans un ordre chronologique, en partant de Dieu, du premier acte de création jusqu’aux multiples conséquences de la rébellion en Eden.
Étant donné la masse très importante d’informations à vous fournir et sa grande densité, j’ai jugé préférable de le segmenter en plusieurs livres pour que le tout ne soit pas trop indigeste, afin que vous puissiez prendre le temps de vous arrêter sur chacun d’entre eux et bien l’assimiler avant de passer au suivant.
La structuration du volume 2 se fera ainsi en plusieurs grandes parties chronologiques correspondant chacune à un livre, livres dans lesquels sera démontré comment les langues archaïques sumérienne et hiéroglyphique se sont chargées et comment la Mythologie l’a illustré, des différents personnages, évènements et enseignements advenus du temps de la Genèse de l’homme.
Elle commence par un tout premier livre, intitulé : le déchiffrage du langage des cavernes
Le livre 1 « Le déchiffrage du langage des cavernes »
Aimeriez-vous savoir ce que les fresques rupestres, déchiffrées au moyen du protosumérien et des langues idéographiques associées, nous disent de la mythologique préhistorique et de son influence sur celle de Sumer et de l’Égypte ancienne ?
Oui ?
C’est pourquoi ce très grand volume commence par un tout premier livre intitulé :
Le déchiffrage du langage des cavernes, un livre de 602 pages.
Il démontre que le protosumérien, et, de manière complémentaire, l’égyptien hiéroglyphique constituent le socle linguistique sur lequel s’est fondé dès l’origine la religion mythologique originelle pour encoder et véhiculer au moyen de son langage symbolique sa doctrine.
Ce livre évènement fait en effet la démonstration que les représentations animales et signes associés des fresques rupestres des cavernes préhistoriques dites du Paléolithique supérieur correspondent au protosumérien.
Le fait de commencer par cette analyse permet de prouver, dès le premier essai de la série, que puisqu’elles sont unies par un même langage, il n’y a pas de séparation entre la Préhistoire et la Période historique comme l’assénait jusque-là le dogme scientiste. Preuve est d’entrée de jeu apportée que la religion mythologique est universelle et intemporelle, qu’elle remonte du fond des âges de l’origine de l’homme et que sa clef de (dé)cryptage, le langage sumérien et hiéroglyphique, est enfin, aujourd’hui, avec ce volume, avérée et connue.
Ce livre sert donc d’abord à démontrer que les fresques rupestres du paléolithique supérieur correspondent au plus ancien langage idéographique connu : le proto sumérien, ce qui permet de comprendre non seulement l’intime lien linguistique, mais aussi sacré et mythologique entre la religion mythologique préhistorique et les premières civilisations de Sumer et de l’Égypte.
Il nous permet aussi de déchiffrer les fresques rupestres et la mythologie qu’elle véhicule et de comprendre ainsi la nature du culte effectué au sein du sanctuaire de la caverne.
Une fois cette démonstration faite, la base est ainsi posée pour continuer de déchiffrer de manière progressive et structurée, toujours au moyen du sumérien et du hiéroglyphique, tout l’enseignement de la Mythologie originelle universelle et démontrer que cette mythologie n’est ni plus ni moins qu’un enseignement divergent des évènements historiques de la genèse biblique.
Je précise que ce livre a fait l’objet de nombreux débats sur les réseaux. À peine mis en ligne, il fut d’emblée moqué par Jean-Loïc Le Quellec sans même qu’il l’ait lu ! Son dauphin, Jean d’Huy, avec qui j’ai eu l’occasion d’échanger sur le site Academia a eu une attitude plus scientifique et plus noble en reconnaissant qu’il n’avait juste pas les compétences linguistiques pour me répondre, sous-entendant que le fait que les fresques rupestres puissent correspondre à un langage idéographique archaïque n’avait jamais été sérieusement étudié. Ce que je comprends parfaitement, car la linguistique ne fait absolument pas partie du cursus universitaire des archéologues et, si nous devons parler des connaissances en linguistique de Jean-Loïc Le Quellec sans doute se limite-t-elle au poitevin.
Ce livre n’a pas encore fait l’objet d’une publication plus synthétique sous la forme d’un article scientifique avec révision par des pairs, mais j’en ai l’intention et j’y travaille.
Je l’ai livré avant toute chose pour que la connaissance qu’il contient ne soit pas perdue et qu’elle soit accessible à toutes et à tous. Le temps de la reconnaissance du monde de la science viendra, j’en suis certain, plus tard.
Voici les liens si vous souhaitez vous voulez commander sa version numérique :
https://www.yvar-bregeant.com/les-livres-deja-parus/
Ou le lire gratuitement, dans son intégralité, en ligne, depuis mon site internet, puisque je j’ai divisé ce livre de 602 pages en 16 articles :
INTRODUCTION :
https://www.yvar-bregeant.com/le-dechiffrage-du-langage-des-cavernes-introduction/
DÉMONSTRATION SÉMIOLOGIQUE DE LA CORRESPONDANCE ENTRE LE LANGAGE IDÉOGRAPHIQUE DES FRESQUES RUPESTRES ET LE PROTOSUMÉRIEN :
DIX EXEMPLES DE TRADUCTION DES FRESQUES RUPESTRES AU MOYEN DES LANGUES IDÉOGRAPHIQUES ARCHAÏQUES (PROTOSUMÉRIEN ET HIÉROGLYPHIQUE) :
https://www.yvar-bregeant.com/le-dechiffrage-du-signe-iii-et-du-poisson-de-la-grotte-de-pindal/
https://www.yvar-bregeant.com/le-dechiffrage-du-signe-rupestre-y/
Aimeriez-vous donc avoir ensuite les preuves que les évènements de l’Eden se sont bien gravés dans les langues sacrées sumériennes et hiéroglyphique égyptienne ?
Que ces langues ont sous-tendu le langage imagé, symbolique du mythe, faisant si que la Mythologie est elle aussi un reflet une puissante trace mnésique des évènements de l’Eden qu’elle commémore ?
Aimeriez-vous, en parallèle, comprendre cette religion mythologique préhistorique et antique, sa vision de l’origine de l’humanité, ses enseignements fondamentaux, ses rites et leur raison d’être ? Savoir en quoi le récit biblique et le récit mythologique divergent dans leur interprétation de ces mêmes évènements ?
Tout cela se fera progressivement au moyen des différents livres 2 à 12
Les livres 2 à 12
Voici les titres des livres-chapitres suivants du volume 2 :
Livre 2 : De Dieu à la création d’Adam
Livre 3 : Adam, son statut, son rôle, sa condition, ses symboles
Livre 4 : Eve et le gouverneur de l’Eden
Livre 5 : La rébellion de l’Eden
Livre 6 : Les conséquences funestes de la rébellion de l’Eden
Livre 7 : Comment la Mythologie représenta les rebelles déchus
Livre 8 : La parade trouvée aux conséquences funestes de la rébellion
Livre 9 : Comment le Mythologie divinisa les rebelles
Livre 10 : Comme la Mythologie s’est adaptée à la première prophétie :
Le dieu fils, son rôle et ses symboles
Livre 11 : La déesse-mère, son rôle et ses symboles
Livre 12 : Le vrai Dieu et le grand Tout supplantés par la Déesse-mère.
Modalité de présentation des matières des livres 2 à 12
Comme je l’ai dit, toute la documentation des livres 2 à 12 sera classée dans l’ordre chronologique des évènements de la Genèse.
Pour chaque personnage, évènement ou doctrine traité, j’exposerai dans un premier temps, le point de vue biblique avec, lorsque cela est nécessaire, ce que nous apporte l’étymologie hébraïque, suivi, dans un deuxième temps, du point de vue de la religion mythologique préhistorique et antique avec ce que nous apporte à son sujet l’étymologie sumérienne et/ou égyptienne puis l’analyse de la mythologie comparée.
Vous constaterez alors immanquablement dans ces « deuxièmes temps » d’analyse qu’Étymologie et Mythologie ne sont en fait que des mots miroirs, les deux faces d’une même pièce et ainsi combien l’Étymologie permet d’expliquer, de décrypter la Mythologie, combien la Mythologie n’est finalement que la fille de l’Étymologie. Ce n’est ainsi pas pour rien si ces deux mots, « étymologie » et « mythologie » sont quasiment des anagrammes, car fondamentalement, la mythologie ne fait vraiment qu’utiliser les images et symboles véhiculés par l’étymologie. D’où l’indispensable raison de connaître l’étymologie des langues sacrées si l’on veut prétendre pouvoir décoder et comprendre le sens des grands récits mythologiques et leur langage symbolique, car, comme nous n’aurons de cesse de le constater, ce dernier est intégralement basé sur le double sens des mots de ces deux langues sacrées originelles, à savoir le sumérien et le hiéroglyphique.
Si je reviens brièvement à mon mode de présentation, vous pourriez me dire que j’aurai pu présenter les choses de manière différente : Commencer, par exemple, par un grand chapitre sur l’étymologie où j’aurais détaillé respectivement l’apport de l’hébreu pour la partie judéo-chrétienne, puis l’apport du sumérien et du hiéroglyphique pour la religion mythologique et dans un deuxième grand chapitre, j’aurais développé l’apport de l’analyse comparative des mythes. Toutefois, en traitant les choses de la sorte, les éléments du récit de la Genèse auraient été décousus.
Aussi, pour une plus grande fluidité du récit et de la démonstration, et éviter de dérouler un récit incomplet ou devoir me répéter, il m’est apparu préférable de simplement me caler sur la chronologie des évènements de la Genèse en indiquant à chaque fois pour chaque évènement l’apport respectif de chaque étymologie (hébraïque, sumérienne, égyptienne) et de la mythologie comparée.
Si, de votre côté, vous souhaitez n’identifier que les apports d’une étymologie particulière ou que celui de la mythologie comparative, cela restera néanmoins possible puisque lorsque je traiterai chaque évènement de la Genèse, je m’efforcerai de ne pas tout fusionner ensemble, mais de segmenter sous des sous-chapitres différents les apports respectifs de chaque source. Vous pourrez donc avoir accès à la matière spécifique qui vous intéresse en allant sous chaque évènement à chaque sous-chapitre dédié.
À titre indicatif, je précise que le volume 3 de la série consistera lui à présenter tous les symboles de manière isolée, dans une présentation de type dictionnaire.
Ce volume 2 est donc une présentation transversale, par évènements, des sens des symboles tandis que le volume 3 sera une présentation en liste de tous les sens, de toute la polysémie des symboles.
Vous ne trouverez donc pas dans le volume 2 à l’analyse d’un symbole mentionné, tous ses sens, d’un seul coup, mais ils seront répartis en fonction de leurs liens avec la progressivité des matières traitées.
Si vous voulez avoir tous les sens à la suite d’un symbole donné, il vous faudra aller au volume 3.
Je vous invite maintenant à passer au développement et à la démonstration de ces matières en passant au deuxième acte qui est l’objet du présent livre :
De Dieu à la Création d’Adam.
CE QUI SERA DÉVELOPPÉ DANS CE LIVRE 2
Pour vous faire une idée précise de ce qui sera développé dans ce deuxième livre du volume 2, je vous invite à parcourir son sommaire ci-après.
Comme vous pouvez le constater, ce livre va comparer la notion de Dieu entre la conception biblique et mythologique.
Nous verrons notamment dans cette partie l’ambivalence de la pensée mythologique avec, d’un côté, les preuves directes et indirectes de l’existence d’un dieu suprême transcendant similaire au dieu judéo-chrétien et, d’un autre côté, l’enseignement profond d’un dieu suprême immanent, le Grand Tout.
Nous verrons ensuite en quoi la mythologie reflète aussi l’existence et le sens du nom du dieu suprême judéo-chrétien, YHWH.
Nous verrons en quoi l’acte de création par sa bouche symbolique est commémoré dans la mythologie.
Nous verrons en quoi la mythologie célèbre aussi l’existence de l’archange Michel ou Mickaël avec l’examen de ses symboles animaux : l’abeille, le renard et le chacal.
Nous ferons aussi l’analyse comparative de leur conception réciproque du cosmos, du ciel et de la Terre.
Arrivés à ce stade qui est celui de la création du cosmos nous nous intéresserons à tous les symboles dont les sens peuvent se rapprocher de celui du Grand Tout à celui du cosmos.
Nous examinerons respectivement les symboles mythologiques de l’œuf, de l’habitation (de la maison), du centre (du point, de l’omphalos), de l’axe, du phallus, de la queue, de la position ithyphallique, du cercle, du globe et de la sphère, de l’étoile, de la roue, de l’œil, de la voûte et du dôme, de la caverne, du temple et du sanctuaire.
Dans l’examen de ces symboles, nous aborderons souvent les sens liés à la manifestation du grand Tout sous forme de l’homme cosmique, de l’homme primordial, ainsi que ceux liés à sa naissance, mort et renaissance. Le fait d’aborder ces notions de mort et de renaissance à ce stade est quelque peu prématuré, mais il est difficile de faire autrement si nous voulons éviter les redondances futures lorsque nous reverrons réapparaître ces symboles élémentaires.
Après avoir traité de ce grand chapitre symbolique nous verrons comment la mythologie a aussi reflété l’existence du jardin de l’Eden, après quoi s’ensuivra un long chapitre dédié à la création d’Adam et à comment la mythologie a aussi reflété tous les concepts bibliques de sa création qui ressortent de la signification hébraïque de son nom, et notamment le fait qu’il ait été créé à l’image de Dieu, qu’il ait été tiré du sol, de l’argile rouge et qualifié d’homme rouge, le fait que de la force vitale a ensuite animé son corps. Nous y verrons aussi le symbolisme de sang, de l’ocre rouge et de l’oxyde de fer rouge.
Ce livre, bien que de 640 pages s’arrêtera là.
Vous vous doutez bien que je me suis efforcé de ne pas faire un livre de 666 pages !
C’est le livre suivant, le livre 3, qui développera le statut, le rôle ou la mission et la condition d’Adam avec tous les symboles respectifs associés.
Ce Livre 2, comme son titre l’indique, ne traitera donc que de sa création.
LIVRE 2 : DE L’EXISTENCE DE DIEU A LA CRÉATION D’ADAM
LA NATURE DE DIEU
Le point de vue de la Bible : un Dieu unique une personne aux qualités absolues
La Bible enseigne qu’il n’y a qu’un seul vrai Dieu.
Il est désigné comme étant le « Très Haut » (Psaume 83:18), le Tout-Puissant.
Il est Celui qui a « créé toutes choses » : l’univers et toute vie sur terre (Révélation 4:8, 11).
Il est le seul à n’avoir jamais existé et il existera toujours (Psaume 90:2). Il faut comprendre par là qu’il est incréé. C’est en fait le seul être à ne pas avoir eu de commencement, à avoir toujours existé.
C’est une personne, un être, qu’il n’est pas possible de voir, car il ne réside pas dans la dimension matérielle, mais dans le domaine spirituel. Il n’a donc pas de corps physique. C’est pourquoi il est dit que « Dieu est un Esprit » (Jean 4:24). Il nous faut dès lors comprendre que si le langage biblique utilise parfois un langage anthropomorphe le concernant (il a des yeux, des mains, un bras puissant, etc..) c’est là un langage purement imagé pour se faire comprendre des humains.
Outre le fait que Dieu soit une personne, un être spirituel, un esprit invisible, il est aussi dépeint comme étant la perfection absolue dans toutes les qualités, avec, au premier rang d’entre elles, la puissance, la justice, la sagesse et l’amour. Concernant cette dernière, il est même décrit comme étant la personnification de l’Amour, (« Dieu est amour » (1 Jean 4:8)) faisant de cette dernière sans doute la plus remarquable de ses qualités en indiquant que c’est elle qui irradie tout son être, motive toutes ses pensées et ses actions.
La vision judéo-chrétienne part ainsi du principe que Dieu est un dieu transcendant, un être, une personne non seulement unique et toute-puissante, mais concentrant toutes les qualités possibles de manière absolue, qualités qu’il manifeste avec un parfait équilibre.
Le point de vue de la religion mythologique
Il y a eu un grand dieu primordial
Une reconnaissance directe de son existence
Il est avant tout remarquable de constater à l’analyse des différentes cosmogonies mondiales qu’il existe un faisceau de preuves convergent pour désigner l’existence d’un dieu originel unique ayant les attributs de la toute-puissance.
Le caractère unique de la divinité suprême était ainsi célébré dès la plus haute antiquité.
On en a un exemple avec le dieu suprême Achad dont le non même signifie « un », « unique »[88].
Relevons aussi le cas spécifique du dieu mésopotamien Anshar (anšar) (le père du dieu An) auquel fut par la suite associé le tout-puissant père des dieux assyrien Ashour[89](aššur/ ašur)
D’ailleurs, pour comprendre la raison profonde de cette association entre les deux, il faut passer par le sumérien.
En effet « šur » « šar » « sar » sont des mots sumériens équivalents[90].
Il en résulte que l’analyse étymologique de l’Ashour assyrien est fondamentalement la même que celle de l’Anshar mésopotamien. La seule différence tient au fait que le préfixe « an » signifie littéralement « le père élevé ou déifié » (en étant la contraction de « a » « père » et de « n » « être élevé »[91] [92]) tandis que « a » tout seul (tel quel sans le « n ») signifie « père »[93].
« an » et « a » étant clairs, lorsque l’on examine ensuite les sens de « šur » « šar » « sar », on se rend compte qu’ils sont très riches et aussi très révélateurs de l’identité du personnage caché derrière ce visage de père des dieux.
Nous en verrons progressivement tous les sens, mais relevons ici le premier savoir que l’un des sens majeurs de « aš »[94] est « l’unique, le seul, le dieu (sous le symbole du disque solaire, de l’étoile), de sorte que « Ashour » écrit « aš-šur » signifie donc « l’unique, le seul dieu » (suivi ensuite des différents sens de « šur » « šar » [95]).
Cette vision d’un dieu unique suprême sera tout aussi vraie en Babylonie[96], en Egypte[97], en Inde pour les dieux Brahma[98] puis Crishna[99] (avec pour Brahma une analogie évidente avec l’un des 99 noms du dieu unique musulman, « Er-Rahman[100] »), chez les Slaves de l’Est avec Peroun considéré comme l’unique seigneur de l’univers[101], en Grèce Hypsistos (Elioun, le Très-Haut)[102] voire aussi Ouranos son fils qualifié de Très-Haut[103].
Il est aussi reconnu chez les Goths[104], en Islande[105].
Une brève parenthèse concernant Ouranos : Son caractère de Dieu suprême du parti de la lumière, symboliquement du bien, fait que dans la sémantique de l’analyse des panthéons des différentes civilisations, on qualifiera d’« ouraniennes» les divinités lumineuses, célestes, du parti du bien, par opposition aux divinités qualifiées de « chtonienne »[106], c’est-à-dire des divinités du monde des ténèbres, souterraines, associées au mal.
Nous trouvons aussi la trace d’un dieu unique suprême en Amérique du Nord avec le dieu Kitski-Manitou[107] de la tribu des Algonquins du Nord, le dieu Wakonda des Sioux, le dieu Tirawa des Pawnees[108], le dieu Niparaya[109] des Indiens Pericue de Californie,
concernant les dieux Tirawa et Wakonda, on observe que, qu’il s’agisse de la grande divinité du soleil[110], de l’étoile du matin[111], ou de toutes les autres grandes divinités[112] elles sont considérées par ces peuples comme des intermédiaires entre le grand dieu originel et les humains. Elles sont considérées de rang inférieur et tirant de lui leur propre puissance[113], tandis que le dieu originel garde bien son caractère de dieu unique originel.
Citons aussi en Amérique centrale, le dieu Hurakan[114] au Guatemala, Pachacamac[115] chez les Incas, le dieu Monan[116] de la tribu Tupinamba au Brésil ; en Océanie le dieu Tangaroa[117], Auwe[118] en Nouvelle-Guinée, Ove[119] ou Ngendei dans les îles Viti, Naruau aux îles Gilbert, la croyance en un dieu créateur dans les îles de la Société[120].
En Afrique, le dieu Razanes[121] à Madagascar, le dieu Mouloukou[122] des Macouas et des Banayïs, le dieu Ngai[123] des Massaïs, le dieu Zâmbi[124] des Angolais, le dieu Nzâme[125] des Fans au Congo, le dieu Massim-Biambé[126] des Moudangs au Congo, le dieu Boumba[127] des Bouchongos au Congo belge, le dieu Juok[128] des Chillouks du Nil Blanc, le dieu Nyamié[129] (par son association à l’orage et au tonnerre) des Agnis de l’Indénie et du Sanwi en Guinée-Sénégambie.
Des reconnaissances indirectes de son existence
L’analyse comparative permet par ailleurs de constater que la mythologie reconnaît indirectement l’existence d’un Dieu suprême originel unique, car elle lui associe des symboles particuliers comme celui du dieu de l’abîme d’eau, du ciel, du tonnerre, de la foudre et de l’éclair, du marteau ou de la massue, du forgeron, de l’infirme (avec unicité de membres), du potier.
Elle contient aussi beaucoup de récits de divinités suprêmes « grand-pères » ayant été mis à mort par un couple rebelle et leur postérité ou mis à mort symboliquement en le représentant comme un vieillard ou un dieu lointain, ce qui est aussi une trace implicite indirecte de l’existence et de la reconnaissance d’un dieu suprême unique primordial.
Ajoutous aussi à cela les symbolismes du vieillard et du dieu lointain.
Nous allons analyser, si vous le voulez bien maintenant un à un chacun de ces symboles dans ce même ordre (sauf le symbolisme du potier que nous verrons dans le chapitre sur la création d’Adam) :
Vous relèverez que dans l’analyse des différents symbolismes, dans les exemples tirés de la mythologie comparative, je classerai parfois les divinités entre, d’un côté, les dieux mythologiques qui sont davantage une transposition du dieu unique suprême biblique de ceux qui sont davantage de la génération des nouveaux dieux qui l’ont remplacé et se sont ensuite juste emparés de ses symboles. C’est à dessein et non sans raison, mais que nous ne comprendrons mieux qu’au fur et à mesure de notre lecture.
Un symbolisme de l’abîme d’eau : le Dieu suprême originel
Le point de vue de la Bible
Dieu se définit dans les écrits hébraïques comme étant la Source d’eau vive (Jérémie 2 : 13) ou la source de l’énergie vive.
L’eau ou l’abîme d’eau représente ainsi Dieu comme étant la source de toute vie.
La Bible explique que pour créer Dieu utilise son bras symbolique, son Esprit saint, qui n’est donc pas une personne, mais la force active qu’Il utilise quand il veut faire quelque chose.
L’eau est ainsi un symbole de son énergie, de force active, de son Esprit saint
Le récit de la création de la Genèse précise ainsi que la force agissante (ou l’esprit, «Rouah » (רוח en hébreu) de Dieu se mouvait sur la surface des eaux (Gen. 1:2).
Bibliquement, l’abîme d’eau représente ainsi l’océan littéral qui recouvrait les eaux au moment de la création de la terre.
L’eau est aussi un symbole de connaissance : dans le cœur du sage, l’eau réside ; il est semblable à un puits et à une source (Proverbes 20, S ; Ecclésiastique 21, 13) (CHEVALIER-GHEEBRANT, Dictionnaire des Symboles, 2005, p. 376)
De sorte que l’imagerie de l’abîme d’eau applicable à la divinité suprême sert aussi à indiquer l’infinie connaissance qui est la sienne.
Le point de vue de la religion mythologique
Étymologie sumérienne
Il est tout à faire remarquable qu’en sumérien, la notion de père soit étroitement associé à l’eau, à l’océan, et aussi à un canal.
a
a est un logogramme qui désigne le mot « père » et aussi « l’eau, un cours d’eau »[130].
a-a désigne quant à lui très spécifiquement le père [131]
aba, ab
Prenez par exemple aussi le logogramme aba, ab[132] qui, s’il signifie « lac, mer » est en fait un pur homophone de ab-ba[133] qui est l’un des termes pour père en ayant aussi les sens d’aîné, d’ancêtre. Cet ab-ba est évidemment la correspondance parfaite de l’araméen אבא/ܐܒܐ ʼabbāʼ, « père » dont il nous est dit que proviendrait le grec ancien ἀββᾶ, abba[134].
a-dé
a-dé signifie dans sa forme verbale « verser de l’eau ; irriguer ; inonder » a-dé-a est la crue annuelle du printemps[135].
Or ce logogramme a-dé / adé-a est un quasi homophone de ada, ad un autre mot pour père[136].
Le canal = le père
J’aimerais aussi ici m’efforcer de revoir ce qui a été dit de manière un peu plus exhaustive dans le volume 2 livre 1 intitulé « le déchiffrage du langage des cavernes », quant au fait que le mot père a régulièrement été étymologiquement et idéographiquement associé à un canal, comme je l’ai démontré, dans les langues sumériennes, hiéroglyphique, démotique, hittite.
Nous y avons vu en effet que, depuis la nuit des temps, le canal est synonyme de père.
Cela convoie toujours l’imagerie qu’il est un récipient non seulement d’eau vectrice de fertilité et d’abondance, mais aussi de sperme, de liquide séminal, vecteur de la vie et donc le désignant comme le géniteur primordial, fertile par définition.
en sumérien
a est un logogramme qui désigne le mot « père » et aussi « l’eau, un cours d’eau », mais aussi comme vous pouvez le voir en note, aussi un canal[137].
Ce « a » est la translittération du signe idéographique protosumérien [138] qui est le premier à apparaître dans la liste des idéogrammes protosumériens classés dans l’ordre alphabétique. C’est en quelque sorte l’apha grec ou la première lettre de l’alphabet de la plus ancienne langue connue au monde.
Remarquez que les deux lignes parallèles légèrement biaisées font visualiser un canal.
Donc, dans la plus ancienne représentation d’un père, la langue idéographique recourrait, entre autres, à l’imagerie d’un canal pour le représenter.
Nous avons vu aussi dans ce livre qu’en hiéroglyphique, un canal est désigné par l’idéogramme d’un rectangle simple.
Or, en sumérien, le rectangle simple se dit ñeš[139] (prononcez gesh). C’est le logogramme déterminatif préfixe que l’on ajoute généralement à un objet pour déterminer qu’il est en bois. Il a aussi le sens des mots indiqués en bas de page.
Il faut alors savoir et comprendre que ñeš a pour homonyme ñeš2,3 qui signifie « un homme » ou « un pénis » ce qui renvoie à l’imagerie d’un homme en position ithyphallique, position communément associée dans la mythologie archaïque, nous le verrons dans ce même livre à un géniteur (notamment au géniteur primordial) à un père.
en hiéroglyphique
Nous savons dit qu’en sumérien a (ou e4 )[140] ou a-a[141] désigne le père.
Or, même si en hiéroglyphique aA n’a pas ce sens de manière directe, tout converge pour indiquer que c’est aussi le père qu’il désigne. C’est d’ailleurs l’une des nombreuses intrications observables entre ces deux langues.
En effet, en hiéroglyphique aA désigne « un aîné, un notable, quelqu’un de grand »[142] (aAw signifie grandement[143] et aAt signifie la grandeur[144]), a désigne « un bras » qui, nous le verrons, est un symbole du compagnon de l’époux (masc.ou fem.) et aussi « un interprète, un truchement » c’est-à-dire un représentant, un logos[145]. AA est « un tas de décombres, une ruine »[146], A est « un vautour »[147] (nous verrons plus tard pourquoi ces deux derniers symboles font aussi référence au père primordial).
Si nous parlons maintenant du symbole du rectangle, revoyons maintenant les rectangles égyptiens hiéroglyphiques :
Comme vous pouvez le visualiser, le hiéroglyphique représente un canal au moyen du hiéroglyphe qui se translittère S[148].
Ce signe nous est défini comme étant un bassin de jardin (donc rempli d’eau), mais il nous est aussi dit qu’il s’échange avec
dont la forme antérieure est
qui est… un canal d’irrigation.
En hiéroglyphique le rectangle simple se translitère S (prononcez Sh)[149] ou mr[150].
Relevez en note de bas de page que l’un comme l’autre signifie un étang, un bras d’eau, un canal, un bassin.
Or, l’homonyme de S par glissement sémantique[151], s , désigne un homme de haut rang[152], par SA
un dirigeant, un décideur, un leader[153] et par SAa le commencement, le premier[154], autrement dit un homme primordial.
Ce s hiéroglyphique étant à associer avec le sa sumérien qui désigne aussi un leader, un de premier ordre, de première classe.[155]
Il faut aussi relever le S égyptien translittéré est l’équivalent phonétique du š sumérien et concernant les logogrammes ša / sa sumériens, nous aurons l’occasion dans ce livre de voir en quoi ils désignent à bien des égards notamment expressément l’homme primordial.
Ainsi, même si ces deux signes rectangulaires simples sumériens égyptiens semblent avoir, à première vue, si l’on se cantonne à une analyse superficielle, un sens complètement différent, l’un sumérien ñeš désignant du bois et l’autre égyptien S/mr un bras d’eau, en réalité, si l’on connaît leur multiple sens et intrication linguistique, on se rendra compte qu’ils étaient aussi utilisés pour désigner tous deux la même chose : un homme, en l’occurrence un géniteur, un père.
Constat du sens du canal en hiéroglyphique
Que résulte-t-il de ce que nous venons de voir ?
Qu’incontestablement, il y a une étonnante intrication suméro-hiéroglyhique tant par a, a-a (sum.) et aA (hiérog.) que par le symbole même du rectangle / canal ñeš (sum.) s / S (hiérog.) sa / ša (sum.) qui désignent un homme uniformément un homme primordial, un dirigeant, un géniteur. Ce rectangle est en égyptien le symbole d’un canal qui représente le premier homme, le commencement de l’humanité, le père primordial, en tant que tel le premier dirigeant, homme de haut rang, en totale harmonie avec la notion sumérienne de père géniteur fertile.
En démotique
En démotique a s’écrit ou
;
Voire les deux en même temps, comme ici où a seul s’écrit [156]
Et que signifie a en démotique ?
Le fait d’être grand, la grandeur, la fierté, il désigne aussi la maison, le temple, le… canal…[157] exactement comme en sumérien.
Ce a démotique est évidemment aussi la contrepartie du hiéroglyphique aA.
Le signe š
Le signe qui se translittère « S » en démotique, autrement dit le parfait correspondant du rectangle hiéroglyphique que nous avons analysé, qui se translittère S[158] et qui est le symbole du père en tant que canal séminal s’écrit
en démotique ou
et aussi :
! et si renversé :
Or, comme vous pouvez le remarquer ci-dessous, il est analogue à l’un des signes équivalents du proto-cunéiforme c’est-à-dire :
qui se translitère pab, pap, pa4 et qui signifie le père humain dirigeant[159].
En Hittite
Enfin, si l’on se tourne vers le hittite hiéroglyphique (car oui il existe bel et bien en dépit de ce que prétendent certains de mes déctracteurs), une version du hittite, le dialecte louvite, qui recourra à un système d’écriture hiéroglyphique, on retrouve un sens complémentaire à tout ce que nous avons examiné à son sujet puisque les signes ou
ou
désigne en hittite… un cours d’eau.
Il est donc évident que ce signe est connecté au proto-cunéiforme où il signifiait depuis bien plus longtemps un canal. (-2 500 pour le louvite vs – 3 500 pour le proto-cunéiforme).
Mais comme nous l’avons vu et compris, il n’a pas que ce sens littéral puisqu’il signifie aussi un père et dans la langue sacrée il désigne pour reprendre l’expression grec le « père alpha », le père primordial.
D’où le fait qu’en hittite ce signe qui s’y vocalise « i » ou « ia » se traduit en latin par « solium » qui signifie… ?
Je vous le donne en mille :
Le trône élevé (des magistrats, rois et dieux) ; le pouvoir suprême, la majesté… ! [160]
…soit une ultérieure confirmation de tout ce que nous avons dit plus haut.
J’ajouterai comme si cela ne suffisait pas que le fait que le signe du cours d’eau se vocalise « i » en hittite hiéroglyphique est juste aussi du pur sumérien, car « i » en sumérien, par i7, signifie aussi un cours d’eau, un canal, une rivière[161] !
et en sumérien aussi ia est aussi un équivalent de i[162] !!
Conclusion sur l’apport de l’étymologie
Il apparaît ainsi de manière très claire que la notion de père est étroitement attachée à celle de l’eau, de l’océan et aussi d’un canal (le canal étant plus particulièrement un symbole de l’homme primordial.
L’apport de la mythologie comparée
Voyons maintenant s’il vous plaît en quoi la mythologie comparée atteste que la grande divinité a régulièrement été associée à l’abîme d’eau.
Le symbolisme de l’abîme d’eau et de l’esprit plânant au-dessus des eaux : les eaux primordiales symbole de puissance crÉatrice
Parce qu’il fut associé à la force active dédiée par Dieu à la création, l’abîme d’eau a fini par être associé dans la religion mythologique aux eaux primordiales à l’énergie, à la matière indifférenciée, souvent qualifiée de chaos, duquel le cosmos, le monde, a émergé.
C’est notamment le cas en Sumer[163] ainsi qu’en Égypte[164] en Germanie[165]
Un symbolisme du dieu de l’abîme d’eau (ou d’Énergie) : le Dieu originel dans sa version immanente puis transcendante (de divinité personnage)
Si, bibliquement, la source d’eau vive représente le vrai Dieu, dans la religion mythologique l’abîme ou la Source d’eau a fini aussi par servir de représentation de la grande divinité suprême, tout d’abord, dans sa première version immanente, un tout-un primordial, fusion de tous les contraires, de nature et de genre, duquel le dieu primordial dans sa version postérieure de divinité personnage a lui-même ensuite émergé.
En Sumer
C’est le cas en Sumer où le Père original des Dieux est considéré comme étant Apsù ou Abzù (An ou Anu et Enlil ne sont que ses descendants au troisième et quatrième degré en Sumer et sont des rois). Il est le dieu de l’abîme d’eau douce, alors que son épouse Tiamat est la déesse de l’abîme d’eau salée. Lui et son épouse sont réputés être nés de la dissociation du tout un primordial en deux divinités suprêmes genrées masculin féminin[166].
En Perse
On retrouve d’ailleurs le dieu Apô, l’Eau (âpas védique), qui rappelle l’Apsou de Mésopotamie [167] .
Rappelez vous que les logogrammes, e4 / a, a-a et pab, pap, pa4 sont des mots sumériens pour père. Étant donné le caractère éminemment sacré de ce symbolisme, il n’est donc pas étonnant que Apsou comme l’apô / l’âpas védiques comportent ce logogramme.
En Égypte
Nous retrouvons aussi la même chose en Égypte avec le père des Dieux Noun qui est l’Océan primordial fusion de tous les contraires duquel a ensuite émergé le premier dieu personnage genré (masculin) Atoum[168].
Le noun se translitère niw et signifie notamment à la fois le Noun et les eaux primitives. Niw est à rapprocher des hiéroglyphes nwy et nwyt qui désignent l’eau, les flots, un bassin[169]. De sorte qu’incontestablement le noun désigne les eaux primordiales.
En Germanie
C’est aussi le cas en Germanie avec Ymir le « vieux » dieu issu de l’abîme et premier des êtres vivants, un géant[170] [171]
En Océanie
« Il y avait au début une mer immense sur laquelle voguait un dieu (îles de la Société, îles Marquises), ou au-dessus de laquelle volait un dieu (Samoa), ou que surmontaient les cieux habités par une ou plusieurs divinités (îles de la Société, Tonga) »[172].
Les vieillards de la mer grecs
J’attire aussi votre attention sur les différents vieillards de la mer grecque qui, même s’ils ne sont pas nécessairement reconnus comme étant des dieux suprêmes primordiaux en sont incontestablement des réminiscences :
C’est avant tout le « vieil » Océanos le dieu de l’abîme d’eau, du fleuve Océan qui est déchu par les Olympiens, Zeus et Poséidon et qui, bien que considéré comme très puissant, finit par être mis à la retraite, remplacé par Poséidon[173]
C’est par exemple aussi Pontos [174] la plus ancienne divinité des eaux, que Gaïa enfanta d’elle-même à l’origine des choses (ou, suivant Hygin, avec Ether ou Ouranos). C’est aussi Nérée, fils de Pontos et de Gaïa « né aux premiers âges du monde, et les siècles accumulés avaient fait de lui un vieillard vénérable. On l’appelait d’ailleurs « le vieillard de la mer ». II était bon et secourable, « n’ayant connu que des pensées de justice et de douceur ». « … » il ne parlait que contraint » et avait le don de prophétie[175].
C’est aussi Protée, un autre vieillard de la mer, fils d’Océanos et de Thethys, lui aussi doté du don de prophétie et qu’il fallait contraindre à parler. Il pouvait se métamorphoser en toutes choses, mais si l’on ne se laissait pas intimider par cela il s’avouait vaincu et parlait[176].
Citons enfin Phorcys, le « vieillard qui commande aux flots», selon Homère[177]
On ne peut pas s’empêcher de constater que le fait de qualifier de vieillard le vrai Dieu suprême originel est une manière de se moquer de lui, que le fait de le présenter comme un être bon et doux est une manière de rappeler que c’est un dieu d’Amour, mais en même temps de le présenter pour un faible, que le fait de le présenter comme un dieu qui ne parlait que contraint pour énoncer des prophéties permet de le présenter comme un dieu distant et inintéressé aux problèmes des humains et parallèlement comme un simple dieu de prophétie, en écho direct à la première prophétie de la Genèse 3 :15 qui sera, nous le verrons, l’une des pièces maîtresses du monde biblique comme mythologique.
Il est même quasiment directement nommé puisque le fait de dire qu’il était doté du don de métamorphose est un symbole, une allusion masquée directe à son nom propre, qui n’échappe qu’au vulgaire, puisque le tétragramme divin, comme nous le verrons dans l’analyse du nom divin du Dieu suprême biblique, signifie « Celui qui se fait devenir et/ou qui fait que sa création devienne tout ce qu’il juge nécessaire pour accomplir son dessein ». Le « don de métamorphose » sert donc ici à symboliser son nom et sa personne.
Après le symbolisme de l’abîme d’eau, voyons maintenant en quoi le symbolisme du dieu du ciel est un autre symbole clair de la reconnaissance de son existence.
Un symbolisme du dieu du ciel : le Dieu suprême unique originel
Le point de vue de la Bible
Le ciel, les cieux : le lieu de résidence spirituelle de Dieu
La Bible utilise en hébreu le terme שמים (shamayim ; toujours au pluriel) qui est traduit par « ciel » ou « cieux » avec apparemment pour sens premier « ce qui est haut ou élevé » (Ps 103:11 ; Pr 25:3 ; Is 55:9). Elle utilise en grec le terme Ouranos. Nous verrons dans la partie sur la religion mythologique l’origine de ce mot, qui, jusqu’à aujourd’hui, a été discuté.
Il est important de comprendre que lorsque la Bible utilise le terme « ciel » ou « cieux » en relation avec le lieu de résidence du vrai Dieu suprême unique, c’est une image ou un symbole.
En effet, comme nous l’avons vu précédemment, la nature de son être est spirituel, aussi ne réside-t-il pas dans les cieux physiques.
C’est ce qu’a clairement exprimé le roi Salomon, le bâtisseur du temple de Jérusalem, qui, lors de l’inauguration de ce bâtiment, le relativisa en déclarant que « les cieux […], oui le ciel des cieux » ne sauraient contenir Dieu (à plus forte raison le temple (1Rois 8:27). Le psalmiste ajoute que sa dignité « est au-dessus de la terre et du ciel ”. (Psaumes 148:13)
Ceci ne veut pas dire pour autant que Dieu est présenté dans les écritures comme n’ayant pas un lieu de résidence fixe ou qu’il est un être immanent, en étant partout et en tout, tout le temps.
En effet, Salomon dit aussi que Dieu entend « depuis les cieux, le lieu fixe où il habite » (1Rois 8:30, 39).
Puisque c’est un Esprit, les cieux dont il est question ici ne sont donc pas les cieux physiques, mais les cieux spirituels c’est-à-dire les cieux du monde des esprits, une dimension qui nous est en tant qu’humains corporellement inaccessibles (mais avec laquelle il nous est néanmoins possible de communiquer).
Le ciel ou les cieux : un symbole de Dieu et de sa souveraineté
Il en résultera que, logiquement, que le mot « ciel » ou « cieux » sera parfois utilisé soit pour le désigner directement[178] soit pour désigner sa souveraineté[179].
Le ciel ou les cieux : un symbole de la domination de ses opposants
Il est intéressant de relever que dans les écritures le terme « ciel » ou « cieux » peut s’appliquer à d’autres dominations notamment celles s’opposant à Lui afin de tenter de le remplacer.
C’est par exemple le cas de la construction de la tour de Babel qui visait à atteindre le ciel (Genèse 11 :4). C’est le cas de Babylone qui en ayant renversé en 607 avant notre ère le trône de David, qui avait établi de par l’autorité de Dieu, est décrite comme s’étant élevée jusqu’au ciel (Isaïe 14:13, 14). La même symbolique est reprise lorsque l’arbre symbolique que Neboukadnetsar, l’empereur de Babylone vit dans son rêve et qui le représentait est décrit comme ayant une « hauteur qui atteignait les cieux » (Daniel : 4:20-22).
Le point de vue de la religion mythologique
Il ne sera donc pas étonnant que la religion mythologique se réapproprie ce même symbole pour représenter ses dieux en les dotant de cet attribut propre au seul et unique vrai Dieu.
L’apport de la mythologie comparative
Des transpositions mythologiques du vrai dieu unique primordial
En Grèce
C’est Ouranos qui est non seulement le dieu du ciel, mais le ciel lui-même[180].
Étymologie de Ouranos
Il faut dire avant tout que l’étymologie de Ouranos est discutée, pour la simple et bonne raison que l’on cherche malheureusement toujours dans les noms de divinités à rechercher encore et toujours leur origine dans langue locale ou dans les langues antécédentes à la langue locale, en ne comprenant pas que, dès que l’on touche au sacré, c’est en Sumer et en Égypte qu’il nous faut en rechercher le sens.
Si l’on s’en remet à la source, aux langues sacrées sumérienne et hiéroglyphique éyptienne, le sens d’Ouranos devient alors excessivement clair :
Étymologie sumérienne de Ouranos
Il se décompose en sumérien en ur-an-us (si os ne joue pas ici le simple rôle du suffixe nominatif grec Ος)
ur(u) désigne un protecteur, un garde, quelqu’un qui surveille le feu, quelqu’un qui illumine[181]
an désigne comme nous l’avons vu, le dieu du ciel An, le ciel lui-même et signifie aussi le père élevé.
uš/us comme nous le verrons plus avant dans l’analyse de l’homme primordial (sous le grand chapitre de la création d’Adam), renvoie à un géniteur primordial, à la fondation du monde, à un homme total ou à la totalité en tant que « la géométrie ».
Ainsi, l’uranus sumérien convoie, fort logiquement tous les sens mentionnés plus haut, intrinsèques à son nom et qui sont en parfaite harmonie avec statut et son rôle dans la mythologie grecque.
Étymologie hiéroglyphique Égyptienne de Ouranos
Il se décompose en wr-an-wS
wr désigne un grand personnage, un aîné, un ancien, un dirigeant, un chef, quelqu’un d’important, d’éminent de supérieurs[182]
an désigne un homme [183] bon, radieux
wS désigne l’action de tomber, chuter, d’être détruit[184]. Ces sens sont directement associable au symbolisme du vieillard. En effet, wsT signifie être délabré, tomber en ruines[185]. Et nous verrons plus loin que le fait de « tomber en ruines » est associé au symbolisme du vieillard (lors de l’examen de l’un des sens du nom d’Adam).
wS signifie aussi « uriner »[186], tout comme son quasi homonyme wsS qui signifie en plus « sécréter » ainsi qu’ « un être en extinction, une race en voie de disparition »[187].
L’imagerie convoyée est donc celle d’un éminent et bon vieillard qui urine et qui est en voie de disparition..
On peut relever au passage que dans les étymologies qui ont été données de ce nom on indique deux hypothèses[188] :
La première est celle d’un linguiste allemand, spécialiste du sanskrit et du grec, Jacob Wackernagelest pour qui Ouranos aurait pu être une forme sous Orsannos/Orannos du proto-grecque (wors)anós avec cette racine préfixe wors (pouvant convoyer les sens de uriner (grec ouréō « uriner ») de pluie (sanskrit varṣá) avec pour racine indo-européenne de base ṷérs– « pleuvoir, mouiller faisant ainsi d’Ouranos « celui qui fait pleuvoir » (et/ou qui urine).
Comme aucun Orsanos/Orranos ne se rencontre dans les écrits, la deuxième hypothèse est que Our dérive de l’indo-européen wer-u qui a le sens de protecteur (comme Eurulaos, « protecteur de la troupe » sur base de euru-laos < weru-lawos « qui protège la troupe », racine verbale wer-) d’autant que dans sa Théogonie, Hésiode qualifie le ciel de eurus (ewr-us < wer-us) qui peut signifier « large » et « protecteur ».
Remarquez alors, s’il vous plaît, combien la double étymologie sacrée sumérienne et hiéroglyphique égyptienne est bien plus complète tout en convoyant des sens analogues.
Notez que le terme indo-européen wer-u est, finalement, l’exacte contrepartie du sumérien ur(u) dont je vous ai donné l’intégralité du sens : un protecteur, mais aussi un garde, quelqu’un qui surveille le feu, quelqu’un qui illumine.
C’est l’une des milles et une preuve attestant que la profonde clef de compréhension des symboles et des noms des dieux mythologiques se trouvent dans ces langues et pas dans celles des langues bien plus récentes de leur mythologie locale.
Outre Ouranos, comme dieu du ciel grec, c’est aussi Zeus dont le nom même évoque l’idée du ciel, suivant le Larousse, par sa racine « sanskrite « dyaus » et latine « dies » (le jour)[189].
A Rome
C’est sa contrepartie Jupiter provenant lui aussi suivant le Larousse « d’un nom composé d’origine indo-européenne Dyēus phter signifiant « Ciel père », que l’on retrouve dans le grec Ζεύς πατὴρ et le védique Dyauṣ Pitā. La première partie du composé appartient à la famille formée sur dyew, racine indo-européenne désignant « la lumière diurne », le « ciel lumineux » et sur laquelle est également formé le mot latin dies, « le jour ».
Il est intéressant de relever que sa forme accusative est Jovem[190].
Nous verrons pourquoi dans l’analyse du nom de Dieu.
Chez les Étrusques
Le Jupiter étrusque s’appelle Tinia et a pour fonction d’avertir les hommes et de les punir à l’occasion ; à cet effet, on lui associe trois foudres[191]. C’est aussi Summamus, un « autre dieu étrusque de la foudre, qui présidait au ciel nocturne[192] » qui fut aussi appelé Optimus Maximus.[193]
Chez les Slaves
C’est Svarog le dieu du ciel[194] et chez les Slaves de l’Est, Peroun, « visiblement un dieu de la foudre et de la guerre, l’unique seigneur de l’univers » et dont le nom est à associer tant au nom du dieu lituanien « Perkaunas » qu’au surnom du dieu hindou Indra « Parjanya » montrant par là, suivant le Larousse, que ce nom remonte à la plus ancienne époque aryenne[195].
Mais en vérité, son nom est de manière plus archaïque encore la simple contraction du sumérien : pa–ra/uru–an :
- pa le père le dirigeant [196]
- rà [197] qui brille, flamboie[198] (en parfaite symbiose avec le hiéroglyphique ra qui désigne le soleil et le dieu
Ra/Re).
- et/ou ur(u) le protecteur, le garde, celui qui surveille le feu, illumine[199]
- an le dieu du ciel sumérien An, le ciel lui-même, le père élevé.
En mythologie ougro-finnoise
C’est Jumala le dieu suprême, le Créateur, et qui était sans doute pour eux le dieu du ciel, qui est présenté comme une entité à demi-abstraite, dont le nom s’apparente à un mot qui signifie le tonnerre, et qui, sans disparaître totalement a été remplacé par Ukko dont le titre était « père antique qui règne dans le ciel » et mari de Akka[200].
Le fait que son substitut ait reçu ce titre atteste que c’était aussi la position de Jumala.
Mythologie celtique
C’est Balor, le géant, le roi des Fomoré, le père de Eithne, le grand-père de Lug, par qui il sera tué.
Suivant Gaël Hilly, l’étymologie de Balor peut s’expliquer par l’élément « bal », qui se rattache à un radical i.-e. *bhēl-, *bhāl– « briller »[201] ce qui en ferait par ce biais un potentiel dieu du ciel, outre le fait qu’il est déjà reconnu comme étant un dieu de l’orage et de la mort. L’auteur précise que cet élément *bhēl– se retrouverait dans d’autres mots de langues celtiques, comme dans les Gaulois Belenos, Belisama, ou l’Irlandaise Beltaine.
Il est toutefois évident que ce logogramme bal/bel n’est pas de pure origine celtique.
Il nous suffit déjà de faire un tour d’horizon des divinités nommées avec ce préfixe :
Les noms de divinités avec le préfixe bal/bel
(Tous les noms des divinités qui vont suivre sont tirés du Dictionnaire des noms de divinités de Michel Mathieu-Colas[202]).
En Mésopotamie : Ce sont les dieux Bêl ou Bel[203], Bêl ou Bel Bélus Bellus[204] ; la déesse Belili chez les Sumériens[205], les déesses mésopotamiennes Bela[206], Belisama[207], Belit [208] [209] [210] [211] [212], Baalat[213], Belti[214] [215], Beltiya[216], Beltu[217], Beltis[218],
En Égypte, le dieu Baal (nom de Seth)[219],
Chez les Sémites :
Le dieu Baal (Baʿal)[220] [221] [222] [223], le dieu Bêl ou Bel successeur du dieu suprême Bôl en Syrie à Palmyre[224], Belphégor[225] transcription du Baal Peor des Moabites[226], la déesse syrienne Baltis[227], la déesse Belatu chez les Sémites occidentaux à Ebla[228], le dieu Balū chez les arabes[229], Baliddir en Afrique du Nord dont « le nom est une contraction du phénicien Baal (Baʿal) Addir, « le Seigneur puissant » » [230],
En Inde, les dieux Bela Pennu (le dieu du soleil, dieu suprême et créateur)[231] et Balarama[232],
En Grèce, Bélos[233] nom donné à Zeus[234],
A Rome, Belus nom donné à Jupiter[235], le dieu Balderus[236], la déesse Bellone[237],
En Germanie / Scandinavie, le dieu Balder (le dieu de la lumière)[238],
Chez les Celtes, les dieux gaulois Belenos (de « bel » « brillant »)[239] et Belado[240], les Irlandais Balor et Bile[241], les Gallois Belenos (dieu de la lumière)[242] et Beli[243], le breton Belatucadros[244], l’aquitain Belgo[245],
En Haïti Balidjo[246],
Dans la Bible, les surnoms du Diable Belial[247], Belzébuth ou Baal Zeboub ou Baal Zéboul[248] [249]
La question est donc : mais où donc plongent les racines de ce terme bal/bel et que signifie-t-il ?
Évidemment, la question est dans la réponse (que je vous ai déjà donnée en introduction) puisqu’il nous suffit de plonger dans le sumérien pour comprendre :
Étymologie de Bal/bel
Nous ne verrons pas ici tous les sens de ce logogramme qui donna donc notamment le dieu Baal bien connu dans la Bible.
Il en est un autre, majeur, que nous verrons plus loin.
Mais voyons déjà son premier sens principal qui va entrer en résonnance avec les titres et fonctions qui lui furent ensuite attribués à travers le monde.
L’Étymologie sumérienne de bal/bal
« ba » vient du sumérien « ab-ba » qui désigne « le père »[250] strictement identique à l’araméen אבא/ܐܒܐ ʼabbāʼ, (« père ») dont il nous est dit que proviendrait le grec ancien ἀββᾶ, abba[251].
« ba » tout seul a aussi le sens de « salaires[252] » qui est un synonyme de « á / áĥi, / aĥ5 »[253] qui signifie aussi « un bras, un côté ». Or, nous aurons l’occasion de voir pourquoi le mot « salaires » a été attaché au père ; nous verrons aussi que les mots « bras, côté » désignent un compagnon, un conjoint, un époux ou mari (au sens masculin ou féminin).
Il y a aussi d‘autres sens tout aussi riches pour ce logogramme « ba », mais nous nous les verrons plus loin.
C’est là doute la raison pour laquelle Baal a ainsi emporté non seulement le sens de maître ou seigneur, mais aussi d’époux dans absolument tout le moyen -Orient[254].
Quant à « al ou el » (qui est juste le nom du dieu sumérien El) c’est la simple contraction de « a » ou « e4 » [255] ou de « a-a » « père »[256] et de « íla, íli, íl » « être élevé, briller »[257]. Incontestablement associé à une divinité puisque ál est une statue[258]
Ainsi, al/el ou a-al signifie donc le « père[259] divin(isé) élevé qui brille »[260].
Notez, qui brille !
Dès lors, nous comprenons tout de suite mieux pourquoi le logogramme bal/bel emporte ainsi le sens de briller en celtique (rappel : *bhēl-, *bhāl– « briller »[261]) et pourquoi c’était en Inde sous Bela Pennu le dieu du soleil [262] ou en Germanie / Scandinavie, le dieu de la lumière sous Balder [263].
L’étymologie hiéroglyphique égyptienne de bal/bel
Elle ne fait que corroborer ce qui vient d’être dit.
En tous les cas pour ba(–a), car il n’y a pas de « l » en hiéroglyphique.
En effet le ba y désigne une âme, un esprit, ou le fait d’être une âme ou de posséder une âme[264], aA désigne « un aîné, un notable, quelqu’un de grand »[265] a désigne « un bras » qui, nous le verrons, est un symbole du compagnon de l’époux (masc.ou fem.) et aussi « un interprète, un truchement » c’est-à-dire un représentant, un logos[266] AA est « un tas de décombres, une ruine »[267], A est « un vautour »[268].
Enfin, abab emporte aussi l’idée de briller[269]
De sorte que l’imagerie que convoie ba(-a)/baA/bAA/bA est celle de l’âme d’un grand notable aîné, un époux, un logos devenu un vieillard (rappel : nous verrons que tas de décombres = vieillard) (sous le symbole du vautour) qui brille.
Ce sont donc là des sens très proches des sens du sumérien qui atteste que ce sont là les purs sens originels de ce nom.
En Perse
Si maintenant on va faire un petit tour en Perse, le dieu du ciel, c’est Ahura Mazdâ, dieu des dieux, qui est le maître du ciel et le créateur des êtres, présenté comme un (vieil) homme à la barbe vénérable, mais aussi défini comme étant le résultat de la fusion entre le bien (Ormazd) et le mal (Ahriman)[270]
C’est aussi Ormazd qui est considéré « comme le premier des Yazatas célestes, Zoroastre lui-même le premier des terrestres (sachant que les Yazadas (sanscrit yajata) sont une classification des dieux perses).
En Chine
C’est le Vénérable Céleste de l’origine première qui a précédé l’Auguste de Jade (ce dernier étant aussi appelé le père-ciel[271] dans les prérogatives divines[272]) et qui est donc le véritable premier dieu suprême.
En Afrique / Groupe Guinéen et sénégambien
C’est le dieu Nyamié[273] considéré comme le dieu suprême, le dieu du ciel aussi associé à l’orage, au tonnerre,à la foudre.
En Afrique, dans le groupe sud-oriental
C’est Tilo, chez les peuples noirs de la famille Mozambique dieu du ciel du tonnerre et de la pluie[274].
Les nouveaux dieux du ciel
Assyro-Babylonie
Le dieu An ou Anou « dont le nom même signifie « ciel » règne donc sur les espaces célestes. « … » Il est le dieu par excellence, le dieu suprême. Toutes les autres divinités l’honorent comme leur père, c.-à-d. comme leur chef »[275].
Étymologie sumérienne de An (et de El)
Le fait qu’il soit tout à la fois dieu du ciel et père est en fait plus que logique étymologiquement, car si An a le double sens de ciel il signifie aussi « père élevé » en étant la contraction de « a » et de « n ».
Voyons les deux cas : an et a + n
an en sumérien signifie « le ciel, le paradis, c’est le père des dieux An » ; « … » et dans sa forme verbale, il signifie « être en haut » « … »[276]
Et étant donné que « a » et « e4 » sont équivalents, « an » est homophone de « en » qui signifie lui « un dignitaire, un seigneur, un grand-prêtre, un ancêtre, une statue »…[277]
Maintenant si nous nous tournons vers les sens de la contraction de « a » et de « n », il faut se rappeler que « a » (et aussi a-a) est un logogramme qui désigne le mot « père »[278]
Quant à « n » il signifie « être élevé »[279]
De sorte que « an » signifie littéralement « le père élevé ».
C’est le sens même du nom du père des dieux sumérien An ou Anou.
Ce sens est donc exactement le même que celui du dieu El (ou al voire la) qui est la contraction de « a » ou « e4 » [280] et de « íla, íli, íl » « être élevé »[281].
Il est alors aisé de comprendre pourquoi An, ou Anou est le père des dieux sumérien :
C’est, littéralement, un père ancêtre élevé au rang des dieux, au ciel.
En Égypte
C’est le dieu Horus, Hr [282] en hiéroglyphique, dont il nous est dit « qu’il assone avec un mot qui signifie ciel »[283], et qui est considéré comme le dieu du ciel avec son symbole du faucon dont l’œil gauche est la lune et l’œil droit le soleil[284].
Sans aucun doute ce mot quasi homonyme de Hr dont il est question ici est Hrt[285] qui signifie « le ciel, les cieux » (le « t » final sert souvent à marquer le féminin ou le substantif en hiéroglyphique).
Puisque nous sommes en Égypte et que nous parlons du ciel, il me paraît opportun de relever que le terme anglais pour ciel, « sky » prend directement sa source en Égypte.
En effet, sqAi a pour sens « élever, exalter; vanter, célébrer » en étant le causatif (le préfixe « s » porte souvent une fonction causative (faire faire) en hiéroglyphique) de qAi qui signifie « grand, haut, élevé » [286].
Nous aurons l’occasion de voir régulièrement combien le sumérien et le hiéroglyphique ont profondément influencé la langue sacrée et laissé une trace indélébile dans tous les mots sacrés de toutes les langues, jusqu’à nos propres langues soi-disant « modernes ».
A Rome
C’est aussi Vulcain, car il était considéré sous Volcanos comme antérieur à Jupiter et aussi en vertu de la hiérogamie Ciel – Terre car il était associé aux déesses de la Terre Maïa ou Vesta[287]
En mythologie celtique
C’est le Dagda que Gaël Hilly considère comme une autre figure du père du dieu celte Lugus[288]. Il associe Lug aux autres dieux-héros Leu, Pryderi, Mabon, tant par leur mère respective que par leurs pères et en déduit que le Dagda est de toute évidence un dieu céleste, associé au Tonnerre (par Pryderi) et à l éclair (par Mabon). D’autant qu’il est aussi associé à une massue avec le double pouvoir de tuer par un bout et de ressusciter par l’autre et que l’éclair et la foudre ont la même ambivalence de sens[289].
En Mythologie germanique
C’est Tiuz, le dieu du ciel ; voire aussi Donar-Thor le dieu de l’orage[290]
En Chine
C’est l’Auguste de jade / Père-Ciel qui a remplacé le Vénérable Céleste de l’origine première dans ses préogratives divines[291] et à qui l’on attribue la création des êtres humains à partir de l’argile [292] et qui sera ensuite contesté par le porc transcendant[293].
C’est aussi l’Agent du Ciel (T’ien-Kouan), un dieu qui donne du bonheur[294].
En Océanie
C’est en Nouvelle-Zélande, Raki le Ciel le mari triste d’avoir été séparé de sa femme Papa, la Terre et dont rosée et glace sont les manifestations sur elle de sa tristesse[295].
Des dieux du ciel attestés comme des divinisations de mânes
En Chine
C’est en Chine « le vrai fondateur du taoïsme actuel, que nous nommerons le taoïsme populaire, Tchang Tao-ling qui vécut au IIème siècle de notre ère et fut déifié au VIII ème siècle. « … » et qui s’était décerné le titre de Maître-Céleste (T’ien-che) »[296]
Au Japon
Ce sont les Kami qui sont des dieux du ciel[297]
Aux Deux Amériques
Ce sont les Innuas, qui sont, pour les Esquimaux, des corps célestes, qui étaient autrefois des hommes et furent transportés au ciel et transformés en étoile et qui vivent dans le monde supérieur, au-delà de la voûte des cieux[298].
FIN DE L’EXTRAIT
Si vous souhaitez avoir une plus grande visibilité sur les matières qui seront traitées dans ce livre, je vous invite à consulter le sommaire ci-dessous :
SOMMAIRE COMPLET DU VOLUME 2 LIVRE 2
TiTRE DU VOLUME 2 / LIVRE 2 :. 4
introduction volume 2 : sapiens ?.. 11
Le véritable problème de Sapiens : il a perdu la mémoire.. 13
Les postulats et la mÉthode.. 14
La linguistique archaïque.. 15
La mythologie comparÉe au rÉcit de la GenÈse.. 19
Les questions que cela soulÈve.. 19
L’avantage de cet ouvrage.. 23
Quel est mon positionnement personnel ? Qu’est-ce qui m’a incitÉ À faire cette recherche ?.. 23
Une portÉe essentielle pour le futur.. 25
Quel est l’apport tout particulier de ce volume pour les passionnés d’Égyptologie ?.. 25
Un exemple illustratif introductif : L’Étymologie de Satan.. 26
Satan : Était-il connu des sumÉriens et Égyptiens ou n’est-IL qu’une figure bibliquE ?.. 26
Constat sur l’Étymologie commune de Satan.. 27
Étymologie hiÉroglyphique.. 28
Bref constat intermÉDIaire sur l’Étymologie sumÉrienne et hiÉroglyphique.. 36
Étymologie hiÉroglyphique Égyptienne.. 36
Quelques aspects linguistiques prÉliminaires pour une meilleure future comprÉhension.. 39
Les rÈgles de translitTÉration phonÉtique du sumÉrien et du hiÉroglyphique Égyptien.. 39
Prononciation de l’alphabet sumÉrien translitÉRÉ.. 40
Prononciation de l’alphabet hiÉroglyphique translitÉRÉ.. 40
Structuration du volume 2 et modalitÉ de prÉsentation des matiÈres 43
Structuration du volume 2.. 43
Le livre 1 : Lé dÉchiffrage du langage des cavernes.. 43
ModalitÉ de prÉsentation des matiÈres des livres 2 à 12.. 48
Ce qui sera dÉVELOPPÉ dans ce livre 2.. 49
LIVRE 2 : DE L’EXISTENCE DE DIEU A LA CREATION D’ADAM 52
Le point de vue de la Bible : un Dieu unique une personne aux qualitÉS absolues.. 52
Le point de vue de la religion mythologique.. 52
Il y a eu un grand dieu primordial.. 52
Une reconnaissance directe de son existence.. 52
Des reconnaissances indirectes de son existence.. 59
Conclusion sur la nature de dieu.. 140
Le point de vue gÉNÉrique de la religion mythologique sur la nature profonde de Dieu.. 141
C’est Un Être immanent (fusion de tous les contraires et omniprÉSENT) 141
Donc Le Dieu du bien et du mal.. 143
Donc un Dieu non genrÉ, androgyne, double.. 143
Un Dieu qui s’est crÉÉ lui-mÊme par gÉNÉration spontanÉe.. 144
Un dieu dans un cycle de mort-renaissance perpÉtuel.. 144
Le point de vue de la Bible.. 146
YHWH ou l’Être suprÊme qui (se) fait tout ce qu’il juge nÉcessaire pour rÉaliser sa volontÉ.. 146
Le point de vue de la mythologie.. 147
La non prononciation du nom ineffable : une pratique de la religion mythologique.. 148
Les symboles en relation avec le nom divin.. 151
Le vol du nom de dieu par ses divinitÉs adversaires a ÉTÉ cÉLÉBRÉ dans le mythe.. 152
Le point de vue de la Bible.. 157
Le point de vue de la mythologie.. 160
MICKAËL L’ARCHANGE. SON IDENTITÉ SES RÔLES. 166
Le point de vue de la Bible.. 166
Un habile ouvrier ou maÎtre d’œuvre.. 167
Le point de vue de la mythologie.. 168
un symbolisme de l’abeille : Mickaël.. 169
Un symbolisme du renard : Mickaël.. 171
Association du renard avec le chacal ou chien du dÉsert comme symbole de Mickaël.. 173
LA CRÉATION DES CIEUX ET DE LA TERRE.. 182
La crÉation des cieux, du cosmos.. 182
Le point de vue de la Bible.. 182
Mon point de vue personnel.. 185
Le point de vue de la mythologie.. 196
Des symbolismes de l’œuf.. 201
Introduction au symbolisme de l’œuf.. 201
L’apport de l’Étymologie sumÉrienne.. 202
Étymologie hiÉroglyphique Égyptienne.. 216
L’apport de la mythologie comparÉe.. 218
Des symbolismes de l’habitation, de la maison.. 233
Introduction au symbolisme de l’habitation.. 233
L’apport de l’Étymologie sumÉrienne.. 233
L’apport de l’Étymologie hiÉroglyphique Égyptienne.. 239
L’apport de la mythologie et de la symbologie comparÉES.. 244
Conclusion sur des symbolismes de l’habitation.. 245
Des symbolismes du centre, du point, de l’omphalos.. 246
Des symbolismes du centre.. 246
Des symbolismes du point.. 263
Des symbolismes de l’omphalos.. 268
Conclusion sur des symbolismes du centre, du point de l’omphalos 277
Des symbolismes de l’axe.. 279
Introduction au symbolisme de l’axe.. 279
L’apport de l’Étymologie sumÉrienne.. 280
L’apport de l’Étymologie hiÉroglyphique Égyptienne.. 285
Conclusion sur l’apport de l’Étymologie sumÉrienne et hiÉroglyphique 291
L’apport de la symbologie comparÉe.. 291
Conclusion intermÉdiaire.. 293
Un symbolisme du phallus : le pÈre des dieux.. 294
Introduction au symbolisme du phallus.. 294
L’apport de l’Étymologie grÉco-latine.. 294
L’apport de l’Étymologie sumÉrienne.. 295
L’apport de l’Étymologie hiÉroglyphique Égyptienne.. 297
L’apport de la symbologie comparÉe.. 298
Un symbolisme de la queue de l’animal : association au symbolisme du phallus 299
Introduction au symbolisme de la queue.. 299
L’apport de l’Étymologie sumÉrienne.. 299
Apport de l’Étymologie hiÉroglyphique Égyptienne.. 300
L’apport de la symbologie comparÉe.. 302
Un symbolisme de la position ithyphallique.. 302
Introduction au symbolisme de l’ithyphallisme.. 303
L’apport de la mythologie comparÉe.. 303
Conclusion sur le symbolisme du phallus, de la queue, de l’itHyphallisme associe à l’axe.. 306
Des symbolismes du cercle.. 307
Introduction au symbolisme du cercle.. 307
L’apport de l’Étymologie sumÉrienne.. 307
L’apport de l’Étymologie hiÉroglyphique Égyptienne.. 310
Conclusion sur l’apport de l’Étymologie.. 311
L’apport de la mythologie et de la symbologie comparÉES.. 311
Un symbolisme du cercle : le pÈre des dieux primordial.. 312
Un symbolisme du cercle : le cosmos physique, l’univers.. 314
Un symbolisme du cercle : le cycle du temps.. 315
Conclusion sur des symbolismes du cercle.. 315
Des symbolismes du globe et de la sphÈre.. 316
Introduction au symbolisme du globe et de la sphÈre.. 316
L’apport de l’Étymologie sumÉrienne.. 316
L’apport de l’Étymologie hiÉroglyphique Égyptienne.. 317
Constat sur l’apport de l’Étymologie.. 317
L’apport de la symbologie comparÉe.. 318
Conclusion sur des symbolismes de la sphÈre, du globe.. 321
Des symbolismes de l’Étoile.. 322
Introduction au symbolisme de l’Étoile.. 322
L’apport de l’Étymologie sumÉrienne.. 322
L’apport de l’Étymologie hiÉroglyphique Égyptienne.. 327
Constat sur l’apport de l’Étymologie sumÉrienne et hiÉroglyphique 331
Conclusion sur l’apport de l’Étymologie sumÉrienne et hiÉroglyphique 332
L’apport de la mythologie / symbologie comparÉe.. 332
Conclusion sur des symbolismes de l’Étoile.. 341
Des symbolismes de la roue.. 341
Introduction au symbolisme de la roue.. 341
L’apport de l’Étymologie sumÉrienne.. 341
L’apport de l’Étymologie hiÉroglyphique Égyptienne.. 344
L’apport de la symbologie et mythologie comparÉe.. 346
Conclusion sur des symbolismes de la roue.. 353
Des symbolismes de l’œil.. 354
Introduction au symbolisme de l’Œil.. 354
L’apport de l’Étymologie sumÉrienne.. 354
L’apport de l’Étymologie hiÉroglyphique Égyptienne.. 357
L’apport de la symbologie et mythologie comparÉe.. 360
Conclusion sur des symbolismes de l’œil et autres symbolismes.. 385
Des symbolismes de la voÛte, du dÔme.. 386
Introduction au symbolisme de la voÛte et du dÔme.. 386
L’apport de la symbologie et mythologie comparÉe.. 391
Conclusion sur des symbolismes de la voÛte, du dÔme.. 393
Des symbolismes de la caverne.. 394
Introduction au symbolisme de la caverne.. 394
L’apport de l’Étymologie sumÉrienne.. 395
L’apport de l’Étymologie hiÉroglyphique.. 412
L’apport de la mythologie et de la symbologie comparÉES.. 414
Conclusion sur des symbolismes de la caverne.. 436
Des symbolismes du temple, du sanctuaire.. 438
Introduction au symbolisme du temple, du sanctuaire.. 438
L’apport de l’Étymologie sumÉrienne.. 438
L’apport de l’Étymologie hiÉroglyphique.. 458
L’apport de la mythologie et de la symbologie comparÉES.. 463
Conclusion sur des symbolismes du temple, du sanctuaire.. 480
LA PRÉPARATION DE LA TERRE.. 482
Le point de vue biblique.. 482
Le point de vue de la genÈse biblique.. 484
La localisation de l’ÉDEN.. 485
Le point de vue de la religion mythologique : le SYMBOLISME DE L’ÉDEN ET DE L’AGE D’OR.. 488
Le jardin : L’apport de l’Étymologie sumÉrienne : an, kiri, šar.. 488
Le jardin : L’apport de l’Étymologie hiÉroglyphique.. 492
L’ÉDEN : L’Apport de l’Étymologie sumÉrienne.. 496
L’ÉDEN : L’Apport de l’Étymologie hIÉroglyphique.. 504
L’apport de la mythologie comparÉe.. 506
Conclusion sur le jardin d’ÉDEN et l’âge d’or.. 529
LA SIGNIFICATION BIBLIQUE SÉMITIQUE HÉBRAÏQUE DU NOM D’ADAM ET SON REFLET DANS LA MYTHOLOGIE.. 532
LE SYMBOLISME DE L’IMAGE DE DIEU.. 533
L’HOMME TIRE DU SOL DE L’ARGILE, L’HOMME ROUGE.. 538
LA FORCE VITALE A ENSUITE ANIMÉ LE CORPS INERTE D’ADAM… 610
LE SYMBOLISME DU SANG A LA CRÉATION DE L’HOMME.. 625
LE SYMBOLISME DE L’OCRE ROUGE ET DE L’OXYDE DE FER.. 632
RÉFÉRENCES ET NOTES DE BAS DE PAGE DE CET EXTRAIT
[1] Dupont-Sommer André. Champollion et ses amis. In: Comptes rendus des séances de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 116ᵉ année, N. 4, 1972. pp. 689;
doi : https://doi.org/10.3406/crai.1972.12815
https://www.persee.fr/doc/crai_0065-0536_1972_num_116_4_12815
[2] https://fr.wikipedia.org/wiki/Satan
[3] aApp Apophis (Faulkner, réed.2017, p. 47)
[4] itn iTn
soleil ; disque solaire; Aton itn
s’opposer à; opposer (Faulkner, réed.2017, p. 39) it C2 / an C3B
[5] itnw iTnw
adversaire, ennemi itnw
secret, mystère (Faulkner, réed.2017, p. 39) it C2 / an C3B
[6] siTn subordonner; assujettir, soumettre, contraindre ; vb. caus. (cf. itn s’opposer à, opposer) (Faulkner, réed.2017, p. 264) ; s (C3A) aT (C1) an (C3B)
[7] sid réduire à l’impuissance, humilier ; vb. caus. (cf. id agresser, attaquer) (Faulkner, réed.2017, p. 264) ; s (C3A) aT (C1) an (C3B)
[8] id jeune homme, adolescent
agresser, attaquer; être violent
taureau (Faulkner, réed.2017, p. 41) ; C1
[9] Ad être féroce, agressif, en colère ; attaquer ; colère / (Faulkner, réed.2017, p. 8) ; C1
Adw un agresseur / (Faulkner, réed.2017, p. 8) ; C1
[10] At variation de adw agresseur (Faulkner, réed.2017, p. 7) ; C1
[11] Sat couteau
carnage, massacre; terreur
sommet du pilier
Djed document (Faulkner, réed.2017, p. 321) ; s (C3A) at (C1)
[12] Rappel : « X » = (ventre d’un mammifère) = Prononciation : le h allemand de ich ; en phonétique ç
[13] sh terroriser (Faulkner, réed.2017, p. 291) ; s (C3A) ; h (C1)
[14] sHDn contrarier, fâcher ; vb. caus. (cf. HDn être réticent, désapprouver) (Faulkner, réed.2017, p. 294) ; s (C3A) H (C1) tm/d/dn (C1)
[15] XAA résolu, déterminé (Faulkner, réed.2017, p. 247) ; XA (C3C)
[16] XAy contrecarrer, contrarier (Faulkner, réed.2017, p. 247) ; XA (C3C)
[17] XAyt XAt
tas, monceau de cadavres ; Voir aussi xAyt massacre, carnage (Faulkner, réed.2017, p. 247) ; XA (C3C)
[18] sHtm détruire ; vb. caus. (cf. Htm être détruit) (Faulkner, réed.2017, p. 294) ; s (C3A) H (C1) tm/d/dn (C1)
[19] sHtmw destructeur, exterminateur ; Cf. sHtm détruire (Faulkner, réed.2017, p. 294); s (C3A) H (C1) tm/d/dn (C1)
[20] Exemple d’équivalence suffixe m / n :
DAmw DAnw
jeunes gens, troupes (Faulkner, réed.2017, p. 395)
[21] Stm être querelleur; hostilité (Faulkner, réed.2017, p. 333) S (C3A) / tm (C1)
[22] Exemple d’équivalence suffixe m / n :
DAmw DAnw
jeunes gens, troupes (Faulkner, réed.2017, p. 395)
[23] tnm se détourner; s’égarer; dévier; ne mener nulle part ; aussi Tnm (Faulkner, réed.2017, p. 368) at (C1) an (C3B) am (C1)
[24] Équivalence nm = n
wnmw wnw
nourriture, subsistance (Faulkner, réed.2017, p. 76)
[25] tnmw obscurité, ténèbres bière (Faulkner, réed.2017, p. 368)
[26] tnbX se détourner, s’écarter, se dérober, courir au hasard, s’égarer (Faulkner, réed.2017, p. 368) at (C1) an (C3B) ab (C2) X (C3C)
[27] sti successeur
tirer ; jeter, lancer; enfoncer; harponner, allumer; …
féconder; engendrer (Faulkner, réed.2017, p. 309) ; s(C3A) ta/ti/ty/tw/twa (C1)
[28] styt semence, postérité (Faulkner, réed.2017, p. 309) ; s(C3A) ta/ti/ty/tw/twa (C1)
[29] sDn porter (un enfant) ; aussi sdn, swDn, sDnn (Faulkner, réed.2017, p. 317) ; S (C3A) ; Dn (C1)
[30] st blessure
siège, trône; endroit, place, lieu; fondations, terrains; service, bureau, administration; magasin; rang, fonction (Faulkner, réed.2017, p. 313) ; s(C3A) ta/ti/ty/tw/twa (C1)
[31] snT mesurer; fonder; façonner; replacer, refixer (Faulkner, réed.2017, p. 288) s (C3A) / an (C3B) / at/T/d/D (C1)
[32] sntt, snTt fondations, plan (Faulkner, réed.2017, p. 288) s (C3A) / an (C3B) / at/T/d/D (C1)
[33] tni devenir vieux, âgé; vieillesse, grand âge
signes de vieillesse
vieillard, aîné (Faulkner, réed.2017, p. 367) ; at (C1) an (C3B)
[34] id jeune homme, adolescent
agresser, attaquer; être violent
taureau (Faulkner, réed.2017, p. 41) ; C1
[35] Ad être féroce, agressif, en colère ; attaquer ; colère / (Faulkner, réed.2017, p. 8) ; C1
Adw un agresseur / (Faulkner, réed.2017, p. 8) ; C1
[36] At variation de adw agresseur (Faulkner, réed.2017, p. 7) ; C1
[37] Tni élever; promouvoir; distinguer; se distinguer ; aussi tni (Faulkner, réed.2017, p. 376) ; at (C1) an (C3B)
[38] Tnw distinction, choix, supériorité
nombre; compte, dénombrement; chaque, tout; chaque fois que (Faulkner, réed.2017, p. 376) ; at (C1) an (C3B)
[39] stwA faire lever, soulever, se mouvoir, marcher ; vb. caus. (cf. twA lever, soulever) (Faulkner, réed.2017, p. 310) ; s(C3A) ta/ti/ty/tw/twa (C1)
[40] sAt mur, muraille, paroi
prudence, sagesse (Faulkner, réed.2017, p. 258) ; s (C3A) at (C1)
[41] sAtw (zAtw) terrain; terre; sol ; plancher
plancher, revêtement de sol (Faulkner, réed.2017, p. 257) ; s (C3A) at (C1)
[42] sA-tA (zA-tA) serpent ; Cf. sA fils et tA terre (Faulkner, réed.2017, p. 261)
[43] sAA être sage, comprendre; sagesse
sage (le) (Faulkner, réed.2017, p. 258)
[44] sAi (zAi) s’attarder, attendre, ramper (Faulkner, réed.2017, p. 258)
[45] sAi être sage; être satisfait; être rassasié
tamiser ; aussi sAiw ;
[46] StA mystérieux; secret; caché; difficile ; aussi StAy ; StA
taillis, broussailles; bois mort (Faulkner, réed.2017, p. 333) ; S (C3A) / tA (C1)
[47] StAw secrets; mystères ; aussi StA
mystères (religieux) (var.) (Faulkner, réed.2017, p. 333) ; S (C3A) / tA (C1)
[48] StAt secrets ; aussi Styt (Faulkner, réed.2017, p. 333) ; S (C3A) / tA (C1)
[49] sStA rendre secret, mystérieux; rendre inaccessible; secret (adj.); secret (n.), affaire confidentielle, mystère, problème ; vb. caus. (cf. StA mystérieux, secret) (Faulkner, réed.2017, p. 305) sS (C3A) t/d (C1)
[50] itnw iTnw
adversaire, ennemi itnw
secret, mystère (Faulkner, réed.2017, p. 39) it C2 / an C3B
[51] Cf Volume 4 / Lexique hiéroglyphes-français / règles observables / inversion de type Am, mA : Voici quelques exemples dans différents hiéroglyphes :
imA arbre ; gentil ; bien disposé ; plaisant; être plein de grâce; être enchanté (Faulkner, réed.2017, p. 24) cf iAm ; iAm
: arbre (variante de imA arbre) (Faulkner, réed.2017, p. 11)
imAw, imw, iAmw éclat, splendeur
tente, hutte (Faulkner, réed.2017, p. 24)
[52] sdx cacher ; vb. caus. (cf. dx se cacher) puits, trou d’eau (Faulkner, réed.2017, p. 315) s (C3A) ad (C1) ax (C3C)
[53] sdg endroit caché (Faulkner, réed.2017, p. 315) ; s(C3A) ad (C1) ag (C3B)
sdgi cacher, dissimuler ; vb. caus. 3 inf. (cf. dgi se cacher) (Faulkner, réed.2017, p. 315) ; s(C3A) ad (C1) ag (C3B)
sdgw choses cachées (Faulkner, réed.2017, p. 315) ; ; s(C3A) ad (C1) ag (C3B)
[54] ST équiper (?), parer, vêtir, revêtir
sacoche, musette, sac (Faulkner, réed.2017, p. 333) ; S (C3A) ; T (C1)
[55] snd un vêtement ; cf snD vêtement pour idoles (Faulkner, réed.2017, p. 289) ; s (C3A) / an (C3B) / at/T/d/D (C1)
[56] sTA tisser, filer
traîner; tirer; extraire, retirer; résorber, réduire; prélever; entraîner, emmener; admettre, introduire; amener; s’écouler ; aussi sATA
(Faulkner, réed.2017, p. 312) s (C3A) TA (C1)
[57] sTAm panser ; vb. caus. (cf. Tam se voiler) (Faulkner, réed.2017, p. 313) ; s (C3A) TA (C1) Am (C1)
[58] Exemple d’équivalence suffixe m / n :
DAmw DAnw
jeunes gens, troupes (Faulkner, réed.2017, p. 395)
[59] sti successeur
tirer ; jeter, lancer; enfoncer; harponner, allumer; …
féconder; engendrer (Faulkner, réed.2017, p. 309) ; s(C3A) ta/ti/ty/tw/twa (C1)
[60] stit traîner; tirer; extraire, retirer; résorber, réduire; prélever; entraîner, emmener; admettre, introduire; amener; s’écouler ; variante de sTA https://www.hierogl.ch/hiero/stit ; s(C3A) ta/ti/ty/tw/twa (C1)
[61] sti successeur
tirer ; jeter, lancer; enfoncer; harponner, allumer; …
féconder; engendrer (Faulkner, réed.2017, p. 309) s(C3A) ta/ti/ty/tw/twa (C1)
[62] tA terre, monde terrestre ; terres émergentes ; pays; sol; Égypte (duel); pays plat (Faulkner, réed.2017, p. 359) tA
four tA
chaud, brûlant ; emporté, colérique (Faulkner, réed.2017, p. 360) tA
rideau, tenture (porte de temple) Gardiner p. 494, O16
[63] snDnDn enflammer; inciter ; vb caus. (cf. DnDnt feu) (Faulkner, réed.2017, p. 289) ; sa (C3A) an (C3B) dm/dn (C1)
[64] Tán [MEN] : to become clean, clear, light, free (ta, ‘nature, character’ + an, ‘sky, heaven’) (A.Halloran, 1999, p. 38) ; Volume 4 / Lexique sumérien/français : Tán [MEN] = devenir propre, clair, lumineux, libre (ta « nature, personnage » + an « ciel »).
[65] Une équivalence (ou bêtacisme) de type s/š est observable avec par exemple les termes sar šar šur qui désignent tous trois un homme puissant (d’où d’ailleurs le terme ashur qui sera plus tard le nom d’un assyrien) ou bien ušar2,3,4, ušur2,3,4, usar qui signifient tous trois une compagne, un voisin…
[66] ša4, še13 = cf., su9 = su9 ; ša4, = n., red ocher. v., to mourn, grieve (A.Halloran, 1999, pp. 15,16) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français : ša4, še13 = cf., su9 = su9 ; ša4, = ocre rouge, se lamenter, avoir de la peine
[67] si4, su4, sa11 = red (A.Halloran, 1999, p. 15) ; Volume 4 / Lexique sumérien/français : si4, su4, sa11 = rouge
[68] sa5 = n., red ocher.adj., red, red-brown.(A.Halloran, 1999, p. 48) ; Cf Volume 4 / Lexique sumérien-français : sa5 = ocre rouge. Adjectifs : rouge, brun-rouge
[69] sa12 = voir sañ = sañ, sa12 = tête, point, leader, présent, un cadeau, un esclave, un humain, un individu (sá, « équivaloir ; sa4, « nommer » + ñe26, ñá « moi-même »). Adjectif : premier, première classe, principal ou de premier ordre. Préposition : en face de. (A.Halloran, 1999, p. 28)
[70] ušum, ušu : n., dragon, composite creature (uš11, ‘snake venom’, + am, ‘wild ox’) ; adj., solitary, alone. (A.Halloran, 1999, p. 70) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français : ušum, ušu = dragon, un dragon, littéralement un bœuf sauvage avec du venin de serpent (uš11, « venin de serpent, + am, « bœuf sauvage »). Adjectifs : solitaire, seul.
[71] ušumgal : lord of all, sovereign ; solitary; monster of composite powers, dragon (ušum, ‘dragon’, + gal, ‘great’) (A.Halloran, 1999, p. 70) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français : ušumgal = seigneur de toutes choses, souverain ; solitaire ; monstre aux pouvoirs mixtes, pluriels, dragon (ušum, « dragon » + gal « grand »)
[72] úš: n., blood; blood vessel; death [? zatu-644]. v., to die; to kill; to block (singular hamtu stem). adj., dead (A.Halloran, 1999, p. 8) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français : uš = nominatif : sang, vaisseau sanguin, mort/Verbes : mourir, tuer ; bloquer/adjectif : mort (zatu sign)
[73] šu2,4, šuš2 : to overthrow; to throw down; to go down; to set, become dark, be overcast (said of the sun); to cover (with -da-) (reduplicated šu, ‘hand’; cf., šub). (A.Halloran, 1999, p. 48) Volume 4 / Lexique sumérien-français :
šu2,4, šuš2, = renverser, abattre, tomber, rendre sombre, devenir sombre, devenir couvert (dit du soleil); couvrir (avec -da-) (répétition de šu, “main”; cf., šub)
[74] ša4, še13 = cf., su9 = su9 ; ša4, = n., red ocher. v., to mourn, grieve (A.Halloran, 1999, pp. 15,16) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français : ša4, še13 = cf., su9 = su9 ; ša4, = ocre rouge, se lamenter, avoir de la peine
[75] si4, su4, sa11 = red (A.Halloran, 1999, p. 15) ; Volume 4 / Lexique sumérien/français : si4, su4, sa11 = rouge
[76] « Un autre signe parut encore dans le ciel ; et voici, c’était un grand dragon rouge, ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes. Sa queue entraînait le tiers des étoiles du ciel, et les jetait sur la terre. Le dragon se tint devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer son enfant, lorsqu’elle aurait enfanté. » — La Bible (trad. Louis Segond), Ap 12:3-4
[77] thi se perdre, transgresser, pénétrer illégalement dans (un endroit) s’attaquer à, se tromper ; induire en erreur, égarer, enfreindre, désobéir à, mettre en question (son caractère) ; falsifier (?) (un compte), négliger (des dates fixées), rejeter (des requêtes), profaner (un cadavre) (Faulkner, réed.2017, p. 369) ; at (C1) h(C1)
thw transgresseur, délinquant, scélérat (Faulkner, réed.2017, p. 369) ; at (C1) h(C1) aw (C1)
[78] tiy souverain, monarque (Faulkner, réed.2017, p. 361)
[79] tit pilon amulette tyet,
nœud d’Isis
image; forme; figure; projet; signe ; aussi Tit (Faulkner, réed.2017, p. 361)
titi piétiner, écraser, fouler aux pieds (Faulkner, réed.2017, p. 361)
[80] te, de4, ti = Verbes : approcher, rencontrer (quelqu’un : datif) ; attaquer, assaillir ; être effrayé (page 17)
[81] (A.HISLOP, p. 205)
[82] Note de A.HISLOP : Le lecteur éclairé n’a pas besoin d’exemples pour avoir la preuve de cette transformation fréquent du Shou S en T; mais je puis ajourter ceci pour le lecteur ordinaire: l’hébreu Shekel, peser devient en chaldéen Tekel; Shabar, briser, Tabar; Séraphim, devient en chaldéen Teraphim, contrafaçon Babylonienne des divins Chérubins ou Séraphins; hébreu Asar, être riche, chaldéen, Atar; hébreu Shani, second, chaldéen Tanin, etc.
[83] Notez au passage « pour l’anecdote » que le mouvement moderne de négation de genre « il/elle » n’est donc pas franchement très récent… sa source doctrinale profonde tient dans cette conception ancestrale de la nature même de la divinité.
[84] Genèse 3 :15 : « Et je mettrai une hostilité entre toi et la femme
entre ta postérité et sa postérité : elle t’écrasera la tête et tu l’écraseras au talon ». Bible de Jérusalem.
https://scroll.bibletraditions.org/bible#best_fr.0.1/Gn3.15
[85] Cette notion est assez proche de la double notion bouddhique de Bouddha et de Bodhisattva. En effet, un Bouddha est un être illuminé qui est donc parvenu seul à l’illumination autrement dit à la fusion avec l’essence divine et qui rejoint le Nirvana tandis qu’un Bodhisattva est un Bouddha qui fait le choix de rester sur terre pour continuer à aider les humains à parvenir comme lui à l’illumination :
Ceux qui, renonçant à entrer dans l’état d’arhat et dans le nirvāṇa, se destinent à devenir des bouddhas en œuvrant pour le bien d’autrui sont appelés bodhisattva. – (Philippe Cornu, Dictionnaire encyclopédique du bouddhisme, Seuil, 2001)
[86] Nous verrons qu’il est le premier Pontifex Maximus de la Mythologie, c’est-à-dire le premier cumulant la fonction de roi et de grand-prêtre.
[88] BABYLONIE/AKKAD : Le dieu suprême, (était) appelé « Achad » pour marteler l’unité de la divinité (Achad signifiant « Un » ou « unique »). (A.HISLOP, p. 22)
[89] https://fr.wikipedia.org/wiki/Assur_(dieu)
[90] Cf Livre 3 / Index des mots sumériens ; Voir par exemple l’équivalence des termes : ušar2,3,4, ušur2,3,4, usar = compagnon (femelle), voisin (uš « soutenir », + ára/ár « louer, faire l’éloge de ») (UŠUR3)
[91] Livre 3 Lexique sumérien-français : Nun = noms : prince, noble, maître (ní, « peur, respect » + « un » « peuple » ?) / verbes : s’élever (noms : « n » « être élevé » + u5, « monter, être au sommet, rendu grand »)/adjectif : grand, noble, bien, profond. Sur base de (A.Halloran, 1999, p. 38)
[92] Ainsi, « an » est strictement équivalent à « al » ou « el » le nom du dieu El (revoir explication sous Mikaël))
[93] a, e4 = nom. : water; watercourse, canal; seminal fluid; offspring; father; tears; flood (A.Halloran, 1999, p. 3) avec traduction au Volume 4 / Lexique sumérien-français : a, e4 = au nominatif = eau, cours d’eau, canal, fluide séminal, descendance, père, larmes, inondation ou déluge.
a-a : father (A.Halloran, 1999, p. 71) Volume 4 / syllabaire sumérien-français : a-a : père
[94] Cf Livre 3 / Lexique sumérien-français :
aš = un ; unique ; seul.
aš = n., souhait, désir, malédiction ; v, désirer, maudire
aš-me = étincelle, lueur, disque solaire, symbole d’une étoile, rosace (« unique » + « fonction, pouvoir »).
[95] Si vous n’avez pas la patience de les découvrir progressivement dans ce livre : Cf aussi Livre 3 Index des mots sumériens.
[96] BABYLONIE : Les anciens Babyloniens, exactement comme les Romains modernes, croyaient formellement à l’unité de la Divinité. Et tout en adorant une infinité de divinités secondaires, qui, disait-on, possédaient une certaine influence sur les destinées humaines, ils reconnaissaient distinctement l’existence d’un seul Créateur infini, et tout-puissant, élevé au-dessus de tout (JAMBLICHUS, sect. VIII, ch. 2. – MACROBIUS, Saturnalia, p. 65) LDB p.20
[97] ÉGYPTE : « Dans les âges reculés de l’humanité, dit Wilkinson dans les “Anciens Égyptiens” on semble avoir cru généralement à une divinité unique et toute-puissante qui a créé toutes choses ; la tradition apprit aux hommes les mêmes notions sur ce sujet, notions qui plus tard ont été adoptées par toutes les nations civilisées (WILKINSON, vol. IV, p. 176). LDB p.20
[98] INDE : Le dieu Brahma : Bien que le moderne Brahmanisme reconnaisse des millions de dieux, les livres sacrés des Hindous montrent qu’autrefois il n’en était nullement ainsi. Le major Moor dit, en parlant de Brahma, le Dieu suprême des Hindous : ‘Aucune image ne peut le représenter, lui dont la gloire est si grande. Il éclaire tout, réjouit tout, de lui viennent toutes choses ! C’est lui qui fait vivre les êtres vivants, c’est à lui que toutes choses reviennent.’ (Veda) (MOOR, Le Panthéon, p. 4).
Dans les décrets de Manou il est ainsi caractérisé : ‘Celui que l’esprit seul peut percevoir : dont l’essence échappe aux organes sensibles, qui est invisible, qui exista de toute éternité : l’âme de tous les êtres, qu’aucune créature ne peut concevoir (Col. KENNEDY, La Mythologie Hindoue, p. 290).
Les Hindous… connaissaient parfaitement son caractère miséricordieux, ce qui apparaît clairement dans le nom même de ‘Brahm’ qu’ils ont donné au Dieu unique, éternel et infini.
En effet, ‘… ce nom n’est autre chose que l’Hébreu Rahm avec le digamma préfixe, très usité dans les mots sanskrits dérivés de l’Hébreu ou du Chaldéen. Rahm en hébreu signifie ‘le miséricordieux ou le compatissant (Voir PARKHURST, Lexique Hébreu, sub voce n° V)’. Mais Rahm signifie aussi le ventre (ibid. n° II) ou les entrailles, comme siège de la compassion d’où l’analogie évidente entre Rahm ‘les entrailles’, et Rahm ‘le miséricordieux’. LDB p.21.
[99] INDE : Le dieu Crishna : « … le dieu Crishna, dans l’un des livres sacrés des Hindous, affirmant sa dignité souveraine, sa divinité et son identité avec le Dieu suprême, se sert des expressions suivantes : ‘Le grand Brahm est mon sein, dans lequel je place mon fœtus ; c’est de lui que procèdent toutes choses. Le grand Brahm est le sein de toutes les formes diverses qui sont conçues dans chaque sein naturel (Ibid. n º IV) ; Crishna est aussi appelé ‘suprême Brahma, le Dieu Très-Haut, l’Être divin, au-dessus de tous les autres dieux ; sans généalogie, le Seigneur tout-puissant, Dieu des dieux, le Seigneur universel (MOOR, Le Panthéon, Crishna, p. 24). LDB p.21.
[100] ISLAM : Brahm est ainsi exactement le même que ‘Er-Rahman’ le Tout miséricordieux, titre appliqué par les Turcs au Très-Haut. LDB p.21
[101] SLAVES : Les slaves de l’Est adoraient le dieu peroun. L’origine de ce nom remonte à la plus ancienne époque aryenne. Chez les hindous, le dieu Indra était surnommé Parjanya, nom de la même racine que Peroun. Le mot Peroun est connu de beaucoup de langues slaves : Peroun en russe, Piorun (foudre) en polonais, Peraun en tchèque, Peron en slovaque, Perkaunas en lituanien. C’était visiblement un dieu de la foudre, de la guerre, considéré comme l’unique seigneur de l’univers (F.GUIRAND, 1996, p. 353)
[102] Ouranos, qui est le Ciel, a pour sœur Gê, la Terre. Leur père Hypsistos (Elioun, le Très-Haut), « ayant terminé sa vie dans une lutte avec les bêtes féroces, est divinisé et ses enfants lui consacrent des libations et des sacrifices». (F.GUIRAND, 1996, p. 109)
[103] GRÈCE : Ouranos, est appelé par Sanchoniathon le Phénicien, fils d’Elioun qui est le Très-Haut, comme l’expliquent Sanchoniathon et Philo Byblius, (Sanch. p. 1) Son nom signifie « celui qui brille ou qui répand la lumière » (de aor ou our, lumière, et an, agir sur ou produire). Même s’il sera plus tard associé à Kronos l’Ouranos d’Hésiode, « … » était, en réalité à l’origine, le Père ou le Très-Haut. Voyez ce qui est dit du Titan (HÉSIODE, ch. VII, sect. V.) LDB p.145
[104] GOTHS : “La religion Gothique, dit Mallet enseignait l’existence d’un Dieu suprême, maître de l’univers auquel, disait-on, tout obéissait, tout était soumis” MALLET, Antiquités du Nord, vol. 1, p. 78-79. LDB p.20
[105] ISLANDE : L’ancienne mythologie de l’Islande l’appelle “l’auteur de tout ce qui existe, l’Être éternel, vivant et terrible, celui qui scrute les choses cachées, l’Être qui ne change jamais”. Elle attribue à cette divinité “un pouvoir infini, une connaissance illimitée, une justice incorruptible. LDB p.20
[106] Du grec khthonios, de khthôn, terre
[107] AMERIQUE DU NORD : Pour les Algonquins du Nord, le plus fort de tous les Manitous est le Kitski Manitou ou Grand-Esprit, qui est le père de la vie et qui ne fut jamais créé. Il est la source de tous les biens : c’est en son honneur que les Indiens fument le « calumet de la paix ». (F.GUIRAND, 1996, p. 519)
(Le lien sémantique entre le dieu Manitou et le dieu Man ou Mani est évident. Cf Index des noms propres de divinité pour explication)
[108] AMERIQUE DU NORD : Chez les indiens des plaines l’être suprême est appelé, suivant les tribus : le Grand-Esprit, le Maître de la Vie, notre Père le Ciel, le Grand-Mystère. Les Sioux le nomment Wakonda, et les Pawnees, Tirawa ou la Voûte des Cieux. (F.G (F.GUIRAND, 1996, p. 523).
Référence aussi placée au symbolisme : de la non adoration du Dieu originel
[109] DEUX AMÉRIQUES : Les Indiens Pericues de la Californie « … » reconnaissaient, dans le ciel, un maître tout-puissant, nommé Niparaya, créateur du ciel et de la terre, qui donnait la nourriture à tous les êtres. Il est invisible et n’a pas de corps semblable à celui des humains. (F.GUIRAND, 1996, p. 526).
Nous verrons par la suite en quoi Ouaayayp est identifiable à Adam ce qui conforte l’association de Niparaya avec le vrai dieu originel.
Référence aussi placée au symbolisme : de la condamnation à mort d’Adam, du corps du dieu préservé de la corruption / de la chouette.
[110] AMERIQUE DU NORD : Entre Tirawa et les hommes, le Soleil, Shakourou, chez les Pawnees, est le plus grand et le plus puissant. (F.GUIRAND, 1996, p. 523)
[111] AMERIQUE DU NORD : Indiens des plaines : L’Étoile du Matin est, après le Soleil, la plus importante des puissances célestes. Les Indiens se la représentent sous les traits d’un homme peint en rouge (couleur de la vie), chaussé de mocassins et enveloppé dans une ample robe. Sur sa tête est plantée une duveteuse plume d’aigle, teinte en rouge, qui est l’image du souffle de la vie. C’est à lui que le Grand-Esprit a confié le «Don de la Vie » qu’il est chargé de répandre sur la terre. Les Skidi Pawnees avaient autrefois coutume de sacrifier une vierge en son honneur. Le corps de la victime était mis en pièces et enterré dans les champs pour les fertiliser. (F.GUIRAND, 1996, p. 523). Nous verrons en quoi l’étoile du matin est identifiable à Adam ce qui conforte l’association de Wakonda ou Tirawa avec la vrai dieu originel (Cette référence est aussi placée au symbolisme de : l’étoile du matin ; Adam ; du rouge ; de la plume ; du souffle de vie ; des sacrifices humains, du dieu mis en pièces ; de la fermentation).
[112] AMERIQUE DU NORD : Indiens des plaines : Wakonda est la source de toute vie, de toute puissance ; les grands dieux que révèrent les Indiens ne sont que des intermédiaires entre le Grand-Esprit, lointain et inconnu, et les humains. (F.GUIRAND, 1996, p. 523)
[113] AMERIQUE DU NORD : Indiens des plaines :
Dans le récit de la création des Pawnee, au commencement, vivaient dans le ciel Tirawa le grand chef et Atira son épouse. Autour d’eux siégeaient tous les autres dieux. Et Tirawa leur dit : « Je donnerai à chacun de vous une mission à remplir dans le ciel et une partie de ma puissance … »
Pour plus d’explication sur le sens de la suite du mythe, il est aussi placé au symbolisme : de l’homme créé à l’image de Dieu ; des vêtements (peau de buffle) ; du soleil ; de la lune ; de l’étoile du soir ; de l’archer ; de la ville circulaire).
[114]AMERIQUE CENTRALE : Dans une légende du Guatamela Gucumatz complimente le dieu Hurakan lorsque celui-ci fit jaillir la terre des eaux, après quoi le terre se couvrit de végétation, d’animaux. Les dieux firent des hommes d’argile, puis de bois, ces derniers étant sans cœurs ils durent les détruire. Après quoi ils créèrent quatre hommes et quatre femmes. A cette époque la terre est décrite comme humide et froide, les langues comme s’étant divisées et les ancêtres ne se comprenaient plus. Aussi partirent-ils de Tullan pour arriver au pays de Quiché. (F.GUIRAND, 1996, p. 532) ; Référence aussi placée au symbolisme : du déluge ; de la confusion des langues.
[115] INCAS :
Les Incas n’avaient pourtant pas supprimé d’autres cultes antérieurs à celui du Soleil et de la Lune. Ils conservèrent ainsi deux grands dieux qu’ils annexèrent à leur panthéon: c’étaient Virocha (l’écume, ou la graisse du lac) et Pachacamac (celui qui anime la terre). « … »
Pachacamac, étranger au cycle des dieux incas, était considéré par les populations maritimes du Pérou comme le dieu suprême. Son culte exigeait des victimes humaines. Il rendait des oracles mystérieux. Il était invisible, et on interdisait de le représenter sous aucune forme (F.GUIRAND, 1996, p. 535) ; Cette référence est aussi placée au symbolisme : des sacrifices humains.
[116] BRESIL, mythologie Tupinamba :
La mythologie tupinamba comprend une série de héros civilisateurs et créateurs. Le premier de ces héros est Monan (ancien, vieux), qui fut le créateur de l’homme et détruisit ensuite le monde par le déluge et par le feu ; puis vient Maire-Monan (le transformateur), qu’on a tendance à confondre avec le premier. « … » Un mythe raconte comment les hommes, dont il avait soulevé la colère par ses métamorphoses, décidèrent de le tuer. Pour cela, ils l’invitèrent à une fête au cours de laquelle Maire-Monan devait sauter par-dessus trois bûchers allumés. Après avoir sauté le premier, il s’évanouit au-dessus du second et fut consumé par les flammes ; sa tête en éclatant produisit le tonnerre, tandis que les flammes devenaient la foudre. Ensuite, il fut transporté au ciel, où il devint une étoile. (F.GUIRAND, 1996, p. 538). Cette référence est aussi placée au symbolisme : du dieu civilisateur, du dieu condamné à mort, du dieu à la tête éclatée ; d’un symbole de l’étoile.
[117] OCÉANIE : Le principal dieu polynésien, Tangaroa, se retrouve en Micronésie sous le nom plus abstrait de Tabu-eriki (le maître sacré), dans le dieu anonyme du tonnerre à Ponape, le dieu invisible des îles Ratak, le dieu aveugle de Bigar. (F.GUIRAND, 1996, p. 542). Référence aussi placée au symbolisme du : Tonnerre.
Le Tangaroa polynésien « … » est « … » l’auteur d’un déluge, rôle attribué en Polynésie à diverses divinités : Tawhaki, dieu des nuages et du tonnerre, en Nouvelle-Zélande ; Tangaroa, Ru, dieu du vent d’est, et Ruahatu, un dieu marin, à Tahiti ; Hina, la Lune, aux Hawaii. (F.GUIRAND, 1996, p. 542) Référence aussi placée au symbolisme : du déluge.
[118] OCÉANIE NOUVELLE GUINEE : On n’adresse en général ni prières ni offrandes aux dieux cosmiques, trop éloignés de l’humanité pour s’en soucier, par exemple Auwe à la baie Speelmann (Nouvelle-Guinée), Ngendei dans les Viti, Tangaroa à Tahiti et dans d’autres parties de la Polynésie. (F.GUIRAND, 1996, p. 547). Référence aussi placée à Reconnaissance du nom du Dieu originel ; non adoration du Dieu originel
[119] OCÉANIE Iles Viti
La création du monde, attribuée généralement en Polynésie à Tangaroa, est attribuée : dans les îles Viti, tantôt à Ngendei, tantôt à Ove. A Viti encore, l’origine des hommes est rapportée soit à Ngendei qui, selon certains mythes, les aurait fait naître en couvant un œuf analogue à l’œuf du monde du Tangaroa polynésien, soit à diverses déesses, en particulier à Tuli, fille de Tangaroa, considérée dans les îles Samoa comme la créatrice du monde (F.GUIRAND, 1996, pp. 542, 543). Référence aussi placée au symbolisme : de l’œuf ; reconnaissance du nom de Dieu originel ; la triade se présente comme des divinités démiurges.
[120] OCÉANIE : Aux îles Gilbert, le ciel et la terre ont été faits par Naruau et sa fille Kobine. D’après une légende des îles de la Société, le dieu céleste Taatoa embrassa un rocher, fondement de toutes choses, qui produisit alors la terre et la mer. « … » La croyance en un dieu créateur de l’univers se rencontre encore dans les îles de la Société … ». (F.GUIRAND, 1996, p. 553)
[121] AFRIQUE Groupe sud oriental, Madagascar : Les peuples de Madagascar croient en un dieu suprême autour duquel se placent les âmes des ancêtres, razanes, et en un mauvais génie qu’ils appellent angatch.
Les âmes des ancêtres sont pour les Malgaches les intermédiaires entre les divinités et les vivants. Les indigènes leur vouent un culte profond et leur font des sacrifices. « … » Les âmes des chefs passent dans le corps des crocodiles, et celles du peuple dans celui des loups-cerviers ». (F.GUIRAND, 1996, p. 572). Référence aussi placée au symbolisme : du crocodile ; du lynx ; voir aussi crainte des ancêtres
[122] AFRICAINE Groupe sud oriental : Pour les Macouas, les Banayïs, il existe un être suprême qu’ils appellent Mouloukou, auquel s’oppose un génie malveillant, nommé Minépa. (F.GUIRAND, 1996, pp. 572, 573).
Pour l’explication sur la suite du mythe, cf symbolisme : de l’argile ; de la rébellion ; des dieux cachés ; des dieux condamnés à mort.
[123] AFRICAINE partie septentrionale du SudEst : Dans la partie septentrionale du SudEst Africain, les Massaïs forment un groupement ethnique que certains ethnologues ont voulu apparenter aux Sémites. Comme jadis les Hébreux, les Massaïs se qualifient de peuple élu de Dieu, et leurs croyances religieuses se différencient assez de celles des peuplades environnantes. Ils adorent un dieu unique, ‘Ngai, le créateur de l’univers.
(F.GUIRAND, 1996, p. 573). Pour l’explication sur la suite du mythe, cf symbolisme : de la rébellion ; du dieu condamné à mort ; des conséquences de la rébellion.
[124] AFRIQUE, Groupe congolais : Les Angolais croient en un être supérieur appelé Zâmbi, qui habite au ciel. Il est considéré comme le juge suprême après la mort. (F.GUIRAND, 1996, p. 577). Pour l’explication sur la suite du mythe, cf : le déluge
[125] AFRIQUE, Groupe congolais : Chez les Fâns, les plus anciennes traditions parlent d’un dieu unique, Nzâme, dont le nom se retrouve, à peu près semblable, chez la plupart des Bantous. Ce dieu est un être vague, il est invisible, et on n’en peut faire d’idole. (F.GUIRAND, 1996, p. 577)
[126] AFRICAINE Groupe congolais : Dans le groupe congolais se placent les Moundangs, vivant près de la rivière Mayo-Kebbi. Ils possèdent trois dieux : Massim-Biambé, le créateur, le Dieu tout puissant, immatériel (F.GUIRAND, 1996, p. 579). Pour l’explication sur la suite du mythe, cf : le souffle vital ; confusion entre esprit, âme et force vitale ; la déesse-mère régénère par sa matrice.
[127] AFRICAINE Groupe congolais : Les Bouchongos, qui vivent dans le Congo belge, à l’est du Kasaï et du Loango, adorent le dieu Boumba, qui, disent-ils, créa l’univers en vomissant le soleil, la lune, les étoiles et huit espèces d’animaux qui ont donné naissance aux autres. (F.GUIRAND, 1996, p. 580). Pour l’explication sur la suite du mythe, cf symbolisme : du dieu émancipateur.
[128]AFRICAINE Groupe nilotique : les Chillouks du Nil Blanc « … » expliquent les différentes couleurs de la race humaine par le choix des couleurs des argiles dont elle fut créée. Juok fut le dieu créateur de tous les hommes de la terre (F.GUIRAND, 1996, p. 580). Référence aussi placée au symbolisme : de l’argile.
[129] AFRICAINE Groupe guinéen et groupe sénégambien : Chez les Agnis de l’Indénie et du Sanwi «….» Nyamié est le dieu suprême, que les Noirs placent au-dessus de tous les autres dieux, depuis que s’est exercée l’influence musulmane. Mais en fait et primitivement, Nyamié n’était supérieur ni à Asié, la déesse de la terre, ni à Asié-Boussou, le dieu de la brousse, ni à Pan, fils de la terre et dieu de la culture, mais l’égal de ces divinités importantes. Il représentait le dieu du ciel, ou l’esprit du ciel, de l’atmosphère, c’est-à-dire le dieu des orages, de la pluie, des nuages » de la foudre, etc… (F.GUIRAND, 1996, p. 582). Pour l’explication sur le reste de la cosmogonie, cf symbolisme : du dieu du ciel ; du dieu soleil ; Analyse du nom de Eve ; de la déesse de la Terre ; du bouc (Pan) ; du bœuf.
[130] a, e4 = nom. : water; watercourse, canal; seminal fluid; offspring; father; tears; flood (A.Halloran, 1999, p. 3) avec traduction au Volume 4 / Lexique sumérien-français : a, e4 = au nominatif = eau, cours d’eau, canal, fluide séminal, descendance, père, larmes, inondation ou déluge.
[131] a-a : father (A.Halloran, 1999, p. 71) Volume 4 / syllabaire sumérien-français : a-a : père
[132] a-ab-ba = (cf., aba) (A.Halloran, 1999, p. 71) ; aba, ab = lake; sea (A.Halloran, 1999, p. 18) ; Tome 4 / Lexique sumérien-français = aba, ab = lac, mer
[133] ab-ba = father; elder; ancestor (Akk. loanword) (A.Halloran, 1999, p. 76) ; Tome 4 / Lexique sumérien-français = ab-ba : père, ainé, ancêtre (emprunté à l’akkadien)
[134] https://fr.wiktionary.org/wiki/abba
[135] a-dé-a : the yearly spring flood (‘water’ + ‘to pour’ + nominative). (A.Halloran, 1999, p. 71) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français = a-dé-a : la crue annuelle du printemps (« eau » + « verser » + nominatif).
[136] ada, ad : n., father; shout; song. v., to balk. (A.Halloran, 1999, p. 18) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français = ada, ad = nominatif : père, cri, chant / verbe : rechigner
[137] a, e4 = nom. : water; watercourse, canal; seminal fluid; offspring; father; tears; flood (A.Halloran, 1999, p. 3) avec traduction au Volume 4 / Lexique sumérien-français : a, e4 = au nominatif = eau, cours d’eau, canal, fluide séminal, descendance, père, larmes, inondation ou déluge.
[138] 91B (CNIL, p. 1)
[139] ñiš, ñeš = nominatif : arbre, bois, instrument en bois, sceptre, outil, organe, charrue, phénomène naturel. (Cela décrit un tronc qui donne beaucoup de branches et de feuilles). Adjectif : décrit un animal assigné à la charrue (parfois ñiš-šè).
Ñiš2,3, ñeš2,3, uš = pénis, homme (soi + sortir + plusieurs ; cf., nitaĥ2 et šir)
[140] a, e4 = nom. : water; watercourse, canal; seminal fluid; offspring; father; tears; flood (A.Halloran, 1999, p. 3) avec traduction au Volume 4 / Lexique sumérien-français : a, e4 = au nominatif = eau, cours d’eau, canal, fluide séminal, descendance, père, larmes, inondation ou déluge.
[141] a-a : father (A.Halloran, 1999, p. 71) Volume 4 / syllabaire sumérien-français : a-a : père
[142] aA colonne, pilier
grand; abondant, multiple; riche en; aîné
notable; fils aîné ;
grandeur porte ;
bourricot, âne ; aAt
ânesse. (Faulkner, réed.2017, p. 45)
[143]aAw grandement (Faulkner, réed.2017, p. 46)
[144] aAt une grande chose, grandeur
pierre précieuse; métal
récipient de pierre
toile, tissu de lin (Faulkner, réed.2017, p. 47)
[145] a bras, main; région, province; condition, état; article, pièce; piste, trace awy
awi
Duel awy (les deux mains, les deux bras, etc.)
garantie, certificat; enregistrement, registre
digue, remblai
barre de bois, timon
écuelle, jatte
interprète, truchement ; variante de aw interprète, truchement (drogman) (Faulkner, réed.2017, p. 45)
[146] AA : Tas de décombres, ruine / (Faulkner, réed.2017, p. 1)
[147] A = Vautour / (Faulkner, réed.2017, p. 1)
[148] Sources : https://www.hierogl.ch/hiero/Signe:N37 ; Gardiner p. 491, N37
Bassin de jardin
S bassin. S’échange souvent dans le hiéroglyphique avec
N36 par exemple dans Hapyw
inondations ; Comparer avec l’emploi de
N36 aussi bien comme bras du Nil, que dans son emploi dans la forme antérieure
N23, comme canal d’irrigation. Parfois
remplace le pain
(phonétique sn ) par exemple dans l’écriture de sn
ouvrir.
[149] Volume 4 / syllabaire hiéroglyphes-français : S lac, étang, pièce d’eau ; jardin ; bassin (Faulkner, réed.2017, p. 319)
[150] Volume 4 / syllabaire hiéroglyphes-français : mr malade, souffrant; douloureux; douloureusement, cruellement; douleur, souffrance; maladie, affection
malade (n.)
pyramide
canal, bras d’eau
vasque, bassin de libation
pot à lait
lier, attacher (Faulkner, réed.2017, p. 137)
[151] Tout comme en sumérien on retrouve parfois l’équivalence s/š on retrouve parfois une équivalence s/S par glissement sémantique logique. Par exemple avec :
SAm être très chaud, brûlant ; Voir aussi Smm
être chaud (Faulkner, réed.2017, p. 320)
sAm faire brûler ; aussi smAm ; (cf. Am brûler) (Faulkner, réed.2017, p. 260)
(Nota Bene : s en position préfixe a généralement un rôle causatif en égyptien : faire…)
[152] s (z) verrou de porte
récipient ornemental
gerbe de flèches
ou
homme; quelqu’un; personne, aucun, nul; homme de haut rang (Faulkner, réed.2017, p. 255)
[153] Cf Volume 4 / Lexique hiéroglyphes-français : SA champ, prairie ; campagne ; marais, marécage
porc
voyager
prescrire, ordonner ; prédestiner ; assigner; établir, décider (Faulkner, réed.2017, p. 319)
[154] SAa commencer; être le premier à; être issu de, venir de
grenier, grange à grain espace, volume (Faulkner, réed.2017, p. 319)
[155] sa12 = voir sañ = sañ, sa12 = tête, point, leader, présent, un cadeau, un esclave, un humain, un individu (sá, « équivaloir ; sa4, « nommer » + ñe26, ñá « moi-même »). Adjectif : premier, première classe, principal ou de premier ordre. Préposition : en face de. (A.Halloran, 1999, p. 28)
[156]The Demotic Dictionary of the Institute for the Study of Ancient Cultures of the University of Chicago | Institute for the Study of Ancient Cultures (uchicago.edu) a (choisir la petite lettre indiquée comme étant c), p.1
[157]The Demotic Dictionary of the Institute for the Study of Ancient Cultures of the University of Chicago | Institute for the Study of Ancient Cultures (uchicago.edu) a (choisir la petite lettre indiquée comme étant c), p.2
[158] Sources : https://www.hierogl.ch/hiero/Signe:N37 ; Gardiner p. 491, N37
Bassin de jardin
S bassin. S’échange souvent dans le hiéroglyphique avec
N36 par exemple dans Hapyw
inondations ; Comparer avec l’emploi de
N36 aussi bien comme bras du Nil, que dans son emploi dans la forme antérieure
N23, comme canal d’irrigation. Parfois
remplace le pain
(phonétique sn ) par exemple dans l’écriture de sn
ouvrir.
[159] pab, pap, pa4 : father; brother; man; leader (A.Halloran, 1999, p. 22) ; Cf Volume 4 / Lexique sumérien-français : pab, pap, pa4 = père, frère, homme, dirigeant
[160] https://www.hethport.uni-wuerzburg.de/luwglyph/ –) sign list / p.10
[161] ída, íd, , i7 : river; main canal; watercourse (éd,’to issue’, + a,’water’) (A.Halloran, 1999, p. 18) Volume 4 / Lexique sumérien-français : i7= (cf., ída) —) ída, íd, i7 : rivière, canal principal, cours d’eau (éd « générer + a “eau”).
[162] ia2,7,9 í : five ; ìa, ì: n., oil, fat, cream ; ia4, i4 : pebble, counter. (A.Halloran, 1999, p. 11) Volume 4 / Lexique sumérien-français : ì = (cf., ìa) —) ia2,7,9 í = cinq ; ìa, ì = noms : huile, gras, crème ; ia4, i4 : galet, compteur
[163] SUMER : Dans la cosmogonie babylonienne, au commencement de tout, alors qu’il n’y avait encore ni ciel ni terre, seule cette matière indifférenciée s’étendait de toute éternité, les eaux primordiales. (CHEVALIER-GHEEBRANT, Dictionnaire des Symboles, 2005, pp. 380, 381)
[164] ÉGYPTE : Le dieu Noun est l’Océan primordial, le père des dieux, même s’il est plus un concept qu’un dieu / Noun ou Nou, Naou est le chaos, l’océan originel dans lequel se trouvait les semences de tous les êtres. » (A.HISLOP, p. 28)
[165] Au début, seul un abîme béant s’étendait à travers l’espace. « … » Nuées, ténèbres et glace se trouvait au Nord avec une fontaine aux eaux glaciales (Hverglemir) tandis que le sud était le royaume du feu (Muspellsheim).
Des gouttes tièdes nées de l’union entre la glace et le feu naquit Ymir, le premier des êtres vivants, un géant.
Naquit de sa sueur pendant son sommeil un homme et une femme, géants comme lui.
La glace, en continuant à fondre, donna naissance à la vache Audumla. Ymir s’abreuvait à ses pis d’où coulaient quatre ruisseaux de lait.
La vache fit fondre en léchant avec sa langue un être vivant, Buri.
Buri eut un fils bor, qui épouse Bestla et engendra trois fils Odin, Vili, et Vé.
Ces trois fils d’une race de géants commencèrent aussitôt contre les géants une lutte qui ne devait cesser qu’avec leur propre anéantissement. Ils tuèrent d’abord le vieil Ymir. Tant de sang coula du corps de leur victime que l’abîme béant en fut rempli et que les géants s’y noyèrent tous, à l’exception du seul Bergelmir qui ayant lancé sur les flots agités une petite barque réussit à se sauver lui et sa femme. C’est de ce couple qu’est né la nouvelle race des géants.
(F.GUIRAND, 1996, p. 293)
[166] SUMER : Dans la cosmogonie babylonienne, au commencement de tout, alors qu’il n’y avait encore ni ciel ni terre, seule cette matière indifférenciée s’étendait de toute éternité, les eaux primordiales. De leur masse se dégagèrent deux principes élémentaires, Apsou et Tiamat.,. Apsou, considéré comme une divinité masculine représente la masse d’eau douce sur laquelle flotte la terre…(CHEVALIER-GHEEBRANT, Dictionnaire des Symboles, 2005, pp. 380, 381)
[167] PERSE : Sous l’influence de l’astrologie chaldéenne, les astres font l’objet d’une particulière vénération : Hvare-Khchaêta, le Soleil brillant, char aux chevaux rapides ; Mâh, la Lune ; Anâhita, identifiée à la planète Vénus; Tichtriya, l’étoile Sirius. Apô, l’Eau (âpas védique), rappelle l’Apsou de Mésopotamie. (F.GUIRAND, 1996, p. 388) Note aussi placé à Eau / Soleil / Lune / Vénus
[168] ÉGYPTE : Le dieu Noun est l’Océan primordial, le père des dieux, même s’il est plus un concept qu’un dieu. C’est en son sein que naquit le premier dieu, Atoum, puis tous les autres dieux nés du chaos divin, du concept vital. Les Égyptiens voyaient dans le Nil une subsistance de l’Océan primordial. Dans la cosmogonie de Khéménou (Ḫmnw) (la Ville des Huit) ou Hermopolis Magna, il est divinisé et fait partie de l’Ogdoade créatrice avec sa parèdre, Nounet (voir note XX). Noun est représenté comme un homme barbu, avec un corps bleu ou vert, symbolisant l’eau et la fertilité. Dans une de ses mains il tient un tronc de palmier (stipe). Il est également parfois représenté sous la forme d’une divinité à tête de grenouille.
ÉGYPTE : « Le dieu Noun est parfois représenté comme un personnage plongé à mi-corps dans l’eau d’un bassin et soutenant de ses bras levés en l’air les dieux sortis de lui. Noun ou Nou, Naou est le chaos, l’océan originel dans lequel se trouvait les semences de tous les êtres. » (A.HISLOP, p. 28)
[169] nwy eau; flot, crue; pièce d’eau, bassin, étang
retourner; venir; ramener (cf aussi nww) (Faulkner, réed.2017, p. 159)
nwyt les eaux, flots ; pièce d’eau, bassin, étang (aussi nwt) ; vague (aussi nwt) (Faulkner, réed.2017, p. 158)
[170] Au début, seul un abîme béant s’étendait à travers l’espace. « … » Nuées, ténèbres et glace se trouvait au Nord avec une fontaine aux eaux glaciales (Hverglemir) tandis que le sud était le royaume du feu (Muspellsheim).
Des gouttes tièdes nées de l’union entre la glace et le feu naquit Ymir, le premier des êtres vivants, un géant. (F.GUIRAND, 1996, p. 293)
[171] Chez les Germains, ce sont les eaux ruisselant pour la première fois au printemps à la surface des glaces éternelles qui sont l’ancêtre de toute vie puisque, vivifiées par l’air du Sud, elles se rassemblent pour former un corps vivant, celui du premier géant Ymir, d’où procédèrent les autres géants, les hommes et, dans une certaine mesure, les dieux eux-mêmes.
(CHEVALIER-GHEEBRANT, Dictionnaire des Symboles, 2005, p. 380)
[172] (F.GUIRAND, 1996, p. 554)
[173] Au-delà de la mer, et l’enserrant de ses eaux sans se confondre avec elle, les Grecs primitifs, tout comme les Chaldéens, supposaient un fleuve immense, qui formait autour de l’univers une ceinture liquide. C’ était le fleuve Océan qui, n’ayant lui-même ni source ni embouchure, donnait naissance « à tous les fleuves, à toute la mer, à toutes les eaux jaillissantes, à tous les puits profonds ». De lui sortirent, pour s’y replonger plus tard, tous les astres, à l’ exception toutefois de l’Ourse. Sur ses bords se trouvaient les pays fabuleux des vertueux Ethiopiens, des sombres cimmériens, des minuscules Pygmées. Fils d’Ouranos et de Gaïa, Océanos, un des Titans, était une de ces forces des dieux, et le regardait comme un dieu qui ne le cédait en puissance qu’à Zeus. « … » Toutefois, sur les eaux, comme sur le reste de l’univers, les Olympiens finirent par établir leur empire, et l’élément liquide échut en partage à Poséidon, qui devint dès lors le roi incontesté de la mer et des fleuves, tandis que le vieil Océanos demeurait cantonné dans sa lointaine retraite. (F.GUIRAND, 1996, p. 193)
[174] La plus ancienne divinité des eaux fut Pontas, que Gaïa enfanta d’elle-même à l’origine des choses. (F.GUIRAND, 1996, p. 193)
[175] Nérée était fils de Pontos et de Gaïa. Il était né aux premiers âges du monde, et les siècles accumulés avaient fait de lui un vieillard vénérable. On l’appelait d’ailleurs « le vieillard de la mer ». II était bon et secourable, « n’ayant connu que des pensées de justice et de douceur ». « … » il ne parlait que contraint. « … » Nérée possédait également le don de prophétie : un jour Pâris le vit surgir des flots et entendit de sa bouche l’annonce de la ruine prochaine de Troie. (F.GUIRAND, 1996, p. 194)
[176] Autre « vieillard de la mer», Protée, fils d’Océanos et de Téthys, avait pour mission de garder les troupeaux de phoques de Poséidon. Chaque jour, à midi, il sortait des flots et venait se reposer sur le rivage, à l’abri d’un rocher. Autour de lui dormaient en troupes serrées les phoques, fils de la belle Halosydnè. C’était le moment propice pour obtenir du sage Protée la révélation des destins cachés, car il connaissait l’avenir et sa parole était véridique. Mais, comme il ne rendait ses oracles que si on l’y contraignait, il importait d’abord de s’emparer de sa personne ; entreprise malaisée, car Protée pouvait à son gré prendre les formes les plus diverses, et, pour échapper aux liens dont on l’avait enserré, se métamorphosait tour à tour en lion, en dragon, en panthère, en eau, en feu, en arbre… Il suffisait cependant de ne pas se laisser intimider par ces métamorphoses. Protée alors s’avouait vaincu et parlait. (F.GUIRAND, 1996, p. 195)
[177] Phorcys, est le « vieillard qui commande aux flots», dit Homère. «… ». A en juger par sa farouche descendance (Grées, Gorgones, dragon Ladon, Hespérides, Scylla), Phorcys devait personnifier aux yeux des Grecs la mer perfide et mauvaise. Son nom même semble indiquer l’écume blanchâtre qui couronne la crête des vagues. (F.GUIRAND, 1996, p. 195)
[178] Par exemple, dans les évangiles, Jésus parla des cieux pour désigner Dieu quand il demanda aux chefs religieux si le baptême de Jean venait « du ciel ou des hommes ». (Matthieu 21:25 ; voir aussi Jean 3:27.) Le fils prodigue confessa avoir péché « contre le ciel » autant que contre son père (Luc 15:18, 21).
[179] C’est en référence à sa position céleste que des hommes et des anges ont levé leur main ou leur visage vers les cieux en le sollicitant d’agir (Ex 9:22, 23 ; 10:21, 22). De même, quand Daniel révéla à Neboukadnetsar, l’empereur de Babylone, qu’après ce qui lui arriverait (c’est-à-dire la perte temporaire de ses facultés et de son empire) il « saurait que les cieux dominent », ce qui était le strict équivalent de savoir « le Très-Haut est Chef dans le royaume des humains ». — Daniel 4:25, 26.
[180] Ouranos, qui est le Ciel, a pour sœur Gê, la Terre. Leur père Hypsistos (Elioun, le Très-Haut), « ayant terminé sa vie dans une lutte avec les bêtes féroces, est divinisé et ses enfants lui consacrent des libations et des sacrifices». (F.GUIRAND, 1996, p. 109)
Au commencement, dit Hésiode, était le Chaos, l’espace immense et ténébreux. Puis apparut Gaea, la terre. Gaïa enfanta d’abord Ouranos, le ciel couronné d’étoiles, « … » puis elle créa les hautes montagnes et Pontos, la mer stérile, (F.GUIRAND, 1996, p. 117)
Ouranos, fils et époux de Gaea, est le ciel étoilé. Il est à noter qu’il ne reçut aucun culte en Grèce. Cette conception du ciel et de la terre considérés comme les deux divinités primordiales est commune à tous les peuples indo-européens. Déjà, dans le Rigvéda, le ciel et la terre sont appelés « le couple immortel », « les deux grands-parents du monde ». (F.GUIRAND, 1996, p. 121)
[181] ùru(-m) [ŠEŠ] : n., watch fire; light; glowing, luminous object. v., to watch, guard; to protect. (A.Halloran, 1999, p. 20) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français : ùru(-m) [ŠEŠ] = noms : surveillant le feu, lumière, embrasé, objet lumineux/verbes : surveiller, garder, protéger
[182] wr hirondelle ; wr
wrr
grand ; nombreux, abondant ; aîné, ancien; grand, important, éminent, supérieur wr
grandeur, suffisance, excès; beaucoup; combien? wr
grand personnage, magnat; chef; dirigeant (Faulkner, réed.2017, p. 78)
[183] an beau; radieux; agréable; être bon, aimable
homme agréable, aimable (Faulkner, réed.2017, p. 53)
[184] wS tomber, chuter; être détruit; dévaster, ravager (Faulkner, réed.2017, p. 85)
[185] wsT (wzT) être délabré, tomber en ruines; délabrement, ruine
[186] wS uriner (Faulkner, réed.2017, p. 85)
[187] wsS (wzS) uriner ; évacuer, sécréter
être en extinction, disparaître (race) (Faulkner, réed.2017, p. 85)
[188] Ouranos — Wikipédia (wikipedia.org)
[189] Par son nom même, où se retrouve la racine du sanskrit « dyaus » et du latin « dies » (le jour) Zeus évoque l’idée du ciel. C’est le Très Haut. Aussi est-il honoré sur les lieux élevés comme … l’Olympe en Macédoine, l’Ida en Crète. (F.GUIRAND, 1996, p. 131)
[190] ROME : On retrouve dans le nom de Jupiter la racine di, div, qui correspond à l’idée d’éclat, de lumière céleste.(F.GUIRAND, 1996, p. 249)
Le nom « Jupiter » vient de l’évolution d’un nom composé d’origine indo-européenne Dyēus phter signifiant « Ciel père », que l’on retrouve dans le grec Ζεύς πατὴρ et le védique Dyauṣ Pitā. La première partie du composé appartient à la famille formée sur dyew, racine indo-européenne désignant « la lumière diurne », le « ciel lumineux » et sur laquelle est également formé le mot latin dies, « le jour ». « … » Sa forme accusatif est Jovem. https://fr.wikipedia.org/wiki/Jupiter (F.GUIRAND, 1996, p. 249)
[191] ETRUSQUE : Le Jupiter étrusque, qui s’appelle Tinia, a pour fonction d’avertir les hommes et de les punir à l’occasion ; à cet effet, il possède trois foudres (F.GUIRAND, 1996, p. 249)
[192] ETRUSQUE : De ce Jupiter primitif, on peut rapprocher Summanus, autre dieu étrusque de la foudre, qui présidait au ciel nocturne. (F.GUIRAND, 1996, p. 250)
[193] ETRUSQUE : Il possédait sur le Quirinal un temple très ancien, le Capitolium vetus, où il formait une triade avec Junon et Minerve. Ce temple fut reconstruit au Capitole sous les Tarquins, et les trois dieux y formèrent la triade Capitoline. Jupiter y portait le nom d’Optimus Maximus. (F.GUIRAND, 1996, p. 250)
[194] SLAVES : Svarog est le dieu du ciel. Ses deux enfants sont le soleil, Dajbog (dieu puissant) et le Feu, Svarogitch (le fils de Svarog) est lui aussi objet de prières.
En slave, le Feu se dit « ogon », que l’on peut rapprocher du sanskrit « agni ».
Dans beaucoup de pays slaves, les ruraux gardent encore un respect mystique pour le feu, qui a toujours un caractère sacré : les vieux défendent aux jeunes de jurer et de parler à haute voix au moment où l’on allume le feu dans la maison. (F.GUIRAND, 1996, p. 341)
[195]Les slaves de l’Est adoraient le dieu peroun. L’origine de ce nom remonte à la plus ancienne époque aryenne. Chez les hindous, le dieu Indra était surnommé Parjanya, nom de la même racine que Peroun. Le mot Peroun est connu de beaucoup de langues slaves : Peroun en russe, Piorun (foudre) en polonais, Peraun en tchèque, Peron en slovaque, Perkaunas en lituanien. C’était visiblement un dieu de la foudre, de la guerre, considéré comme l’unique seigneur de l’univers. (F.GUIRAND, 1996, p. 352)
[196] pab, pap, pa4 : father; brother; man; leader (A.Halloran, 1999, p. 22) ; Cf Volume 4 / Lexique sumérien-français : pab, pap, pa4 = père, frère, homme, dirigeant
[197] ara4 ; ar ; rà = v., to shine; to blaze. adj., bright; clear; polished. (A.Halloran, 1999, p. 19) Volume 4 / Lexique français-sumérien : ara4 ; ar ; rà = verbes briller, flamboyer/adjectifs : brillant, clair
[198] ra soleil, jour; Rê (Faulkner, réed.2017, p. 183)
[199] ùru(-m) [ŠEŠ] : n., watch fire; light; glowing, luminous object. v., to watch, guard; to protect. (A.Halloran, 1999, p. 20) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français : ùru(-m) [ŠEŠ] = noms : surveillant le feu, lumière, embrasé, objet lumineux/verbes : surveiller, garder, protéger
[200] OUGRO-FINNOISE : Au sommet du panthéon ougro-finnois se place Jumala, le dieu suprême, le Créateur, entité à demi abstraite, dont le chêne était l’arbre sacré. Son nom s’apparentant à un mot qui signifie le tonnerre, il est vraisemblable que Jumala fut à l’origine un dieu du ciel. Sans disparaître totalement, Jumala.a été par la suite remplacé par un autre dieu suprême, Ukko, d’une physionomie un peu moins indécise : « père antique qui règne dans le ciel », il est le dieu du ciel et de l’air; c’est lui qui supporte le monde, qui rassemble les nuages et fait tomber la pluie. On ne l’invoque que lorsqu’on a épuisé tout recours auprès des autres divinités.
Ukko a pour épouse Akka, appelée aussi Rauni, du nom finnois du sorbier qui était consacré à cette déesse.
Les autres puissances célestes sont Paiva, le Soleil ; Kuu, la Lune ; Otava, la Grande Ourse, et surtout Jima, divinité de l’air, dont la fille Luonnotar, la propre mère de Vainiimèiinen, est étroitement mêlée au mythe de la création. (F.GUIRAND, 1996, p. 379)
[201] MYTHOLOGIE CELTIQUE : « Après avoir considéré la famille maternelle de Lug de manière générale, nous allons examiner de plus près son ascendance directe. Sa mère est Eithne (gén. E(i)thnenn, E(i)thnend, par corruption E(i)dlend ou Ethlend), un nom qui apparaît avec de nombreuses variantes graphiques, comme Etna(e), Etain(e), Eithlu, Eithniu. Pour l’explication de ce nom, on peut rapprocher Eithne d’Etan, qui signifie « front, sourcil » ». Ibid p.120
Père de Eithne, mère de Lug :
« Le père d’Eithne est Balor, un roi Fomoire. Le nom de Balor peut s’expliquer par l’élément bal, qui se rattache à un radical i.-e. *bhēl-, *bhāl- « briller » (cf. skr. Bhāllam « éclat », gr. φαλύνει λαµπίνει, lit. báltas « blanc », v.sl. bělŭ « id. ») ; l’élément *bhēl- se retrouverait dans d’autres mots de langues celtiques, comme gaul. Belenos, Belisama, v.irl. Beltaine ». Ibid p.121
[202] Michel Mathieu-Colas. Dictionnaire des noms de divinités. 2017. halshs-00794125v7
[203] Mésopotamie Assyro- Babyloniens « Seigneur » (bêlu en akkadien), titre attribué à divers dieux mésopotamiens /
[204] Bêl ou Bel Bélus Bellus noms donnés à Enlil / à Marduk en Mésopotamie chez les Babyloniens et désignant, en particulier, Enlil et surtout Marduk (lorsqu’il supplante Enlil au sommet du panthéon babylonien)
[205] Belili en Mésopotamie chez les Sumériens la déesse mentionnée, avec son parèdre Alala, parmi les ancêtres de An et aussi l’autre nom de Geshtinanna (la sœur de Dumuzi)
[206] Belat ou Bêlat en Mésopotamie, une des formes féminines de Bêl, utilisée parfois comme nom indépendant (cf. Belit #1)
[207] Belisama ou Belisana ou Bélésamis ou Belisama Minerva (associée à Minerve Belisama, Brigit, Brigantia, Bricta, Brigindo) Chez les Celtes Gaulois la Minerve gauloise (« la Très Brillante »); souvent décrite comme la parèdre de Belenos; autres noms : Bricta, Brigantia, Brigindo ; cf. la Brigit des Irlandais
[208] Aussi Bêlit Belet Bêlet Belat Bêlat Beltu Bêltu Belti Bêlti Beltis Bêltis Beltiya Bêltiya Belit-ni
[209] En Mésopotamie chez les Assyro-Babyloniens, le nom sémitique de la déesse sumérienne Ninlil, parèdre d’Enlil (Bêl); « Dame du ciel et de la terre », vénérée not. à Nippur
[210] Nom composé Belit-ekallim ou Bêlit-êkallim Belet-ekallim Bêlet-ekallim Bêlet êkallim donné à Ninégal et à Ishtar en Mésopotamie chez Babyloniens signifiant la « dame du palais », désignation d’Ishtar (et de l’épouse d’Urash); [nom sumérien: Ninegal]
[211] Belit-ili ou Bêlit-ili Belitili Belet-ili Bêlet-ilî Beletili en Mésopotamie chez Babyloniens la « maîtresse des dieux », nom akkadien de la déesse- mère sumérienne Ninhursag
[212] Belit-seri ou « Bêlit-ṣêri Belit-Sheri Belit-Tseri Bêlit-Tsêri Belet-seri Bêlet-sêri Bēlet-Ṣēri Beletseri en Mésopotamie chez les Babyloniens signifiant « la Dame du désert », épouse du dieu Amurru; scribe du monde infernal; homologue de la déesse ouest-sémitique Ashratum; parfois assimilée à la déesse sumérienne Geshtinanna
[213] En Mésopotamie chez les Assyro-Babyloniens signifiant « Dame » (ou « Ma Dame » [Belti, Beltiya], « Notre Dame » [Belit-ni]), forme féminine de Bêl; titre attribué à plusieurs déesses mésopotamiennes (cf. l’équivalent ouest-sémitique Baalat); si certaines formes, comme Bêlit/Bêlet, se rencontrent surtout en composition, d’autres peuvent apparaître indépendamment, not. pour désigner Ninlil, Sarpanit ou Ishtar (v. Belat, Belit #2, Belti, Beltis, Beltu et Beltiya)
[214] Belti ou Bêlti Bêltî en Mésopotamie chez les Babyloniens signifiant « ma Dame », une des formes féminines de Bêl (cf. Belit #1); utilisée comme nom indépendant, elle désigne parfois Sarpanit, parèdre de Marduk
[215] Belti ou Bêlti Bêltî chez les Sémites occidentaux en Syrie (Palmyre), l’épouse de Bêl (cf. Bêl #3)
[216] Beltiya ou Bêltiya ; en Mésopotamie chez les Babyloniens la parèdre de Bêl (cf. Belit #1); cette appellation semble désigner en particulier l’épouse de Marduk (Sarpanit)
[217] Beltu ou Bêltu en Mésopotamie une des formes féminines de Bêl (cf. Belit #1); utilisée comme nom indépendant, elle désigne principalement Ishtar ou Sarpanit (parèdre de Marduk)
[218] Beltis ou Bêltis ; en Mésopotamie, une des formes féminines de Bêl (cf. Belit #1); utilisée comme nom indépendant, elle désigne parfois Ninlil (parèdre d’Enlil) ou Sarpanit (parèdre de Marduk)
[219] Le Baal de la Bible, nom de tous les faux dieux
[220] Sous Bêl, le nom de nombreux dieux locaux chez les Sémites occidentaux (« Seigneur », « Maître »)
[221] Sous Ba’al Hadad chez les Sémites occidentaux le dieu cananéen de l’orage et de la fertilité, correspondant au dieu Hadad; le héros des mythes ougaritiques (v. Baal #3); désigné comme « fils de Dagan » (parfois aussi considéré comme le fils d’El) et fils de la déesse Ashérah (Ashérat-de-la-Mer); père ou frère (et amant) d’Anat, il a aussi pour épouse Ashtart (Astarté) ou une autre Ashérah (Ashérat)
[222] sous Aliyan-Baal chez les Sémites occidentaux, en Syrie (Ugarit), la version ougaritique de Baal, telle qu’elle apparaît dans les textes de Ras Shamra (« cycle de Baal »); on y trouve évoqués, entre autres, le combat du dieu contre Yam (la Mer), la construction de son palais, et surtout son combat contre Môt (divinité représentant la sécheresse et la mort): Baal, vaincu et reclus aux Enfers, revient à la vie grâce à l’intervention d’Anat, sa sœur et amante; ce dernier mythe symbolise la mort et la renaissance de la végétation (cf. entre autres Adon, le dieu de Byblos)
[223] sous Seth ou ou Soutekh en Égypte la version égyptienne du dieu syro-palestinien; identifié à Seth (dès l’époque des Hyksôs?), il connaît comme lui une certaine faveur au temps des Ramessides, avant de voir son image décliner (cf. la diabolisation de Seth)
[224] Bêl / Bel cf Bôl chez les Sémites occidentaux en Syrie (Palmyre), le dieu suprême de Palmyre (successeur de Bôl, par assimilation avec le dieu babylonien); son temple coexistait avec celui de Baalshamin (v. Baal Shamêm); [son nom se retrouve dans celui du dieu Malakbêl et dans des noms de personnes]
[225] Belphégor ou Belphegor Beelphegor Béelphégor Béel-Phégor
[226] Baal Peor des Sémites occidentaux, des Moabites ; transcription de Baal Peor
[227] Baltis chez les Sémites occidentaux, la déesse syrienne (associée à Atargatis) introduite à Rome
[228] Belatu, chez les Sémites occidentaux en Syrie (Ébla), la divinité attestée à Ébla (IIIe millénaire), épouse de Dagan
[229] Balū en Arabie du Sud une divinité attestée au royaume d’Awsan; [graphie consonantique: Blw]
[230] Baliddir Balidir Baldir en Afrique du Nord antique en Numidie, Proconsulaire. Un dieu indigène connu par plusieurs inscriptions dans la région de Cirta (à Sigus, à Bir Eouel et à Ain el-Bey) et, sous la forme Baldir, à Guelaat bou Sba; qualifié de deus sanctus et de deus patrius; parfois identifié à Mercure; [son nom est une contraction du phénicien Baal (Baʿal) Addir, « le Seigneur puissant »]
[231] Bela Pennu ou Bella Pennuou cf Bura Pennu en Inde de la tribu Khond le « dieu du soleil », dieu suprême et créateur.
[232] Dans l’hindouisme, le frère aîné de Krishna, incarnation de Vishnu ; aussi nommé Balarâma Balarāma Bala-Râma Baladeva Balalhadra
[233] Bélos ou Bèlos Belos Bélus Belus
[234] Zeus Bélos
[235] Jupiter Belus chez les Sémites occidentaux chez les Grecs et en Syrie la forme hellénisée du dieu sémitique Baal ou Bêl ; assimilé à Zeus en Syrie (oracle d’Apamée)
[236] non latin du dieu Germain / Scandinave Baldr (chez Saxo Grammaticus)
[237] Bellone ou Bellona (voir aussi Enyo ou Nerio) chez les Romains la déesse de la guerre, sœur ou compagne de Mars avec son temple au Champ de Mars.
[238] Baldr ou Balder ou Baldur chez les Germains et en Scandinavie le « dieu de la lumière, symbole de la bonté; fils d’Odin et de Frija (Ase), époux de Nanna et père de Forseti; mais Loki, le génie du mal, parvient à provoquer sa mort et à empêcher sa résurrection; il doit ainsi rester au pouvoir de Hel, la déesse des enfers; mais il ressuscitera après le crépuscule final (Ragnarök) et retrouvera son frère Hodr;
[en dehors de la Scandinavie, il est peu mentionné; d’anciennes chronologies royales anglo-saxonnes désignent comme fils de Woden Baldaeg (Bældæg), et l’on retrouve le nom de Balder dans une sentence d’enchantement de Mersebourg] » / Baldrus en Germanie inférieur un dieu du panthéon batave (à Utrecht)
[239] Belenos ou Belennos Belenus Bélénus Belinus Bélinus Belen (voir Bel, Bile, Beli) d’où Apollon Belenus des Celtes de Gaule le dieu solaire guérisseur, identifié avec Apollon; [de bel, » »brillant » »; cf. Belisama] »
[240] Belado ou Beladonnis d’où Mars Belado chez les Celtes gaulois, dieu local rhodanien, assimilé à Mars (« le Tueur », le « Destructeur »?)
[241] Balor ou Balar chez les Celtes en Irlande, dieu de l’orage et de la mort; borgne (« au mauvais œil »), géant, roi des Fomoré; fils de Buarainech, père d’Ethlinn et grand-père de Lugh (par qui il sera tué, conformément à une prophétie)
[242] Belenos chez les Celtes du pays de Galles le dieu de la lumière et/ou de la mort (selon les sources); époux de la déesse Don et père d’Amaethon, Govannon, Gwydion, Arianrhod et Penardun, ainsi que de Lludd (Nudd); équivalent gallois de l’Irlandais Bile; cf. l’ancien dieu gaulois Belenos
[243] Bel (aussi lié à Belenos, Beli, Bile) chez les Celtes un dieu apparenté au Gaulois Belenos, au Gallois Beli et à l’Irlandais Bile; honoré sous ce nom not. en Irlande?
[244] Belatucadros ou Belatucadrus Belatucardus Belutucadrus d’où Mars Belatucadrus » chez les Celtes de la Bretagne insulaire, le dieu de la guerre assimilé à Mars (« beau et brillant », ou « beau quand il tue »)
[245] Belgo ou Belgon chez les Celtes/Aquitains? Des Pyrénées (époque gallo- romaine) un dieu local; avec une inscription votive trouvée à Gazost (Hautes-Pyrénées); [nominatifs reconstitués à partir du datif Belgoni ?]
[246] Balindjo ou Ogou Balindjo dans les Caraïbes en Haïti (vaudou) un dieu (loa) guerrier; syn. d’Ogou Balindjo
[247] Bélial ou Béliar dans la Bible un surnom du Diable
[248] Belzébuth nom donné dans le christianisme au Démon, variante usuelle de Belzébul (v. Baal Zéboul), prince des démons
[249] autre forme de Baal Zeboub, à l’origine du nom Beelzeboul mentionné dans l’Evangile pour désigner le prince des démons (mais Beelzebub dans le texte de la Vulgate); les interprétations du nom divergent:
– pour les uns, la forme première serait Baal-Zéboul (compris comme « Baal le Prince »), tandis que les variantes apparentées à Baal-Zéboub représenteraient une déformation méprisante (« le Seigneur des mouches »);
– selon d’autres, à l’inverse, la forme originale serait plutôt Baal Zéboub (qu’il s’agisse de « Baal le Prince » ou de « Baal des mouches »), et ce seraient Baal Zéboul et ses variantes qui seraient péjoratives (« le Seigneur du Fumier« ); [transcrit en français par Belzébul ou Belzébuth]
[250] Cf Livre 3 / Index sumérien-français : ab-ba : père, aîné, ancêtre (emprunté à l’akkadien) (A.Halloran, 1999, p. 76)
[251] https://fr.wiktionary.org/wiki/abba
[252] Cf Livre 3 / Index sumérien-français :ba = part, portion, ration, salaire ; verbe : donner, diviser, partager, distribuer, payer (comme bar)
[253] Cf Livre 3 / Index sumérien-français :áĥi, aĥ5, á = bras, aile, corne, côté, puissance ; réalisation d’un travail ; salaires ; moment
[254] Le terme Baal n’est pas à l’origine religieux : cet appellatif répandu dans de nombreuses langues sémitiques dénote un être supérieur aux autres, respectable, le « seigneur », le « maître », le « propriétaire » et aussi l’époux. Ce titre est particulièrement appliqué à une divinité de l’orage et de la fertilité proche-orientale, nommée Melqart en Phénicie ou Hadad en Syrie « … » Son nom — le maître ou l’époux — se retrouve partout dans le Moyen-Orient, depuis les zones peuplées par les sémites jusqu’aux colonies phéniciennes, dont Carthage. https://fr.wikipedia.org/wiki/Baal.
[255] a, e4 = nom. : water; watercourse, canal; seminal fluid; offspring; father; tears; flood (A.Halloran, 1999, p. 3) avec traduction au Volume 4 / Lexique sumérien-français : a, e4 = au nominatif = eau, cours d’eau, canal, fluide séminal, descendance, père, larmes, inondation ou déluge.
[256] a-a : father (A.Halloran, 1999, p. 71) Volume 4 / syllabaire sumérien-français : a-a : père
[257] íl-lá: elevation (‘to lift’ + ‘to hang’; cf., dùn-lá, ‘depression’) (A.Halloran, 1999, p. 105) ; Volume 4 Lexique sumérien-français : íl-lá = élévation (« lever » + « suspendre »).
íla, íli, íl: n., carrier.., to lift, carry; to deliver; to bring; to endure; to support; to carry forward (in accounting); to be high; to shine (íl-i in marû) (A.Halloran, 1999, p. 105) ; Volume 4 Lexique sumérien-français : íla, íli, íl = nominatif : transporteur ; verbe : lever, porter, livrer, amener, endurer, supporter, reporter ; être élevé ; briller (íl-i à marû)
[258] alañ, alan, alam, ál = image, statue; figure, appearance (A.Halloran, 1999, p. 50) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français : alañ, alan, alam, ál = image, statue ; figure, apparence
[259] Livre 4 / Index des phonèmes du sumérien à la rubrique « a » :
« a » et surtout « aa » (c’est-à-dire « a » redoublé) signifie « père » ; « a » (ou e4) qui désigne un père désigne aussi des larmes, de l’eau, un cours d’eau, un canal, un fluide séminal.
[260] Livre 4 / Index des phonèmes du sumérien à la rubrique : ál / íl ou íllu ou él / ul :
ál (alañ, alan, alam) désigne une image ou une statue, image donc d’un dieu.
« ál » désigne un dieu par la racine verbale íla, íli, íl « être élevé, briller »
En elle-même le son « ál » signifie donc « le père élevé, qui brille » puisqu’il contient le aa redoublé (« aa » signifie « père ») plus le « l », signe de l’élévation à la divinité
De manière consonantique, íl ou íllu ou él désigne d’ailleurs le grand dieu sumérien (le dieu El)
A titre d’autres exemples, íl-lá signifie une élévation ;
« ul » désigne notamment une étoile, et dans sa forme verbale scintiller, briller, l’étoile étant un symbole universel avec le soleil d’un dieu
« ùlu » est quelque chose d’énorme, de très important …
« e-el-lu » signifie un son pur (de l’akkadien ellu, « clair, pur ») or nous savons qu’un son pur est le propre de la divinité suprême, du tout-un primordial.
[261] MYTHOLOGIE CELTIQUE :
Le nom de Balor peut s’expliquer par l’élément bal, qui se rattache à un radical i.-e. *bhēl-, *bhāl- « briller » (cf. skr. Bhāllam « éclat », gr. φαλύνει λαµπίνει, lit. báltas « blanc », v.sl. bělŭ « id. ») ; l’élément *bhēl- se retrouverait dans d’autres mots de langues celtiques, comme gaul. Belenos, Belisama, v.irl. Beltaine ». Ibid p.121
[262] Bela Pennu ou Bella Pennuou cf Bura Pennu en Inde de la tribu Khond le « dieu du soleil », dieu suprême et créateur.
[263] Baldr ou Balder ou Baldur chez les Germains et en Scandinavie le « dieu de la lumière, symbole de la bonté; fils d’Odin et de Frija (Ase), époux de Nanna et père de Forseti; mais Loki, le génie du mal, parvient à provoquer sa mort et à empêcher sa résurrection; il doit ainsi rester au pouvoir de Hel, la déesse des enfers; mais il ressuscitera après le crépuscule final (Ragnarök) et retrouvera son frère Hodr;
[en dehors de la Scandinavie, il est peu mentionné; d’anciennes chronologies royales anglo-saxonnes désignent comme fils de Woden Baldaeg (Bældæg), et l’on retrouve le nom de Balder dans une sentence d’enchantement de Mersebourg] » / Baldrus en Germanie inférieur un dieu du panthéon batave (à Utrecht)
[264] bA âme ba ; ba, une des parties de la personnalité (âme, esprit) être une âme, posséder une âme bélier léopard peau de léopard défoncer ; biner, sarcler ; détruire, dévaster (Faulkner, réed.2017, p. 95)
[265] aA colonne, pilier grand; abondant, multiple; riche en; aîné notable; fils aîné ; grandeur porte ; bourricot, âne ; aAt ânesse. (Faulkner, réed.2017, p. 45)
[266] a bras, main; région, province; condition, état; article, pièce; piste, trace awy awi Duel awy (les deux mains, les deux bras, etc.) garantie, certificat; enregistrement, registre digue, remblai barre de bois, timon écuelle, jatte interprète, truchement ; variante de aw interprète, truchement (drogman) (Faulkner, réed.2017, p. 45)
[267] AA : Tas de décombres, ruine / (Faulkner, réed.2017, p. 1)
[268] A = Vautour / (Faulkner, réed.2017, p. 1)
[269] abab se surexciter, fanfaronner seuil apparaître, briller (Faulkner, réed.2017, p. 50)
[270] Le Seigneur Omniscient, l’Ahura Mazdâ, est devenu, par fusion de ces deux noms, Ormazd. La Pensée « angoissée » ou « négative », Angra Mainyu, c’est Ahriman. (F.GUIRAND, 1996, p. 392)
[271] Le dieu suprême est l’Auguste de Jade (Yu-ti), nommé aussi Suprême Empereur Auguste de Jade (Yu-hoang-chang-ti), ou encore, et plus communément, le Père-Ciel (Lao-t’ien-yeh). II est dit que ce fut un des premiers dieux qui existèrent et que ce fut lui qui créa les êtres humains ; telle est du moins la tradition dans le nord de la Chine. On ajoute que le Père-Ciel fit les êtres humains en les modelant dans de l’argile (F.GUIRAND, 1996, p. 464)
[272] l’Auguste de Jade n’est cependant que le second élément de la triade suprême, qui comprend en outre le Vénérable Céleste de l’origine première, qui a précédé l’Auguste de Jade dans les prérogatives divines, et le Vénérable Céleste de l’Aurore de jade de la Porte d’or, qui doit un jour lui succéder. (F.GUIRAND, 1996, p. 464)
[273] AFRICAINE Groupe guinéen et groupe sénégambien : Chez les Agnis de l’Indénie et du Sanwi «….» Nyamié est le dieu suprême, que les Noirs placent au-dessus de tous les autres dieux, depuis que s’est exercée l’influence musulmane. Mais en fait et primitivement, Nyamié n’était supérieur ni à Asié, la déesse de la terre, ni à Asié-Boussou, le dieu de la brousse, ni à Pan, fils de la terre et dieu de la culture, mais l’égal de ces divinités importantes. Il représentait le dieu du ciel, ou l’esprit du ciel, de l’atmosphère, c’est-à-dire le dieu des orages, de la pluie, des nuages » de la foudre, etc… (F.GUIRAND, 1996, p. 582). Pour l’explication sur le reste de la cosmogonie, cf symbolisme : du dieu du ciel ; du dieu soleil ; Analyse du nom de Eve ; de la déesse de la Terre ; du bouc (Pan) ; du bœuf.
[274] Les peuples noirs de la famille Mozambique croient au pouvoir des fétiches et des amulettes. Ils reconnaissent toutefois certaines divinités, entre autres Tilo dont ils font un dieu du ciel, en même temps qu’une divinité du tonnerre et de la pluie. Ils croient également à la survie, si l’on en juge par leurs rites funéraires, notamment l’apport de vivre auprès des tombes, pour que le défunt puisse s’alimenter, ou encore par l’usage pratiqué naguère chez les Ouanyamouézis, lorsqu’un chef mourait, d’enfermer dans sa tombe trois esclaves vivantes chargées de lui tenir compagnie dans l’autre monde. (F.GUIRAND, 1996, p. 573)
[275] Anou dont le nom même signifie « ciel » règne donc sur les espaces célestes. « … » Il est le dieu par excellence, le dieu suprême. Toutes les autres divinités l’honorent comme leur père, c.-à-d. comme leur chef. (F.GUIRAND, 1996, p. 74)
[276] an = n., sky, heaven; the god An ; grain ear / date cluster (‘water’ + ‘high’) v., to be high. adj., high. prep., in front. (A.Halloran, 1999, p. 6) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français : an = nominatif : ciel, paradis, le dieu An ; grain, épi de grain, grappe de dattes (« eau » + « haut ») ; verbes : être en haut ; adjectif : haut ; préposition : en face de.
[277] en = n., dignitary; lord; high priest; ancestor (statue); diviner. v., to rule. adj., noble. (A.Halloran, 1999, p. 4); Volume 4 / Lexique sumérien-français : en = nominatif : dignitaire, seigneur, grand-prêtre, ancêtre (statue) ; devin ; verbes : régner ; adjectif : noble
[278] a, e4 = nom. : water; watercourse, canal; seminal fluid; offspring; father; tears; flood (A.Halloran, 1999, p. 3) avec traduction au Volume 4 / Lexique sumérien-français : a, e4 = au nominatif = eau, cours d’eau, canal, fluide séminal, descendance, père, larmes, inondation ou déluge.
a-a : father (A.Halloran, 1999, p. 71) Volume 4 / syllabaire sumérien-français : a-a : père
[279] Nun : n., prince, noble, master (ní, ‘fear; respect’,+ un, ‘people’ ?) v., to rise up (n, ‘to be high’,+ u5, ‘to mount; be on top of; raised high’). adj., great, noble, fine, deep (A.Halloran, 1999, p. 38) ; Volume 4 Lexique sumérien-français : Nun = noms : prince, noble, maître (ní, « peur, respect » + « un » « peuple » ?) / verbes : s’élever (noms : « n » « être élevé » + u5, « monter, être au sommet, rendu grand ») / adjectif : grand, noble, bien, profond.
[280] a, e4 = nom. : water; watercourse, canal; seminal fluid; offspring; father; tears; flood (A.Halloran, 1999, p. 3) avec traduction au Volume 4 / Lexique sumérien-français : a, e4 = au nominatif = eau, cours d’eau, canal, fluide séminal, descendance, père, larmes, inondation ou déluge.
[281] íl-lá: elevation (‘to lift’ + ‘to hang’; cf., dùn-lá, ‘depression’) (A.Halloran, 1999, p. 105) ; Volume 4 Lexique sumérien-français : íl-lá = élévation (« lever » + « suspendre »).
íla, íli, íl: n., carrier.., to lift, carry; to deliver; to bring; to endure; to support; to carry forward (in accounting); to be high; to shine (íl-i in marû) (A.Halloran, 1999, p. 105) ; Volume 4 Lexique sumérien-français : íla, íli, íl = nominatif : transporteur ; verbe : lever, porter, livrer, amener, endurer, supporter, reporter ; être élevé ; briller (íl-i à marû)
[282] Hr Horus, le roi
visage, figure, face; vue, regard sur, au-dessus de; dans; à; de; en raison de, à cause de; à propos de; par; et; portant sur; parce que
cordage, hauban (à bord de bateau)
distant, éloigné, lointain
terrible, terrifier
terreur, effroi
se préparer, se tenir prêt; être prêt (Faulkner, réed.2017, p. 214)
[283] Horus, transcription latine du grec Horos et de l’égyptien Hor, est le nom d’un dieu solaire constamment identifié avec Apollon et représenté par un faucon ou un dieu à tête de faucon. Sous le nom d’Hor, qui assone avec un mot qui signifie « Ciel». « … » Nombreux et puissants durent être les adorateurs de cet oiseau, que nous voyons figurer au sommet des enseignes préhistoriques, car dès les temps les plus anciens on le considère comme l’être divin par excellence; et l’hiéroglyphe qui détermine l’idée de« dieu » est un faucon sur son perchoir (F.GUIRAND, 1996, p. 37)
[284] Haroëris est la transcription grecque de Hor Our, qui signifie Horus le grand, Horus l’aîné. On l’adore à Létopolis sous le nom d’Hortkhenti irti « Horus qui préside aux deux yeux » et à Pharboethos sous celui d’Hor Merti « Horus aux deux yeux ». Il est le dieu même du ciel et ses deux yeux sont le soleil et la Lune… (F.GUIRAND, 1996, p. 37)
[285] Hrt ciel, cieux tombe, nécropole route (Faulkner, réed.2017, p. 216)
[286] sqAi ériger, élever; redresser; exalter; vanter, célébrer; prolonger ; vb. caus. (cf. qAi grand, haut, élevé) (Faulkner, réed.2017, p. 305)
[287] Vulcain est l’un des plus anciens dieux des Latins, antérieur même à Jupiter. Sous le nom de Volcanus, il est le premier Jupiter de Rome, dont il protégea la naissance. En sa qualité de Jupiter, il forme un couple avec Junon. On l’associe encore avec Maïa, incarnation de la Terre mère, et avec Vesta, considérée comme déesse de la terre. (F.GUIRAND, 1996, p. 253)
[288] Rappel : nous avons vu précédemment que Lug est le fils de Cian et de Eithne fille de Balor ; Il faut aussi rappeler que le Dagda est aussi chef des Tuatha Dé Dannan et a remporté une grande victoire contre les Fomoires. Il agit donc de concert avec Lug tout comme, nous l’avons vu, la génération des parents de Lug aggissent de concert avec lui pour renverser le grand chef des Fomoire Balor.
[289] Pryderi et Mabon connaissent un début d’existence comparable : une naissance, suivie d’un enlèvement, une captivité mystérieuse et une heureuse libération.
Le nom de leur mère respective peut confirmer ce rapprochement. À propos du sens de Rhiannon, Williams J. Gruffydd a fait remarquer que le premier élément *rig signifierait en gallois « roi » ou « reine », mais aussi « parent ». Par exemple, rhieni, forme plurielle de rhiain qui vient de *riganī, a le sens de « parents, ancêtres » et « dames » ; il pourrait en fait s’agir d’un croisement entre *pro-geno- « parent » et *rīganī « reine ». Rhiannon pourrait donc signifier « Grande Reine » ou « Grande Dame ou Mère », ce dernier sens étant alors identique à celui de Modron, la mère de Mabon. Mais nous devons reconnaître que cette hypothèse reste assez incertaine. Ibid 182
Enfin, lorsque Pryderi est ramené à la cour de Dyfed, il est pris en charge par Pendaran Dyfed « Tonnerre de Dyfed », qui va devenir son éducateur. La connotation céleste de son nom rappelle celui de Mellt « Éclair », le père de Mabon. De manière hypothétique, Pryderi et Mabon seraient ainsi fils d’une « Grande Mère » et d’un père (nourricier) dont le nom a un caractère foudroyant. Ce dernier aspect pourrait exprimer une autre qualité du père de Lugus. Sur un plan religieux, l’éclair, comme la foudre, est connoté de manière ambivalente : d’un côté, il détruit ; de l’autre, il est associé à la fertilité dans la mesure où il est souvent accompagné ou suivi par la pluie. Dans la tradition irlandaise, le Dagda a comme attributs canoniques un chaudron d’abondance, une harpe et une massue aux pouvoirs particuliers : elle tue avec un bout et ressuscite avec l’autre. Gaël Hily. Le dieu celtique Lugus 284, 285
[290] GERMANIQUE : Si Tiuz est le dieu du ciel, Donar-thor le dieu de l’orage, Wodan passe pour le principal dieu des Germains. « … » ce dieu (en anglo-saxon : Woden) était regardé par eux comme l’ancêtre de leurs rois (F.GUIRAND, 1996, p. 297)
[291] CHINE : l’Auguste de Jade n’est cependant que le second élément de la triade suprême, qui comprend en outre le Vénérable Céleste de l’origine première, qui a précédé l’Auguste de Jade dans les prérogatives divines, et le Vénérable Céleste de l’Aurore de jade de la Porte d’or, qui doit un jour lui succéder. (F.GUIRAND, 1996, p. 464)
[292] CHINE : Le dieu suprême est l’Auguste de Jade (Yu-ti), nommé aussi Suprême Empereur Auguste de Jade (Yu-hoang-chang-ti), ou encore, et plus communément, le Père-Ciel (Lao-t’ien-yeh). II est dit que ce fut un des premiers dieux qui existèrent et que ce fut lui qui créa les êtres humains ; telle est du moins la tradition dans le nord de la Chine. On ajoute que le Père-Ciel fit les êtres humains en les modelant dans de l’argile (F.GUIRAND, 1996, p. 464)
[293] CHINE : Le bétail est mis sous la protection du dieu de l’Elevage, que secondent le Roi-des-Bœufs et le Porc transcendant. L’un et l’autre furent de leur vivant des géants redoutables. Le Roi-des-Bœufs, qui effrayait ses adversaires par les énormes cornes de son front et ses oreilles de buffle, fut cependant maîtrisé par la dame Niu-Koua, qui lui passa dans le nez une corde merveilleuse. Non moins féroce et hideux avec sa face noire, le Porc transcendant eut l’audace d’avaler Eullang, le propre neveu de l’Auguste de Jade. Mais il s’en repentit, car Eullang le tua. (F.GUIRAND, 1996, p. 480)
[294] CHINE : L’Agent du Ciel (T’ien-Kouan) est aussi un dieu qui donne du bonheur; il fait partie d’une triade, composée en outre de l’Agent de la Terre (Ti-Kouan), qui remet les péchés, et de l’Agent de l’Eau (Chœi-kouan), qui écarte le malheur. (F.GUIRAND, 1996, p. 475)
[295] OCÉANIE : En Nouvelle-Zélande, divers phénomènes atmosphériques sont considérés comme des manifestations de la douleur du Ciel et de la Terre à cause de leur séparation. Dans une des versions, cette explication est présentée sous la forme d’adieux que s’adressent les deux époux au moment de se quitter. Raki (le Ciel) dit à Papa (la Terre) : « Papa, reste ici. Voici quel sera le signe de mon amour pour toi. Au huitième mois, je pleurerai sur toi », et ces larmes du Ciel pleurant sur la Terre sont la rosée. Et Raki dit encore : « Chère femme, reste où tu es. En hiver je soupirerai à cause de toi », et c’est l’origine de la glace. Alors Papa dit à Raki ces mots d’adieu:« Va, mon cher mari, et en été je me lamenterai sur toi», et les soupirs de son cœur aimant qui montent vers le ciel sont les brouillards.
[296] CHINE : Le vrai fondateur du taoïsme actuel, que nous nommerons le taoïsme populaire, fut un nommé Tchang Tao-ling qui vécut au IIème siècle de notre ère et fut déifié au VIII ème siècle. « … » Tchang Tao-ling s’était décerné le titre de Maître-Céleste (T’ien-che) (F.GUIRAND, 1996, p. 462)
[297] JAPON : La mythologie japonaise divise les Kami en dieux du ciel, Ama Tsu Kami, et dieux de la terre, Kuni Tsu Kami (F.GUIRAND, 1996, p. 489)
[298] AUX DEUX AMÉRIQUES : Pour les Esquimaux il existe un monde inférieur dans le ciel. Le monde inférieur est tantôt semblable au monde humain, avec seulement un ciel et un soleil plus pâles ; tantôt formé de quatre cavernes situées l’une sous l’autre, dont les trois premières sont basses et peu confortables, tandis que la dernière est spacieuse et agréable. (F.GUIRAND, 1996, p. 517)
Le monde supérieur, au-delà de la voûte des cieux, tourne autour de la cime d’une montagne. Il a, comme la terre, des collines et des vallées, et il est la demeure des Innuas, des corps célestes, qui étaient autrefois des hommes et furent transportés au ciel et transformés en étoiles. (F.GUIRAND, 1996, p. 517)
BIBLIOGRAPHIE
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Sumérien :
A.Halloran, J. [1999]. Lexique Sumérien 3.0.
Héroglyphique :
Faulkner. [réed.2017]. Concise dictionary of Middle Egyptian.
Hiero (hierogl.ch) (Hiero – Pierre Besson)
Démotique :
Hittite hiéroglyphique :
Mnamon / Antiche scritture del Mediterraneo Guida critica alle risorse elettroniche / Luvio geroglifico – 1300 a.C. (ca.) – 600 a.C.
https://mnamon.sns.it/index.php?page=Scrittura&id=46
https://www.hethport.uni-wuerzburg.de/luwglyph/Signlist_2012.pdf
Archéologie :
Leroi-Gourhan, A. (1958). Le symbolisme des grands signes dans l’art pariétal paléolithique. Bulletin de la Société préhistorique française Année 55-7-8 pp. 384-398.
G.& S Sauvet et André Wlodarczyk (1977) : Essai de sémiologie préhistorique (pour une théorie des premiers signes de l’homme). Bulletin de la société préhistorique française / année 1977 / E&T 47-2 / p.545-558
Science des Symboles :
Chevalier-Gheebrant [2005]. Dictionnaire des Symboles. Paris: Robert Laffont.
Les mythologies :
Guirand, J. [1996]. Mythes et Mythologie. Paris ; Larousse
Lien entre le chaldéen et la religion catholique :
A.Hislop. [s.d.]. Les deux Babylones.
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